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« Charles Galuski » : différence entre les versions

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==Un défricheur malheureux==
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Cet avocat parisien d'origine polonaise, qui n’exerça jamais, vient se fixer en [[1880]] à [[Créances]], dont il est maire de [[1881]] à [[1895]] et où il construit le château de la Lande, plus connu aujourd’hui sous le nom de « Château Blanc » <ref name=dico> René Gautier (dir.), ''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 1, Éditions Eurocibles, 2001. </ref>. Il est élu conseiller général du [[canton de Lessay]] en [[1886]] <ref name=RDM1> « Tout sur la Manche », ''Revue du département de la Manche'', tome 29, n° 113-114-115, 1987. </ref>. Il reste en poste jusqu'en [[1889]] <ref name=RDM1/>. Républicain anticlérical, il créé plusieurs polémiques, en se confrontant notamment au curé de la paroisse, [[Jean-Baptiste Adam (1844)|Jean-Baptiste Adam]].
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Il achète quelque sept cents hectares, principalement à [[La Feuillie]], qu’il entreprend de défricher pour les mettre en culture et pour y planter des pins maritimes <ref name=dico/>. Mais cette entreprise se solde par une faillite qui aboutit à la saisie de sa propriété l’année de sa mort <ref name=dico/>.  
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Dernière version du 7 août 2023 à 20:48

Louis Charles Galuski, né à Paris le 25 janvier 1817 et mort en 1903, est une personnalité politique de la Manche, avocat de profession.

Un défricheur malheureux

Cet avocat parisien d'origine polonaise, qui n’exerça jamais, vient se fixer en 1880 à Créances, dont il est maire de 1881 à 1895 et où il construit le château de la Lande, plus connu aujourd’hui sous le nom de « Château Blanc » [1]. Il est élu conseiller général du canton de Lessay en 1886 [2]. Il reste en poste jusqu'en 1889 [2]. Républicain anticlérical, il crée plusieurs polémiques, en se confrontant notamment au curé de la paroisse, Jean-Baptiste Adam.

Il achète quelque sept cents hectares, principalement à La Feuillie, qu’il entreprend de défricher pour les mettre en culture et pour y planter des pins maritimes [1]. Mais cette entreprise se solde par une faillite qui aboutit à la saisie de sa propriété l’année de sa mort [1].

Charles Galuski est aussi un homme de lettres et un helléniste distingué qui traduisit de nombreuses œuvres grecques. Proche d'Alexandre de Humboldt, il traduit son ouvrage Cosmos.

Son fils, Marcel Galuski, est avocat à Coutances.

Ouvrages

  • Fénelon - Dialogues des morts, avec S. Roger, éd. Dezobry et E. Magdeleine, 1854.
  • Alexander von Humboldt, Cosmos - Essai d'une description physique du monde (traduction), 1859.
  • Georg Friedrich Schoemann, Antiquités grecques (traduction), éd. A. Picard, 1884.

Notes et références

  1. 1,0 1,1 et 1,2 René Gautier (dir.), Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 1, Éditions Eurocibles, 2001.
  2. 2,0 et 2,1 « Tout sur la Manche », Revue du département de la Manche, tome 29, n° 113-114-115, 1987.

Article connexe