Actions

Ateliers Aubert-Labansat

De Wikimanche

Révision datée du 12 octobre 2015 à 14:08 par HaguardDuNord (discussion | contributions) (Page créée avec « Les Ateliers Aubert-Labansat sont une entreprise de charpente de la Manche, fondée à Périers et installée à Coutances. L'entreprise de charpente et de menuis... »)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Les Ateliers Aubert-Labansat sont une entreprise de charpente de la Manche, fondée à Périers et installée à Coutances.

L'entreprise de charpente et de menuiserie Aubert-Labansat est fondée en 1890[1].

En 1957, l'abbé Lelégard fait appel au menuisier-charpentier André Aubert, pour restaurer la charpente de l'abbaye de La Lucerne dans le respect des techniques originelles. La réalisation de cette commande fait de l'artisan un spécialiste renommé de la restauration de monuments historiques. Ainsi, l'entreprise rénove par la suite les cathédrales de Chartres et de Bayeux, le porche des Invalides à Paris, le château de Versailles à partir de 2000[1], plusieurs ministères français dont les salons de l'hôtel de Brienne, tout en faisant croître la part des clients privés[2]. Les ateliers réalisent en bois de chêne le pont-passerelle du mont Saint-Michel, conçu et dessiné par l'architecte autrichien Dietmar Feichtinger et inauguré en décembre 2014[2].

Elle est reprise par Gilbert Pierre et Alain Cordier, en 1999, les dirigeants développant la société qui passe de 27 à 50 salariés et portent le chiffre d'affaires à 3,5 millions d'euros en 2008[1], et 6,4 millions en 2014[2]. Ils installent l'entreprise sur le site du Vaudôme, à Coutances, avec un atelier de 2300 m²[1].

L'entreprise a obtenu le label « Haute qualité environnementale »[1]. Elle est également Entreprise du patrimoine vivant, inscrite à l'inventaire des Métiers d'Art rares.

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 et 1,4 Philippe Legueltel, « Les Ateliers Aubert-Labansat, charpentiers au service du patrimoine », Les Echos, 8 septembre 2008. (Lire en ligne).
  2. 2,0 2,1 et 2,2 « Un charpentier historique à l’œuvre », Les Echos, 12 décembre 2014. [http://www.lesechos.fr/12/12/2014/LesEchos/21834-106-ECH_un-charpentier-historique-a-l-oeuvre.htm (Lire en ligne).