« Jean-Baptiste Launay » : différence entre les versions
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Jean-Baptiste se destinait, tout d'abord, à devenir ecclésiastique. Lorsque la Révolution éclata, il décida de s'instruire des sciences des métaux. Le gouvernement ayant décrété la conscription obligatoire, il fit son service militaire dans l'artillerie. Il ne tarda pas à gagner ses galons d'officier, et se spécialisa dans la fonte des canons. Il subit de graves blessures au cours des campagnes de la Révolution et du Consulat. Napoléon, qui l'appréciait beaucoup, en fit le Directeur des Ponts de Paris. Launay réalisa ainsi le Pont des Arts, le Pont d' | Jean-Baptiste se destinait, tout d'abord, à devenir ecclésiastique. Lorsque la Révolution éclata, il décida de s'instruire des sciences des métaux. Le gouvernement ayant décrété la conscription obligatoire, il fit son service militaire dans l'artillerie. Il ne tarda pas à gagner ses galons d'officier, et se spécialisa dans la fonte des canons. Il subit de graves blessures au cours des campagnes de la Révolution et du Consulat. Napoléon, qui l'appréciait beaucoup, en fit le Directeur des Ponts de Paris. Launay réalisa ainsi le Pont des Arts, le Pont d'Iéna, le Pont du Louvre et le Pont d'Austerlitz. | ||
Son œuvre la plus originale et la plus spectaculaire est la colonne Vendôme, que Napoléon lui avait commandée à la gloire de la Grande Armée. Elle fut inspirée à Jean-Baptiste Launay par la colonne Trajane de Rome. Elle est composée d'un noyau de maçonnerie de 44 mètres de hauteur revêtue d'une spirale de bronze fondue avec les 1250 canons pris à Austerlitz. Cette colonne représente des scènes militaires. Inaugurée en [[1810]], elle témoigne de l'habileté et de la précision de Launay. | Son œuvre la plus originale et la plus spectaculaire est la colonne Vendôme, que Napoléon lui avait commandée à la gloire de la Grande Armée. Elle fut inspirée à Jean-Baptiste Launay par la colonne Trajane de Rome. Elle est composée d'un noyau de maçonnerie de 44 mètres de hauteur revêtue d'une spirale de bronze fondue avec les 1250 canons pris à Austerlitz. Cette colonne représente des scènes militaires. Inaugurée en [[1810]], elle témoigne de l'habileté et de la précision de Launay. | ||
Il est enterré à Savigny-sur-Orge | Victime d'attaques et de jalousies, il laissa à d'autres la réalisation de certains de ses projets. Retiré à Savigny-sur-Orge (Essonne), il rédigea plusieurs ouvrages sur la fonte. On lui doit aussi une pompe à incendie et une pompe élévatrice. Il est enterré au cimetière de La Martinière à Savigny-sur-Orge. | ||
==Œuvre== | ==Œuvre== | ||
* ''Manuel du fondeur sur tous métaux'', Paris 1827, 2 volumes in 8° | * ''Manuel du fondeur sur tous métaux'', Paris 1827, 2 volumes in 8° | ||
==Source== | ==Source== | ||
Ch. Dezobry et Th. Bachelet, ''Dictionnaire Général de Biographie et d'Histoire.'' | * Ch. Dezobry et Th. Bachelet, ''Dictionnaire Général de Biographie et d'Histoire.'' | ||
[[Catégorie : Personnalité scientifique de la Manche|Launay, Jean-Baptiste. ]] | [[Catégorie : Personnalité scientifique de la Manche|Launay, Jean-Baptiste. ]] | ||
Version du 17 août 2009 à 15:37
Jean-Baptiste Launay, fondeur de métaux, est né à Avranches en 1769 et mort en 1827.
Biographie
Jean-Baptiste se destinait, tout d'abord, à devenir ecclésiastique. Lorsque la Révolution éclata, il décida de s'instruire des sciences des métaux. Le gouvernement ayant décrété la conscription obligatoire, il fit son service militaire dans l'artillerie. Il ne tarda pas à gagner ses galons d'officier, et se spécialisa dans la fonte des canons. Il subit de graves blessures au cours des campagnes de la Révolution et du Consulat. Napoléon, qui l'appréciait beaucoup, en fit le Directeur des Ponts de Paris. Launay réalisa ainsi le Pont des Arts, le Pont d'Iéna, le Pont du Louvre et le Pont d'Austerlitz.
Son œuvre la plus originale et la plus spectaculaire est la colonne Vendôme, que Napoléon lui avait commandée à la gloire de la Grande Armée. Elle fut inspirée à Jean-Baptiste Launay par la colonne Trajane de Rome. Elle est composée d'un noyau de maçonnerie de 44 mètres de hauteur revêtue d'une spirale de bronze fondue avec les 1250 canons pris à Austerlitz. Cette colonne représente des scènes militaires. Inaugurée en 1810, elle témoigne de l'habileté et de la précision de Launay.
Victime d'attaques et de jalousies, il laissa à d'autres la réalisation de certains de ses projets. Retiré à Savigny-sur-Orge (Essonne), il rédigea plusieurs ouvrages sur la fonte. On lui doit aussi une pompe à incendie et une pompe élévatrice. Il est enterré au cimetière de La Martinière à Savigny-sur-Orge.
Œuvre
- Manuel du fondeur sur tous métaux, Paris 1827, 2 volumes in 8°
Source
- Ch. Dezobry et Th. Bachelet, Dictionnaire Général de Biographie et d'Histoire.