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'''Louis-Benoît Fouques-Duparc''', né à Versailles {{date naissance|15|5|1772}} et {{date décès|23|3|1838|Paris}}<ref>P. Lerot et A. Bertrand, ''Les gloires maritimes de la France : notices biographiques sur les plus célèbres marins, découvreurs, astronomes, etc...'', Paris, 1866, p. 194.</ref>, est une personnalité militaire de la Manche, ingénieur chargé des travaux du [[port militaire de Cherbourg]].
'''Louis-Benoît Fouques-Duparc''', né à Versailles {{date naissance|15|5|1772}} et {{date décès|23|3|1838|Paris}} <ref>P. Lerot et A. Bertrand, ''Les Gloires maritimes de la France : notices biographiques sur les plus célèbres marins, découvreurs, astronomes, etc...'', Paris, 1866, p. 194.</ref>, est une personnalité militaire de la Manche, ingénieur chargé des travaux du [[port militaire de Cherbourg]].


== Biographie ==
== Biographie ==


Élève de l'École centrale des travaux publics en [[1794]] devenue École polytechnique l'année suivante, il est admis à l'École Nationale des Ponts et Chaussées en [[1797]] et en sort ingénieur en février [[1848]].  
Élève de l'École centrale des travaux publics en [[1794]] devenue École polytechnique l'année suivante, il est admis à l'École Nationale des Ponts et Chaussées en [[1797]] et en sort ingénieur en février [[1848]] <ref name=Hardouin>François-Pierre-H. Tarbé de Saint-Hardouin, ''Notices biographiques sur les ingénieurs des ponts et chaussées : depuis la création du corps, en 1716, jusqu'à nos jours'', Encyclopédie des travaux publics, Baudry et cie, 1884. </ref>.  


Après deux missions aux ports de Dunkerque et de Toulon en [[1799]] et [[1800]], il est nommé ingénieur ordinaire en [[1801]] pour le service du port de Tarente (royaume de Naples).
Après deux missions aux ports de Dunkerque et de Toulon en [[1799]] et [[1800]], il est nommé ingénieur ordinaire en [[1801]] pour le service du port de Tarente (royaume de Naples) <ref name=Hardouin/>.


Il revient à Toulon avant d'être affecté à la marine en [[1803]], à [[Cherbourg]].
Après un séjour d'un an à Toulon (Var), il est affecté en [[1803]], à [[Cherbourg]] et placé sous les ordres de l'ingénieur général [[Joseph Cachin]] pour diriger les grands travaux du port <ref name=JdC1>« Nécrologie : M. Fouques-Duparc », ''Le Journal de Cherbourg'', {{1er}} avril 1838. </ref>. Ses talents sont récompensés par son accession au grade d'ingénieur de première classe, ingénieur en chef de {{2e}} classe (1812), ingénieur en chef de {{1re}} classe (1822) et enfin d'inspecteur divisionnaire (1835) <ref name=JdC1/>. Entre-temps, la mort de Cachin en [[1823]] en fait naturellement son successeur <ref name=JdC1/>.


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Il succède à Cachin en [[1823]] comme directeur des travaux du port de Cherbourg, et obtient les grades d'ingénieur en chef directeur en [[1829]] puis inspecteur divisionnaire le 19 décembre [[1835]].
 
Il propose en [[1832]], de couronner la digue par un mur en maçonnerie défendu au pied par de gros enrochements, système qui a permis de la stabiliser au-dessus des hautes mers. Il dirige l'élévation du mur de couronnement de la branche est de la digue au niveau de hautes mers et termine le creusement du [[Bassin Charles-X (Cherbourg)|bassin Charles-X]].


==Distinction==
==Distinction==
* Officier de la Légion d'honneur
* Officier de la Légion d'honneur
== Source ==
* François-Pierre-H. Tarbé de Saint-Hardouin, ''Notices biographiques sur les ingénieurs des ponts et chaussées : depuis la création du corps, en 1716, jusqu'à nos jours'', Encyclopédie des travaux publics, Baudry et cie, 1884


{{Notes et références}}
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Version du 26 novembre 2019 à 19:24

Louis Benoît Fouques-Duparc.

Louis-Benoît Fouques-Duparc, né à Versailles le 15 mai 1772 et mort à Paris le 23 mars 1838 [1], est une personnalité militaire de la Manche, ingénieur chargé des travaux du port militaire de Cherbourg.

Biographie

Élève de l'École centrale des travaux publics en 1794 devenue École polytechnique l'année suivante, il est admis à l'École Nationale des Ponts et Chaussées en 1797 et en sort ingénieur en février 1848 [2].

Après deux missions aux ports de Dunkerque et de Toulon en 1799 et 1800, il est nommé ingénieur ordinaire en 1801 pour le service du port de Tarente (royaume de Naples) [2].

Après un séjour d'un an à Toulon (Var), il est affecté en 1803, à Cherbourg et placé sous les ordres de l'ingénieur général Joseph Cachin pour diriger les grands travaux du port [3]. Ses talents sont récompensés par son accession au grade d'ingénieur de première classe, ingénieur en chef de 2e classe (1812), ingénieur en chef de 1re classe (1822) et enfin d'inspecteur divisionnaire (1835) [3]. Entre-temps, la mort de Cachin en 1823 en fait naturellement son successeur [3].

Il propose en 1832, de couronner la digue par un mur en maçonnerie défendu au pied par de gros enrochements, système qui a permis de la stabiliser au-dessus des hautes mers [2]. Il dirige l'élévation du mur de couronnement de la branche est de la digue au niveau de hautes mers et termine le creusement du bassin Charles-X [2].

Distinction

  • Officier de la Légion d'honneur

Notes et références

  1. P. Lerot et A. Bertrand, Les Gloires maritimes de la France : notices biographiques sur les plus célèbres marins, découvreurs, astronomes, etc..., Paris, 1866, p. 194.
  2. 2,0 2,1 2,2 et 2,3 François-Pierre-H. Tarbé de Saint-Hardouin, Notices biographiques sur les ingénieurs des ponts et chaussées : depuis la création du corps, en 1716, jusqu'à nos jours, Encyclopédie des travaux publics, Baudry et cie, 1884.
  3. 3,0 3,1 et 3,2 « Nécrologie : M. Fouques-Duparc », Le Journal de Cherbourg, 1er avril 1838.