« Guillaume de Saint-Pair » : différence entre les versions
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Guillaume est, selon Eugène de Beaurepaire, « le premier poète roman qui soit venu d'une manière certaine illustrer le Mont-Saint-Michel, et, par une coïncidence remarquable, c'est au moment où l'éclat historique de ce monastère s'élève avec Robert à son point le plus élevé, que Guillaume de Saint-Pair compose cette œuvre correcte qui rappelle les meilleures traditions de l'école Normande et témoigne, au point de vue de la langue, de l'état avancé des études au Mont-Saint-Michel ». | Guillaume est, selon Eugène de Beaurepaire, « le premier poète roman qui soit venu d'une manière certaine illustrer le Mont-Saint-Michel, et, par une coïncidence remarquable, c'est au moment où l'éclat historique de ce monastère s'élève avec Robert à son point le plus élevé, que Guillaume de Saint-Pair compose cette œuvre correcte qui rappelle les meilleures traditions de l'école Normande et témoigne, au point de vue de la langue, de l'état avancé des études au Mont-Saint-Michel ». | ||
==Bibliographie== | |||
* Françoise Vieillard, « Deux historiens normands du XII{{e}} siècle, Guillaume de Saint-Pair et Wace », ''[[Revue de l'Avranchin et du Pays de Granville]]'', t. 78, 2001, p. 325-352. | |||
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Version du 9 mai 2020 à 10:09
Guillaume de Saint-Pair, né probablement à Saint-Pair-sur-Mer vers 1140, est une personnalité catholique et poète de la Manche.
Moine au Mont-Saint-Michel sous l'abbatiat de Robert de Torigni, il écrit vers 1180 le Roman du Mont-Saint-Michel, trilogie adressée à un archevêque. Cette « longue chronique rimée dont il nous reste 3790 vers » est publié pour la première fois par Eugène de Robillard de Beaurepaire à Caen, en 1856.
Guillaume est, selon Eugène de Beaurepaire, « le premier poète roman qui soit venu d'une manière certaine illustrer le Mont-Saint-Michel, et, par une coïncidence remarquable, c'est au moment où l'éclat historique de ce monastère s'élève avec Robert à son point le plus élevé, que Guillaume de Saint-Pair compose cette œuvre correcte qui rappelle les meilleures traditions de l'école Normande et témoigne, au point de vue de la langue, de l'état avancé des études au Mont-Saint-Michel ».
Bibliographie
- Françoise Vieillard, « Deux historiens normands du XIIe siècle, Guillaume de Saint-Pair et Wace », Revue de l'Avranchin et du Pays de Granville, t. 78, 2001, p. 325-352.