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Le '''fort Saint-Martin''' est une fortification militaire déclassée, sis à [[Saint-Germain-des-Vaux]]. Propriété de l'APSM qui y organise des colonies l'été, il est possible de le louer.
Le '''fort Saint-Martin''' est une fortification militaire déclassée, sis à [[Saint-Germain-des-Vaux]].  


== Historique ==
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Durant la [[Seconde Guerre mondiale]], les Allemands occupe le fort, qui est remis en état à la Libération par l'abbé Chapellier, laissant comme témoignage les graffitis représentant l'aigle allemand. Les jeunes dSainte-Mélanie reprennent possession des lieux en été, puis cèdent leur place dans les années 1970 par des religieuses qui en font leur maison de repos.
Durant la [[Seconde Guerre mondiale]], les Allemands occupe le fort, qui est remis en état à la Libération par l'abbé Chapellier, laissant comme témoignage les graffitis représentant l'aigle allemand. Les jeunes dSainte-Mélanie reprennent possession des lieux en été, puis cèdent leur place dans les années 1970 par des religieuses qui en font leur maison de repos.
Elle demeure aujourd'hui propriété de l'APSM qui y organise des colonies l'été, et l'ouvre à la location.


== Notes et références ==
== Notes et références ==
<references />
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== Lien externe ==
* [http://www.fort-saint-martin.org/ site des Amis du Fort Saint-Martin]


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Version du 6 juin 2012 à 11:39

Le fort Saint-Martin est une fortification militaire déclassée, sis à Saint-Germain-des-Vaux.

Historique

Sur la pointe occidentale qui ferme l'anse Saint-Martin, on élève une rotonde en 1520[1] ou durant la Guerre de Sept Ans (milieu du XVIIIe siècle)[2]. Le fin appareillage des pierres et l'absence de boulins, empêche tous points d'accroche pour l'escalader. L'épaisseur du mur, sans saillants ni créneaux, et le chainage des pierres rendent l'enceinte semi-circulaire à l'épreuve de l'artillerie. Deux canons de 24 livres sur affût armaient la banquette[2].

A l'intérieur de l'enceinte, un corps de garde vouté en pierres et de plein cintre, permettait d'abriter six hommes dans deux pièces communiquant par une porte en plein cintre, avec une cheminée dans une seule. Semblable au corps de garde de Jardeheu, il a été modifié en 1806 par l'agrandissement des ouvertures occidentales. Les deux pièces sont désormais indépendantes[2].

En 1806, le vieux fort défend la côte d'une frégate anglaise, la Minerve qui, touchait par un boulet rouge, s'échoue sur la digue est du port Racine.

En 1855, l'emsemble est complété par un rempart à trois ou quatre canons à l'ouest, et un nouveau fort à l'est, avec un rempart en pierre recouvert de terre et une poudrière au centre protégée par une forte levée de terre[1]. Bâtiment rectangulaire, il possède à l'est une entrée monumentale précédé d'un pont-levis, donnant accès à un rez-de-chaussée de dix pièces éclairées par huit demi-fenêtres et des meurtrières[3].Il était armé par six obusiers de 3,8 kg. Désarmé en août 1898, car trop bas pour les nouvelles techniques militaires, ce fort est vendu au Saint-Germagnais Eugène Trigan, avec 5 hectares de terre.

En 1913, le vieux fort est loué par le patronage Sainte-Mélanie de Paris, mené par l'aumonier Jean Roubinet. La Première Guerre mondiale éclate l'été suivant, et les colons de la communauté s'y installele temps d'un été en 1919. Le patronage acquiert le fort en 1923 et lui ajoute un étage entre 1929 et 1930, pour acceuillir cent jeunes. L'abbé Lacointe, futur évêque de Beauvais, succède à l'abbé Roubinet.

Le magasin à poudre à voûte ogivale a été transformé en chapelle, avec une facade dotée d'un clocheton en béton, datant des années 1930, et une porte au nord devenue fenêtre.

Durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands occupe le fort, qui est remis en état à la Libération par l'abbé Chapellier, laissant comme témoignage les graffitis représentant l'aigle allemand. Les jeunes dSainte-Mélanie reprennent possession des lieux en été, puis cèdent leur place dans les années 1970 par des religieuses qui en font leur maison de repos.

Elle demeure aujourd'hui propriété de l'APSM qui y organise des colonies l'été, et l'ouvre à la location.

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 Notice historique, association des Amis du Fort Saint-Martin (?)
  2. 2,0 2,1 et 2,2 Guillaume de Monfreid, Trésors de la Hague : guide de découverte, Cherbourg, Isoète, 2003.
  3. Affiche de la vente aux enchères publique du nouveau fort et du vieux fort par la direction générale de l'Enregistrement, des domaines et du timbre, 1898.

Lien externe

49°42′56.22″N 1°53′47.38″W49.7156167, -1.8964944