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Le 27 février [[1789]], il participe avec son cousin à la rédaction du cahier de doléances, et tous deux font partie des huit électeurs représentant la ville à l'Assemblée préliminaire du Tiers-État à [[Coutances]]. Il est élu deuxième sur 8 députés <ref>Contrairement à la mention de plusieurs ouvrages, son cousin n'est quant à lui pas élu.</ref> le 28 mars suivant. Il signe le serment du Jeu de paume et siège au comité d'agriculture et de commerce. Il vote entre autre pour les assignats et la rattachement d'Avignon à la France <ref name="dico">Edna Hindie Lemay, ''Dictionnaire des Constituants : 1789-1791''. Paris : Universitas ; 1991</ref>.
Le 27 février [[1789]], il participe avec son cousin à la rédaction du cahier de doléances, et tous deux font partie des huit électeurs représentant la ville à l'Assemblée préliminaire du Tiers-État à [[Coutances]]. Il est élu deuxième sur 8 députés <ref>Contrairement à la mention de plusieurs ouvrages, son cousin n'est quant à lui pas élu.</ref> le 28 mars suivant. Il signe le serment du Jeu de paume et siège au comité d'agriculture et de commerce. Il vote entre autre pour les assignats et la rattachement d'Avignon à la France <ref name="dico">Edna Hindie Lemay, ''Dictionnaire des Constituants : 1789-1791''. Paris : Universitas ; 1991</ref>.


À la dissolution de la Constituante, il rentre à Granville, où il est élu officier municipal. Le 8 octobre 1893, [[Jean-Baptiste Le Carpentier]] le fait arrêter et assigné à résidence durant dix mois. Il décline toute proposition de nouveau poste jusqu'en 1814 où il est adjoint à la mairie. Avec l'ensemble du conseil municipal, il jure obéissance à l'Empereur sous les Cents-jours puis reconnait la Seconde Restauration <ref name="dico" />.
À la dissolution de la Constituante, il rentre à Granville, où il est élu officier municipal. Le 8 octobre [[1793]], [[Jean-Baptiste Le Carpentier]] le fait arrêter et assigné à résidence durant dix mois. Il décline toute proposition de nouveau poste jusqu'en 1814 où il est adjoint à la mairie. Avec l'ensemble du conseil municipal, il jure obéissance à l'Empereur sous les Cents-jours puis reconnait la Seconde Restauration <ref name="dico" />.


==Notes et références==
==Notes et références==

Version du 7 octobre 2011 à 22:18

Jean Pierre Nicolas Perrée-Duhamel, né le 12 février 1744 à Granville, mort probablement dans cette même ville à une date inconnue, est un homme politique de la Manche.

Biographie

Issu d'une illustre famille granvillaise de corsaires et de négociants, remontant au moins au XVe siècle, et dont l'un des aïeux, Jean Perrée-Duhamel, fut corsaire à la fin du XVIIe siècle[1], il est le cousin de Pierre-Nicolas Perrée-Duhamel.

Négociant et échevin avant la Révolution française, il était administrateur de l'hôpital de Granville.

Le 27 février 1789, il participe avec son cousin à la rédaction du cahier de doléances, et tous deux font partie des huit électeurs représentant la ville à l'Assemblée préliminaire du Tiers-État à Coutances. Il est élu deuxième sur 8 députés [2] le 28 mars suivant. Il signe le serment du Jeu de paume et siège au comité d'agriculture et de commerce. Il vote entre autre pour les assignats et la rattachement d'Avignon à la France [3].

À la dissolution de la Constituante, il rentre à Granville, où il est élu officier municipal. Le 8 octobre 1793, Jean-Baptiste Le Carpentier le fait arrêter et assigné à résidence durant dix mois. Il décline toute proposition de nouveau poste jusqu'en 1814 où il est adjoint à la mairie. Avec l'ensemble du conseil municipal, il jure obéissance à l'Empereur sous les Cents-jours puis reconnait la Seconde Restauration [3].

Notes et références

  1. Christian Lebrument, Généalogie des Perrée, Section généalogique de l'association artistique de la Banque de France
  2. Contrairement à la mention de plusieurs ouvrages, son cousin n'est quant à lui pas élu.
  3. 3,0 et 3,1 Edna Hindie Lemay, Dictionnaire des Constituants : 1789-1791. Paris : Universitas ; 1991

Voir aussi

Bibliographie

  • A. Reulos, « Une vieille famille granvillaise, les Perrée-Duhamel », in Le Pays de Granville, août 1949
  • Michel Reulos, « La juridiction consulaire de Granville », in Le Pays de Granville, 1949
  • Charles de La Morandière, Histoire de Granville, Bayeux, 1947