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L''''hôtel de Grandval-Caligny''' est un monument de la [[Manche]], ancien hôtel particulier, sis au 32 rue des Religieuses, à [[Valognes]].
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L''''hôtel de Grandval-Caligny''' est un monument de la [[Manche]], ancien hôtel particulier, sis à [[Valognes]].


== Historique ==
== Historique ==
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Construit à la fin du XVII{{e}} siècle ou au début du XVIII{{e}} siècle <ref name=valognes>« Les monuments », site officiel de la mairie de Valognes [http://www.mairie-valognes.fr/web/les_monuments.html ''(lire en ligne)'']. </ref>, par Adrien Morel, écuyer, sieur de Saint-Cyr<ref>Maud Fauvel, ''Jules Barbey d'Aurevilly L'Hôtel Grandval-Caligny'', Editions Plume de Feux, 2008.</ref> ou par son fils [[Adrien Morel de Courcy]], gouverneur de Valognes, l'hôtel est agrandi d'un pavillon latéral par le gendre de ce dernier, [[Anténor-Louis Hue de Caligny de Cruyningham]], vers le milieu du XVIII{{e}} siècle. Il conserve le nom de la famille de Caligny, et de Michel Bauquet de Grandval, époux de Rose Henriette Hüe de Caligny, fille d'Anténor Guillaume Hüe de Caligny, et petite-fille d'Anténor-Louis <ref>Pierre Leberruyer, ''Images de Valognes'', Coutances, 1963.</ref>.


Construit par [[Adrien Morel de Courcy]] (né à Valognes le 26 avril 1670, y décédé le 20 juin 1752), gouverneur de Valognes, au début du XVIII{{e}} siècle, il est agrandi d'un pavillon latéral par son gendre, [[Anténor-Louis Hue de Caligny de Cruyningham]] (marié à Valognes le 24 mai 1745, y décédé le 4 avril 1772). Il conserve le nom de la famille de Caligny, et de Michel Bauquet de Grandval, époux de Rose Henriette Hüe de Caligny, fille d'Anténor Guillaume Hüe de Caligny, et petite-fille d'Anténor-Louis<ref>Pierre Leberruyer, ''Images de Valognes'', Coutances, 1963</ref>.
Il est acheté en [[1877]] par P. Le Maréchal, propriétaire du [[Grand hôtel du Louvre (Valognes)|Grand hôtel du Louvre]] voisin <ref>Jules Barbey d'Aurevilly, ''Correspondance générale'', tome VII, éd. Les Belles lettres, Paris, 1987, note ajoutée postérieurement page 103. </ref>.
 
Il possède un jardin à la française.


Vu qu'une plaque ancrée à l'hôtel indique ''naquit ici Adrien Morel de Courcy le 26 avril 1670'', qui est fils de Adrien Morel, et que les parties les plus anciennes sont considérées comme étant du XVII{{e}} siècle (dans sa fin), ce serait plutôt Adrien Morel, père, le fondateur de l'hôtel, à moins que Adrien Morel, fils, ait entrepris très jeune la construction de l'édifice, et qu'il soit né ici dans une construction primitive.
Un musée y est temporairement installé à la fin du XIX{{e}} siècle <ref name=adam/>.


[[Jules Barbey d'Aurevilly]] loue chaque été et automne l'appartement du premier étage avec quatre vastes chambres de [[1872]] jusqu'au 6 décembre [[1887]]. Dormant dans le lit de son père, il dispose le buste de sa grand-tante sur la cheminée monumentale, le ''Buste-Jaune''<ref>Abbé J.L. Adam, ''Quelques notes sur Valognes''. Cherbourg : Impr. Emile Le Maout, 1905</ref>.  
Ses façades et toitures donnant sur la rue, sa cour et le jardin, ainsi que le mur de la cour avec ses deux étages à balustrades et l'escalier intérieur avec sa rampe en fer forgé sont inscrits à l'inventaire des monuments historiques le [[21 septembre]] [[1982]] <ref name=merimee>{{mérimée|PA00110630}}</ref>.


Il possède un jardin à la française.
==Jules Barbey d'Aurevilly==


Un musée y est temporairement installé à la fin du XIX{{e}} siècle.
[[Fichier:Valognes - Hôtel Grandval-Caligny (2).JPG|thumb|Balustrades.]]


