« François André de Boisandré » : différence entre les versions
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François Adrien Marie '''André de Boisandré''', {{date naissance|27|11|1859|Fresville}} | '''François''' Adrien Marie '''André de Boisandré''', {{date naissance|27|11|1859|Fresville}} <ref name=EC1>[http://www.archives-manche.fr/ark:/57115/a011288085769oMrqdS/c5f7895918 - Acte de naissance n° 50 - Page 186/270].</ref> et {{date décès|17|8|1910|Paris}}, est un journaliste, essayiste et homme politique de la [[Manche]]. | ||
== Biographie == | |||
Il étudie au [[Collège de l'Abbaye (Montebourg)|collège ecclésiastique]] de [[Montebourg]], puis à l'École des Chartes (arrêté du 22 novembre 1878), et à la Faculté de Droit, d'où il sort licencié. | |||
Il | Il entre au ''Pilori'' en [[1887]], puis compte parmi les premiers à répondre à l'appel lancé par Drumont dans ''La France Juive'' <ref> ''La Libre Parole'', 26 avril 1902. </ref>. « Pendant dix-sept années, il publia tous les jours, à côté des articles de Drumont, des entrefilets substantiels, documentés, où la vigueur de l'attaque n'avait d'égale que la lumineuse clarté du style. » <ref> « Mort de M. de Boisandré », ''L'Action française'', 17 août 1910. </ref>. Il collabore à ''La Libre parole'' dès sa fondation, y développe son antisémitisme et ses positions antidreyfusardes. Il publie plusieurs ouvrages sur ces mêmes thèmes. | ||
Il est candidat du parti antisémite à [[Valognes]] aux [[Élections législatives de 1902 dans la Manche|élections législatives de 1902]] contre le républicain [[Jean Villault-Duchesnois]] qui est réélu facilement avec | Il est candidat du parti antisémite à [[Valognes]] aux [[Élections législatives de 1902 dans la Manche|élections législatives de 1902]] contre le républicain [[Jean Villault-Duchesnois]] qui est réélu facilement avec {{nombre|9375}} voix contre {{nombre|4884}} à Boisandré. | ||
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Il est à l'initiative du comité pour la création du buste de [[Jules Barbey d'Aurevilly]] à [[Saint-Sauveur-le-Vicomte]]. Il est également à l'origine d'une campagne de presse contre son compatriote, l'évêque [[Albert Le Nordez]]. | Il est à l'initiative du comité pour la création du buste de [[Jules Barbey d'Aurevilly]] à [[Saint-Sauveur-le-Vicomte]]. Il est également à l'origine d'une campagne de presse contre son compatriote, l'évêque [[Albert Le Nordez]]. | ||
Il meurt en 1910 d'un empoisonnement du sang, âgé de 50 ans. Ses obsèques ont lieu à Paris. Une seconde cérémonie | Il meurt en 1910 d'un empoisonnement du sang qui le rongeait depuis trois ans, âgé de 50 ans. Ses obsèques ont lieu à Paris. Une seconde cérémonie a lieu en l'[[Église Saint-Martin (Fresville)|église Saint-Martin]] de Fresville, où il est enterré. | ||
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François Adrien Marie André de Boisandré, né à Fresville le 27 novembre 1859 [1] et mort à Paris le 17 août 1910, est un journaliste, essayiste et homme politique de la Manche.
Biographie
Il étudie au collège ecclésiastique de Montebourg, puis à l'École des Chartes (arrêté du 22 novembre 1878), et à la Faculté de Droit, d'où il sort licencié.
Il entre au Pilori en 1887, puis compte parmi les premiers à répondre à l'appel lancé par Drumont dans La France Juive [2]. « Pendant dix-sept années, il publia tous les jours, à côté des articles de Drumont, des entrefilets substantiels, documentés, où la vigueur de l'attaque n'avait d'égale que la lumineuse clarté du style. » [3]. Il collabore à La Libre parole dès sa fondation, y développe son antisémitisme et ses positions antidreyfusardes. Il publie plusieurs ouvrages sur ces mêmes thèmes.
Il est candidat du parti antisémite à Valognes aux élections législatives de 1902 contre le républicain Jean Villault-Duchesnois qui est réélu facilement avec 9 375 voix contre 4 884 à Boisandré.
Il est l'auteur de plusieurs brochures publiées par la Librairie antisémite, telles que le Petit catéchisme antijuif (1899), réédité plusieurs fois et notamment en 1942, pendant l'occupation allemande, Napoléon antisémite (1900), et Socialistes et juifs.
Il est à l'initiative du comité pour la création du buste de Jules Barbey d'Aurevilly à Saint-Sauveur-le-Vicomte. Il est également à l'origine d'une campagne de presse contre son compatriote, l'évêque Albert Le Nordez.
Il meurt en 1910 d'un empoisonnement du sang qui le rongeait depuis trois ans, âgé de 50 ans. Ses obsèques ont lieu à Paris. Une seconde cérémonie a lieu en l'église Saint-Martin de Fresville, où il est enterré.
Notes et références
- ↑ - Acte de naissance n° 50 - Page 186/270.
- ↑ La Libre Parole, 26 avril 1902.
- ↑ « Mort de M. de Boisandré », L'Action française, 17 août 1910.