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'''Charles-Théophile Féret''', né à Sotteville (Seine-Maritime) {{date naissance|9|10|1858}}, mort à Colombes (Hauts-de-Seine) {{date décès|9|8|1928}}, est une personnalité littéraire liée au département de la [[Manche]].
'''Charles-Théophile Féret''', né à Sotteville-lès-Rouen (Seine-Inférieure) {{date naissance|9|10|1858}} et mort à Colombes (Hauts-de-Seine) {{date décès|9|8|1928}}, est une personnalité littéraire liée au département de la [[Manche]].


==« Il n’est de bon bec que de Normandie »==
==« Il n’est de bon bec que de Normandie »==
Charles-Théophile Féret est élevé à Pont-Audemer (Eure) puis, après son baccalauréat, part pour Paris comme tant d’autres de ses compatriotes. Dans l’exil, il se prend d’un amour encore plus fervent pour sa terre natale, amour qu’il exprime dans un recueil de vers portant un titre paru en [[1902]] sans équivoque ''La Normandie exaltée''.
Issu d'une famille originaire de [[Sainte-Mère-Église]], Charles-Théophile Féret est élevé à Pont-Audemer (Eure) puis, après son baccalauréat, part pour Paris comme tant d’autres de ses compatriotes. Dans l’exil, il se prend d’un amour encore plus fervent pour sa terre natale, amour qu’il exprime dans un recueil de vers portant un titre paru en [[1902]] sans équivoque ''La Normandie exaltée''.


Décidé à servir toute sa vie les lettres normandes, il publie par deux fois des anthologies des poètes de son pays et regroupe autour de lui de nombreux écrivains, sur lesquels il entend régner avec autorité sans partage. Il fonde par ailleurs la Société des Poètes de Normandie. Il est réputé tout autant pour sa générosité que pour son mauvais caractère et ses partis pris intransigeants en matière de « foi normande ».
Décidé à servir toute sa vie les lettres normandes, il publie par deux fois des anthologies des poètes de son pays et regroupe autour de lui de nombreux écrivains, sur lesquels il entend régner avec autorité sans partage. Il fonde par ailleurs la Société des Poètes de Normandie. Il est réputé tout autant pour sa générosité que pour son mauvais caractère et ses partis pris intransigeants en matière de « foi normande ».
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==Récompenses==
==Récompenses==


Au printemps [[1928]], il se voit décerner le prix des Vikings par un jury littéraire de 35 membres <ref>''L'Illustration'', n° 4447, 26 mai 1928. </ref>.
Au printemps [[1928]], il se voit décerner le prix des Vikings par un jury littéraire de 35 membres <ref> ''L'Illustration'', n° 4447, 26 mai 1928. </ref>.


==Hommages==
==Hommages==


La Société des écrivains normands décerne une médaille « Charles-Théophile Féret » : le premier récipiendaire en fut [[Jean Mabire]].  
La Société des écrivains normands décerne une médaille « Charles-Théophile Féret » : le premier récipiendaire est [[Jean Mabire]].  


Il existe une rue Féret à Agon-Coutainville qui relie l'avenue de la Mer à la rue du Général-Guérin d'Agon.
Il existe une rue Féret à Agon-Coutainville qui relie l'avenue de la Mer à la rue du Général-Guérin d'Agon.
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====Poésie====
====Poésie====
* ''Les Faunesses'', Giraud, 1886.
* ''Les Faunesses'', Giraud, 1886
* ''Louvain'', Dumont, 1902.
* ''Louvain'', Dumont, 1902
* ''La Normandie exaltée'', Dumont, 1902.
* ''La Normandie exaltée'', Dumont, 1902
* ''Quillebeuf et le Roumois''.
* ''Quillebeuf et le Roumois''
* ''Poèmes à la gloire de Rouen''.
* ''Poèmes à la gloire de Rouen''


====Prose====
====Prose====
* ''Contes de Quillebeuf et du Roumois''.
* ''Contes de Quillebeuf et du Roumois''
* ''Le Sixième précepte''.
* ''Le Sixième précepte''
* ''L'Enfant de mademoiselle Douce''.
* ''L'Enfant de mademoiselle Douce''
* ''Les Chauffeurs''.
* ''Les Chauffeurs''
* ''Sœur Barbue''.
* ''Sœur Barbue''
* ''Frère de Norwège''.
* ''Frère de Norwège''
* ''La Fille du menuisier'' (conte de Noël).
* ''La Fille du menuisier'' (conte de Noël)
* ''Hennachius'' (conte gaulois).
* ''Hennachius'' (conte gaulois)
* ''Venus Medicinalis'' (conte latin).
* ''Venus Medicinalis'' (conte latin)
 
