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'''Charles Carpentier''', né à [[Tirepied]], le [[14 novembre]] [[1818]], mort à Paris le [[22 juillet]] [[1887]], est une personnalité judiciaire et écrivain de la [[Manche]].
'''Charles Carpentier''', né à [[Tirepied]] le [[14 novembre]] [[1818]], mort à Paris le [[22 juillet]] [[1887]], est une personnalité judiciaire et écrivain de la [[Manche]].


== Biographie ==
== Biographie ==


Né dans le village de La Rue, à Tirepied, il est avocat général à [[Avranches]] en [[1840]] puis procureur à [[Saint-Lô]] de [[1848]] à [[1849]]. Il quitte ensuite la Manche pour plusieurs postes de procureurs, puis est procureur général à Douai en [[1852]]. Sa carrière l'amène finalement à Pars, comme avocat général ([[1855]]), juge ([[1876]]), et conseiller à la Cour d'appel (1881).
Né dans le village de La Rue, à Tirepied, il est avocat général à [[Avranches]] en [[1840]] puis procureur à [[Saint-Lô]] de [[1848]] à [[1849]]. Il quitte ensuite la Manche pour plusieurs postes de procureurs, puis est procureur général à Douai en [[1852]]. Sa carrière l'amène finalement à Paris, comme avocat général ([[1855]]), juge ([[1876]]), et conseiller à la Cour d'appel (1881).


Il est membre de la [[Société d'archéologie d'Avranches, Mortain et Granville]], où il s'exprime plus particulièrement sur l'Antiquité.
Il est membre de la [[Société d'archéologie d'Avranches, Mortain et Granville]], où il s'exprime plus particulièrement sur l'Antiquité.


Opposant à la peine de mort, position développée dans ''La Peine de mort devant l'Eglise et devant l'Evangile'', il publie plusieurs ouvrages de droit (dont ''Études de législations comparées'', 1866-1876). Il livre aussi des œuvres de créations, dont une nouvelle, ''La Destinée'' (1847), un recueil de poèmes, ''Résignation et foi, souvenirs de Rocheplate'' (1847).  
Opposant à la peine de mort, position développée dans ''La Peine de mort devant l'Église et devant l'Évangile'', il publie plusieurs ouvrages de droit (dont ''Études de législations comparées'', [[1866]]-[[1876]]). Il livre aussi des œuvres de créations, dont une nouvelle, ''La Destinée'' ([[1847]]), un recueil de poèmes, ''Résignation et foi, souvenirs de Rocheplate'' ([[1847]]).  


En 1886, il publie ''Une Ville souterraine'', roman de science-fiction dans lequel il situe dans l'[[Avranchin]], sur le plateau du Châtellier, une civilisation survivante de la Rome impériale. Il serait le premier Français à imaginer la survivance d'une cité romaine, comme Camille Audigier en [[1935]] qui la situe en Auvergne dans ''La Révolte des volcans''.  
En [[1886]], il publie ''Une ville souterraine'', roman de science-fiction dans lequel il situe dans l'[[Avranchin]], sur le plateau du Châtellier, une civilisation survivante de la Rome impériale. Il serait le premier Français à imaginer la survivance d'une cité romaine, comme Camille Audigier en [[1935]] qui la situe en Auvergne dans ''La Révolte des volcans''.  


Il est enterré à Tirepied, où sa femme continue à vivre, au village de La Rue.
Il est enterré à Tirepied, où sa femme continue à vivre, au village de La Rue.

Version du 14 janvier 2016 à 20:50

Charles Carpentier, né à Tirepied le 14 novembre 1818, mort à Paris le 22 juillet 1887, est une personnalité judiciaire et écrivain de la Manche.

Biographie

Né dans le village de La Rue, à Tirepied, il est avocat général à Avranches en 1840 puis procureur à Saint-Lô de 1848 à 1849. Il quitte ensuite la Manche pour plusieurs postes de procureurs, puis est procureur général à Douai en 1852. Sa carrière l'amène finalement à Paris, comme avocat général (1855), juge (1876), et conseiller à la Cour d'appel (1881).

Il est membre de la Société d'archéologie d'Avranches, Mortain et Granville, où il s'exprime plus particulièrement sur l'Antiquité.

Opposant à la peine de mort, position développée dans La Peine de mort devant l'Église et devant l'Évangile, il publie plusieurs ouvrages de droit (dont Études de législations comparées, 1866-1876). Il livre aussi des œuvres de créations, dont une nouvelle, La Destinée (1847), un recueil de poèmes, Résignation et foi, souvenirs de Rocheplate (1847).

En 1886, il publie Une ville souterraine, roman de science-fiction dans lequel il situe dans l'Avranchin, sur le plateau du Châtellier, une civilisation survivante de la Rome impériale. Il serait le premier Français à imaginer la survivance d'une cité romaine, comme Camille Audigier en 1935 qui la situe en Auvergne dans La Révolte des volcans.

Il est enterré à Tirepied, où sa femme continue à vivre, au village de La Rue.