Actions

« Jacques Le Campion (1809) » : différence entre les versions

De Wikimanche

(+ cat.)
Aucun résumé des modifications
Ligne 3 : Ligne 3 :
== Biographie ==
== Biographie ==


Fils de [[Jacques Le Campion (1767)|Jacques Le Campion]], président de la Chambre de commerce de Granville, Jacques-Edmond est armateur et fait fortune dans la [[pêche à la morue à Terre-Neuve]].  
Fils de [[Jacques Le Campion (1767)|Jacques Le Campion]], président de la Chambre de commerce de Granville, Jacques-Edmond est armateur et fait fortune dans la [[pêche à la morue à Terre-Neuve]] à la « la Terreneuvienne », société fondée en [[1840]] et possédant une flotte de 6 vapeurs et 33 voiliers.  


Il fonde la compagnie Le Campion et Théroude qui signe, en [[1854]] et le 13 janvier [[1855]], deux conventions avec le ministre de la Marine, pour le monopole de l'envoi de 3000 Indiens en Guadeloupe jusqu'en [[1857]], et 10000 à la Martinique jusqu'en [[1858]], comme main d'œuvre<ref>Christian Schnakenbourg, ''Histoire de l'industrie sucrière en Guadeloupe aux XIXe et XXe siècles : La transition post-esclavagiste, 1848-1883'', L'Harmattan, 2007</ref>. La société fusionne avec la Compagnie générale maritime des frères Pereire en [[1855]], devenue Compagnie générale transatlantique en [[1861]]<ref name=saugera>Eric Saugera, ''Bordeaux, port négrier'', Karthala éditions, 1995.</ref>.  
Il fonde la compagnie Le Campion et [[François Théroulde|Théroude]] qui signe, en [[1854]] et le 13 janvier [[1855]], deux conventions avec le ministre de la Marine, pour le monopole de l'envoi de 3000 Indiens en Guadeloupe jusqu'en [[1857]], et 10000 à la Martinique jusqu'en [[1858]], comme main d'œuvre<ref>Christian Schnakenbourg, ''Histoire de l'industrie sucrière en Guadeloupe aux XIXe et XXe siècles : La transition post-esclavagiste, 1848-1883'', L'Harmattan, 2007</ref>. La société fusionne avec la [[Compagnie générale maritime]] des frères Pereire en [[1855]], devenue Compagnie générale transatlantique en [[1861]]<ref name=saugera>Eric Saugera, ''Bordeaux, port négrier'', Karthala éditions, 1995.</ref>. Il en est administrateur.


Il est désigné comme maire de Granville en [[1841]] <ref name=RDM>« Tout sur la Manche », ''Revue du département de la Manche'', tome 29, n° 113-114-115, 1987. </ref>. Il reste en poste jusqu'en [[1848]]. Il est de nouveau désigné en [[1854]] <ref name=RDM/>. Il reste en poste jusqu'en [[1861]].
Il est désigné comme maire de Granville en [[1841]] <ref name=RDM>« Tout sur la Manche », ''Revue du département de la Manche'', tome 29, n° 113-114-115, 1987. </ref>. Il reste en poste jusqu'en [[1848]]. Il est de nouveau désigné en [[1854]] <ref name=RDM/>. Il reste en poste jusqu'en [[1861]].

Version du 22 mars 2012 à 11:40

Jacques Le Campion, né à Granville en 1809, est un homme politique et économique de la Manche

Biographie

Fils de Jacques Le Campion, président de la Chambre de commerce de Granville, Jacques-Edmond est armateur et fait fortune dans la pêche à la morue à Terre-Neuve à la « la Terreneuvienne », société fondée en 1840 et possédant une flotte de 6 vapeurs et 33 voiliers.

Il fonde la compagnie Le Campion et Théroude qui signe, en 1854 et le 13 janvier 1855, deux conventions avec le ministre de la Marine, pour le monopole de l'envoi de 3000 Indiens en Guadeloupe jusqu'en 1857, et 10000 à la Martinique jusqu'en 1858, comme main d'œuvre[1]. La société fusionne avec la Compagnie générale maritime des frères Pereire en 1855, devenue Compagnie générale transatlantique en 1861[2]. Il en est administrateur.

Il est désigné comme maire de Granville en 1841 [3]. Il reste en poste jusqu'en 1848. Il est de nouveau désigné en 1854 [3]. Il reste en poste jusqu'en 1861.

Il est élu conseiller général du canton de Brécey en 1852 [3].

Il est membre honoraire de la Société d'archéologie de littérature, science et arts d'Avranches[4].

Notes et références

  1. Christian Schnakenbourg, Histoire de l'industrie sucrière en Guadeloupe aux XIXe et XXe siècles : La transition post-esclavagiste, 1848-1883, L'Harmattan, 2007
  2. Eric Saugera, Bordeaux, port négrier, Karthala éditions, 1995.
  3. 3,0 3,1 et 3,2 « Tout sur la Manche », Revue du département de la Manche, tome 29, n° 113-114-115, 1987.
  4. Mémoires de la société d'archéologie, de la littérature, sciences et arts d'Avranches, volume 2, 1859.