====Essais et critiques====
====Essais et critiques====
* ''Léo Trézenik''.
* ''Léo Trézenik''
* ''Du mécanisme des images chez les poètes normands contemporains''.
* ''Du mécanisme des images chez les poètes normands contemporains''
* ''Les écrivains normands contemporains''.
* ''Les écrivains normands contemporains''
* ''Le Palinod de Normandie'', 1904, concours et recueil de poésies contemporaines en hommage à Corneille.
* ''Le Palinod de Normandie'', 1904, concours et recueil de poésies contemporaines en hommage à Corneille
* ''Anthologie critique des poètes normands de 1900 à 1920'', Garnier, Paris, 1920 (avec Raymond Postal et divers autres auteurs).
* ''Anthologie critique des poètes normands de 1900 à 1920'', Garnier, Paris, 1920, avec Raymond Postal et divers autres auteurs


====Collaboration à des revues====
====Collaboration à des revues====
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* ''Anthologie des poètes normands contemporains'', Paris, 1903, p. 76-89.
* ''Anthologie des poètes normands contemporains'', Paris, 1903, p. 76-89.


==Article connexe==
==Liens internes==
*[[Féret]]
* [[:Catégorie:Charles-Théophile Féret (image)|Galerie d'images]]
* [[Féret]]
   
   
{{DEFAULTSORT:Feret, Charles-Theophile}}
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[[Catégorie:Biographie]]
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[[Catégorie:Décès à 69 ans]]
[[Catégorie:Écrivain de la Manche]]
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Dernière version du 16 octobre 2023 à 01:36

Charles-Théophile Féret.

Charles-Théophile Féret, né à Sotteville-lès-Rouen (Seine-Inférieure) le 9 octobre 1858 et mort à Colombes (Hauts-de-Seine) le 9 août 1928, est une personnalité littéraire liée au département de la Manche.

« Il n’est de bon bec que de Normandie »

Issu d'une famille originaire de Sainte-Mère-Église, Charles-Théophile Féret est élevé à Pont-Audemer (Eure) puis, après son baccalauréat, part pour Paris comme tant d’autres de ses compatriotes. Dans l’exil, il se prend d’un amour encore plus fervent pour sa terre natale, amour qu’il exprime dans un recueil de vers portant un titre paru en 1902 sans équivoque La Normandie exaltée.

Décidé à servir toute sa vie les lettres normandes, il publie par deux fois des anthologies des poètes de son pays et regroupe autour de lui de nombreux écrivains, sur lesquels il entend régner avec autorité sans partage. Il fonde par ailleurs la Société des Poètes de Normandie. Il est réputé tout autant pour sa générosité que pour son mauvais caractère et ses partis pris intransigeants en matière de « foi normande ».

Il est donc tout naturellement un des promoteurs des fêtes du Millénaire de 1911, qui doivent rappeler avec éclat l’entrevue entre le roi de France, Charles le Simple, et le Norvégien Rollon, chef des bandes scandinaves établies dans la vallée de la Seine et sur les plateaux.

En 1928, il fait représenter une des pièces de théâtre à l’abbaye de Bon-Port, près de Pont-de-l’Arche (Eure), et bénéficie d’une critique des plus élogieuses.

Charles-Théophile Féret, qui réside le plus souvent à Agon-Coutainville, au milieu de ses amis coutançais, est décédé des suites d’une longue maladie non étrangère à des excès de libations dans la grande tradition des… vikings.

Récompenses

Au printemps 1928, il se voit décerner le prix des Vikings par un jury littéraire de 35 membres [1].

Hommages

La Société des écrivains normands décerne une médaille « Charles-Théophile Féret » : le premier récipiendaire est Jean Mabire.

Il existe une rue Féret à Agon-Coutainville qui relie l'avenue de la Mer à la rue du Général-Guérin d'Agon.

Publications

Anthologie des poètes normands.

Poésie

  • Les Faunesses, Giraud, 1886
  • Louvain, Dumont, 1902
  • La Normandie exaltée, Dumont, 1902
  • Quillebeuf et le Roumois
  • Poèmes à la gloire de Rouen

Prose

  • Contes de Quillebeuf et du Roumois
  • Le Sixième précepte
  • L'Enfant de mademoiselle Douce
  • Les Chauffeurs
  • Sœur Barbue
  • Frère de Norwège
  • La Fille du menuisier (conte de Noël)
  • Hennachius (conte gaulois)
  • Venus Medicinalis (conte latin)

Essais et critiques

  • Léo Trézenik
  • Du mécanisme des images chez les poètes normands contemporains
  • Les écrivains normands contemporains
  • Le Palinod de Normandie, 1904, concours et recueil de poésies contemporaines en hommage à Corneille
  • Anthologie critique des poètes normands de 1900 à 1920, Garnier, Paris, 1920, avec Raymond Postal et divers autres auteurs

Collaboration à des revues

  • La Revue normande
  • Le Pays normand
  • La Gerbe normande
  • La Normandie historique
  • La Vie normande (en tant que directeur)
  • La Province
  • Le Journal de Rouen
  • Le Nouvelliste de Rouen

Notes et références

  1. L'Illustration, n° 4447, 26 mai 1928.

Sources

  • Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 4, sous la direction de René Gautier, ISBN 2914541562.
  • Anthologie des poètes normands contemporains, Paris, 1903, p. 76-89.

Liens internes