Actions

Jacques Esnée

De Wikimanche

Jacques Esnée, né à Belval le 24 février 1940, est une personnalité économique de la Manche.

Fils d'agriculteurs[1], il grandit à Belval [2].

Placé en apprentissage chez un charcutier par ses parents, il vit sa première expérience professionnelle en 1958, en vendant dans les fermes les yaourts produits par son beau-frère[2].

En 1962, à Port-en-Bessin (Calvados), il crée, avec son beau-frère Guy Dupont, une petite entreprise de distribution de produits laitiers [2].

En 1965, il ouvre à Saint-Martin-des-Entrées (Calvados), la société Janjac, avec cinq employés [2]. L'entreprise déménage en 1973 dans la même commune pour des locaux plus grands [2]. Il achète un brevet japonais pour être le premier à commercialiser les yaourts au bifidus, en France[1]. En 1988, Janjac, qui produit 1,5 million de yaourts par jour et emploie 500 personnes, rejoint le groupe Perrier, puis passe sous le contrôle de Lactalis en 1992[2].

Jacques Esnée, lui, crée en 1975, une société de distribution de charcuterie, qui prend le nom de Frial au début des années 1980 [2] et se diversifie, employant 180 salariés à la fin des années 1980[1]. Frial est revendue en 2008[1].

En 1981, Jacques Esnée ouvre un hôtel à Rouen (Seine-Maritime), premier d'une société, la SD2P, qui en compte une centaine, dont le prestigieux hôtel parisien Lancaster (acheté en 2012) [2]. Il investit également dans une société de matériel médical et crée trois usines. Il entre au capital du Stade Malherbe de Caen en 2000[1].

En 2013, Jacques Esnée écrit le récit de sa vie dans un livre intitulé Une vie à entreprendre, aux éditions Corlet [2].

Il habite Vaux-sur-Seulles (Calvados) et passe ses hivers à Cannes (Alpes-Maritimes) [2]. En 2016, le magazine Challenges le classe avec son fils 125e fortune de France avec un patrimoine estimé de 550 millions d'Euros[3].

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 et 1,4 « Jacques Esnée, entrepreneur normand », La Manche libre, 29 juin 2013.
  2. 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6 2,7 2,8 et 2,9 Benoît Lascoux, « L'empire de Jacques Esnée doit tout au yaourt », Ouest-France, 13 juin 2013.
  3. Challenges.fr