Ses façades et toitures donnant sur la rue, sa cour et le jardin, ainsi que le mur de la cour avec ses deux étages à balustrades et l'escalier intérieur avec sa rampe en fer forgé sont inscrits à l'inventaire des monuments historiques le 21 septembre [[1982]].
[[Jules Barbey d'Aurevilly]] loue chaque été et automne l'appartement du premier étage avec quatre vastes chambres de [[1872]] jusqu'au [[6 décembre]] [[1887]]. Dormant dans le lit de son père, il dispose le buste de sa grand-tante sur la cheminée monumentale, le ''Buste-Jaune'' <ref name=adam>Abbé J. L. Adam, ''Quelques notes sur Valognes''. Cherbourg : Impr. Émile Le Maout, 1905.</ref>. C'est là qu'il met la dernière main à son roman ''[[Les Diaboliques]]'' ([[1874]]) <ref>« Guide Barbey en Cotentin », ''Hellequin'', n° 3-4-5, 1975-1976, p. 36. </ref>.


== Notes et références ==
==Situation==
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==Bibliographie==
==Bibliographie==
* Maud Fauvel, ''Jules Barbey d'Aurevilly et l'Hôtel de Grandval-Caligny'', Éd. Plume de feux, 2008  
* [[Maud Fauvel]], ''Jules Barbey d'Aurevilly et l'Hôtel de Grandval-Caligny'', éd. Plume de feux, 2008  
* Maud Fauvel, « Un hôtel valognais un peu particulier : L'hôtel de Grandval-Caligny (XVII{{e}}-XVIII{{e}} siècle) », ''[[Vikland]]'', n° 17, 2016
 
{{Notes et références}}
 
==Liens internes==
* [[:Catégorie:Hôtel de Grandval-Caligny (image)|Galerie d'images]]
* [[Famille Hüe de Caligny]]
* [[Liste des monuments de Valognes]]


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Dernière version du 17 octobre 2023 à 09:54

Hôtel de Grandval-Caligny.

L'hôtel de Grandval-Caligny est un monument de la Manche, ancien hôtel particulier, sis à Valognes.

Historique

Plaque commémorative.

Construit à la fin du XVIIe siècle ou au début du XVIIIe siècle [1], par Adrien Morel, écuyer, sieur de Saint-Cyr[2] ou par son fils Adrien Morel de Courcy, gouverneur de Valognes, l'hôtel est agrandi d'un pavillon latéral par le gendre de ce dernier, Anténor-Louis Hue de Caligny de Cruyningham, vers le milieu du XVIIIe siècle. Il conserve le nom de la famille de Caligny, et de Michel Bauquet de Grandval, époux de Rose Henriette Hüe de Caligny, fille d'Anténor Guillaume Hüe de Caligny, et petite-fille d'Anténor-Louis [3].

Il est acheté en 1877 par P. Le Maréchal, propriétaire du Grand hôtel du Louvre voisin [4].

Il possède un jardin à la française.

Un musée y est temporairement installé à la fin du XIXe siècle [5].

Ses façades et toitures donnant sur la rue, sa cour et le jardin, ainsi que le mur de la cour avec ses deux étages à balustrades et l'escalier intérieur avec sa rampe en fer forgé sont inscrits à l'inventaire des monuments historiques le 21 septembre 1982 [6].

Jules Barbey d'Aurevilly

Balustrades.

Jules Barbey d'Aurevilly loue chaque été et automne l'appartement du premier étage avec quatre vastes chambres de 1872 jusqu'au 6 décembre 1887. Dormant dans le lit de son père, il dispose le buste de sa grand-tante sur la cheminée monumentale, le Buste-Jaune [5]. C'est là qu'il met la dernière main à son roman Les Diaboliques (1874) [7].

Situation

Il est au 32, 34 et 34bis rue des Religieuses.

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Bibliographie

  • Maud Fauvel, Jules Barbey d'Aurevilly et l'Hôtel de Grandval-Caligny, éd. Plume de feux, 2008
  • Maud Fauvel, « Un hôtel valognais un peu particulier : L'hôtel de Grandval-Caligny (XVIIe-XVIIIe siècle) », Vikland, n° 17, 2016

Notes et références

  1. « Les monuments », site officiel de la mairie de Valognes (lire en ligne).
  2. Maud Fauvel, Jules Barbey d'Aurevilly L'Hôtel Grandval-Caligny, Editions Plume de Feux, 2008.
  3. Pierre Leberruyer, Images de Valognes, Coutances, 1963.
  4. Jules Barbey d'Aurevilly, Correspondance générale, tome VII, éd. Les Belles lettres, Paris, 1987, note ajoutée postérieurement page 103.
  5. 5,0 et 5,1 Abbé J. L. Adam, Quelques notes sur Valognes. Cherbourg : Impr. Émile Le Maout, 1905.
  6. « Notice n°PA00110630 », base Mérimée (architecture), médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine, ministère de la Culture.
  7. « Guide Barbey en Cotentin », Hellequin, n° 3-4-5, 1975-1976, p. 36.

Liens internes