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'''Auguste Chapdelaine''', né à [[La Rochelle-Normande]] le 6 janvier [[1814]] et assassiné en Chine le 29 février [[1856]], est un prêtre-missionnaire catholique de la [[Manche]].
'''Auguste Chapdelaine''', né à [[La Rochelle-Normande]] le [[6 janvier]] [[1814]] et assassiné en Chine le [[29 février]] [[1856]], est un prêtre-missionnaire catholique de la [[Manche]].


==Biographie==
==Biographie==
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Auguste Chapdelaine est considéré comme une des grandes figures spirituelles de la Manche <ref name=dico >Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier, ''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 1, [http://www.normandiffusion.com/ Éditions Eurocibles], [[Marigny]], 2001, ISBN:2-914541-09-0.</ref>.
Auguste Chapdelaine est considéré comme une des grandes figures spirituelles de la Manche <ref name=dico >Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier, ''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 1, [http://www.normandiffusion.com/ Éditions Eurocibles], [[Marigny]], 2001, ISBN 2914541090.</ref>.


Né dans une famille de paysans qui compte neuf enfants, il entre à vingt ans au petit séminaire de Mortain pour y commencer ses études secondaires. Son désir est déjà d’exercer son futur ministère au service des missions étrangères <ref name=dico/>.
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La nouvelle de sa mort arrive tardivement dans la Manche. Le 13 décembre 1856, le conseil municipal de Boucey lui rend hommage : « Sa piété était presque celle d'un anachorète. » <ref name=OF1/>.
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Une stèle marque l'emplacement de sa maison depuis [[1956]], centenaire de sa mort.
Une stèle marque l'emplacement de sa maison depuis [[1956]], centenaire de sa mort.


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Version du 14 avril 2013 à 20:43

Auguste Chapdelaine.

Auguste Chapdelaine, né à La Rochelle-Normande le 6 janvier 1814 et assassiné en Chine le 29 février 1856, est un prêtre-missionnaire catholique de la Manche.

Biographie

L'exécution d'Auguste Chapdelaine (Le Monde illustré.

Auguste Chapdelaine est considéré comme une des grandes figures spirituelles de la Manche [1].

Né dans une famille de paysans qui compte neuf enfants, il entre à vingt ans au petit séminaire de Mortain pour y commencer ses études secondaires. Son désir est déjà d’exercer son futur ministère au service des missions étrangères [1].

Ordonné prêtre en 1843, il est pourtant nommé vicaire à Boucey. En 1851, il reçoit l’autorisation de s’embarquer pour la Chine où il n’arriva qu’en 1853 [1].

Il célèbre sa première messe en Chine le 8 décembre 1854 [2]. La même année, il est arrêté puis remis en liberté car il est accusé de « prêcher une religion fausse et perverse » [2]. Arrêté dans la nuit du 24 au 25 février 1856, il est jugé, battu et condamné à mort. On l'emprisonne dans une « cage chinoise » accrochée au portail du tribunal. On lui verse « le sang chaud d'un chien noir », puis on lui inflige « trois cents soufflets sur les joues avec une semelle de cuir » [2]. Il est déjà mort quand on le décapite à la hache.

La nouvelle de sa mort arrive tardivement dans la Manche. Le 13 décembre 1856, le conseil municipal de Boucey lui rend hommage : « Sa piété était presque celle d'un anachorète. » [2].

Sa maison natale a été détruite par un incendie.

Hommages

Dans l'église de Boucey, un vitrail symbolise le missionnaire à genoux, attendant d'avoir la tête tranchée [2].

Une stèle marque l'emplacement de sa maison depuis 1956, centenaire de sa mort.

Auguste Chapdelaine a été béatifié le 27 mai 1900 par le pape Léon XIII et canonisé le 1er janvier 2000 par le pape Jean-Paul II.

Le supplice chinois (Le Monde illustré).

Bibliographie

  • Abbé Boursin, Un Martyr normand, le vénérable Auguste Chapdelaine, de la Société des missions étrangères, Grillot éditeur, 1894
  • Joseph Toussaint, Le Bienheureux Auguste Chapdelaine, éditions OCEP

Notes et références

  1. 1,0 1,1 et 1,2 Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier, Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 1, Éditions Eurocibles, Marigny, 2001, ISBN 2914541090.
  2. 2,0 2,1 2,2 2,3 et 2,4 Jean-Jacques Lerosier, « Auguste Chapdelaine (1814-1856) », Ouest-France, 15-16 octobre 2011.

Lien interne

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