« Hugues d'Avranches » : différence entre les versions
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En [[1065]], il fonde l'abbaye de Saint-Sever <ref name=DNM>David Nicolas-Méry, ''Avranches, capitale du pays du Mont-Saint-Michel'', éd. Orep, 2011, p. 36. </ref>. | En [[1065]], il fonde l'abbaye de Saint-Sever <ref name=DNM>David Nicolas-Méry, ''Avranches, capitale du pays du Mont-Saint-Michel'', éd. Orep, 2011, p. 36. </ref>. | ||
Peu après la bataille d'Hastings en [[1066]], il gagne l'Angleterre et se met au service de Guillaume le Conquérant. Il s'installe au château de Tutbury (Staffordshire) et pacifie la région. Vers [[1070]], il reçoit le comté de Chester et le titre qui va avec, en échange des terres de Tutbury. Le roi Guillaume lui est reconnaissant de ses services et lui donne de nombreux domaines. Lors de la rédaction du ''Domesday Book''en [[1086]], il est l'un des douze plus riches barons du royaume : il possède 72 seigneuries situées dans douze provinces et un grand nombre de manoirs <ref name=DNM/>. | Peu après la bataille d'Hastings en [[1066]], il gagne l'Angleterre et se met au service de Guillaume le Conquérant. Il s'installe au château de Tutbury (Staffordshire) et pacifie la région. Vers [[1070]], il reçoit le comté de Chester et le titre qui va avec, en échange des terres de Tutbury. Le roi Guillaume lui est reconnaissant de ses services et lui donne de nombreux domaines. Lors de la rédaction du ''Domesday Book'' en [[1086]], il est l'un des douze plus riches barons du royaume : il possède 72 seigneuries situées dans douze provinces et un grand nombre de manoirs <ref name=DNM/>. | ||
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Le chroniqueur normand Orderic Vital dresse de lui ce portrait peu flatteur : « Il n'était pas libéral mais prodigue [...]. Il ne gardait aucune mesure ni pour donner, ni pour recevoir ; journellement il dévastait ses biens et favorisait beaucoup plus les oiseleurs et les chasseurs que les cultivateurs et les prêtres [...]. Il se livrait sans retenue à tous les plaisirs charnels » <ref>Orderic Vital, ''Histoire de Normandie'', éd. Guizot, 1826, tome 2, p. 211 et tome 3, p. 12. </ref>. Il est tellement gros à la fin de sa vie qu'il peut à peine marcher. | Le chroniqueur normand Orderic Vital dresse de lui ce portrait peu flatteur : « Il n'était pas libéral mais prodigue [...]. Il ne gardait aucune mesure ni pour donner, ni pour recevoir ; journellement il dévastait ses biens et favorisait beaucoup plus les oiseleurs et les chasseurs que les cultivateurs et les prêtres [...]. Il se livrait sans retenue à tous les plaisirs charnels » <ref>Orderic Vital, ''Histoire de Normandie'', éd. Guizot, 1826, tome 2, p. 211 et tome 3, p. 12. </ref>. Il est tellement gros à la fin de sa vie qu'il peut à peine marcher. | ||
Version du 21 juillet 2013 à 17:44
Hugues d'Avranches, dit aussi Hugues le Loup, né vers 1047, mort à Chester (Angleterre) le 27 juillet 1101, est une personnalité politique et militaire de la Manche.
C'est l'un des grands barons anglo-normands d'Angleterre.
Biographie
Il est le fils de Richard Goz, vicomte d'Avranches, et d'Emma de Conteville, peut-être la demi-sœur de Guillaume le Conquérant.
En 1065, il fonde l'abbaye de Saint-Sever [1].
Peu après la bataille d'Hastings en 1066, il gagne l'Angleterre et se met au service de Guillaume le Conquérant. Il s'installe au château de Tutbury (Staffordshire) et pacifie la région. Vers 1070, il reçoit le comté de Chester et le titre qui va avec, en échange des terres de Tutbury. Le roi Guillaume lui est reconnaissant de ses services et lui donne de nombreux domaines. Lors de la rédaction du Domesday Book en 1086, il est l'un des douze plus riches barons du royaume : il possède 72 seigneuries situées dans douze provinces et un grand nombre de manoirs [1].
À la mort de son père en 1071, il hérite du titre de vicomte d'Avranches en 1071.
Il se marie en 1093 avec Ermentrude de Clermont-en-Beauvaisis (ca 1065-1119), qui lui donne un fils, Richard d'Avranches (1093-1120). Il a également deux enfants illégitimes connus, Robert et Othoël, mort dans le naufrage de la Blanche-Nef en 1120.
Il meurt à l'abbaye Sainte-Walburge à Chester, où il s'est retiré quelques jours avant sa mort [1].
et plusieurs ebnfants illégistimes.
Le chroniqueur normand Orderic Vital dresse de lui ce portrait peu flatteur : « Il n'était pas libéral mais prodigue [...]. Il ne gardait aucune mesure ni pour donner, ni pour recevoir ; journellement il dévastait ses biens et favorisait beaucoup plus les oiseleurs et les chasseurs que les cultivateurs et les prêtres [...]. Il se livrait sans retenue à tous les plaisirs charnels » [2]. Il est tellement gros à la fin de sa vie qu'il peut à peine marcher.