« Armée des côtes de Cherbourg » : différence entre les versions
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Réunie à l'Armée des côtes de Brest et à l'Armée de l'Ouest le 5 janvier 1795, elle prend le nom d'Armée des côtes de l'Océan, qui fut finalement dissoute le [[22 septembre]] [[1796]] <ref>Charles Clerget, ''Tableaux des armées françaises pendant les guerres de la Révolution'', sous la direction de la section historique de l'état-major de l'armée, librairie militaire R. Chapelot, Paris, 1905.</ref>. | Réunie à l'Armée des côtes de Brest et à l'Armée de l'Ouest le 5 janvier 1795, elle prend le nom d'Armée des côtes de l'Océan, qui fut finalement dissoute le [[22 septembre]] [[1796]] <ref>Charles Clerget, ''Tableaux des armées françaises pendant les guerres de la Révolution'', sous la direction de la section historique de l'état-major de l'armée, librairie militaire R. Chapelot, Paris, 1905.</ref>. | ||
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L’Armée des côtes de Cherbourg est une armée révolutionnaire de la Manche, en activité de 1793 à 1795.
Histoire
L’Armée des côtes de Cherbourg est créée le 30 avril 1793 à partir de la droite de l’Armée des côtes, commandée par le général Wimpfen, à laquelle est rattachée le 3 août 1793 l’Armée dite de l’Eure ou de Pacification [1]. Elle est chargée de la défense des côtes de la Manche contre la menace britannique, « sur les côtes et dans les places, forts ou ports, depuis Saint-Malo inclusivement jusqu'à l'Authie » [2].
Réunie à l'Armée des côtes de Brest et à l'Armée de l'Ouest le 5 janvier 1795, elle prend le nom d'Armée des côtes de l'Océan, qui fut finalement dissoute le 22 septembre 1796 [3].
La révolte fédéraliste en Normandie
Le général Wimpfen, nommé général en chef des forces de défense des côtes de la Manche contre les Anglais, prend le parti des fédéralistes révoltés après la chute des Girondins (31 mai-2 juin 1793). Afin de marcher sur Paris, il rassemble une partie des troupes de l’Armée des côtes de Cherbourg, et commence par occuper Lisieux (Calvados) avec 2 500 hommes. Il est alors destitué et remplacé par le général Sepher qui reprend Lisieux en main, forçant Wimpfen à se replier sur Caen. Abandonné par la majorité de ses troupes, ce dernier prend la fuite le 2 août 1793. Sepher investit aussitôt la ville et, dès le lendemain, fond son armée, dite Armée de l’Eure ou de Pacification, dans l’Armée des côtes de Cherbourg dont il prend le commandement [1].
Généraux en chef
- 30 avril 1793-2 août 1793 : Georges Félix Wimpffen
- 26 juillet 1793-30 novembre 1793 : Charles-Guillaume Sepher
- 1er décembre 1793-31 décembre 1793 : Jean Baptiste Beaufol dit Beaufort de Thorigny, par intérim
- 1er janvier 1794-30 août 1794 : Pierre Vialle
- 1er septembre 1794-30 avril 1795 : Lazare Hoche
- 1er mai 1795-10 novembre 1795 : Jean-Baptiste Annibal Aubert du Bayet
- 11 novembre 1795 à la dissolution : Jacques Philippe Bonnaud [1]
Source complémentaire
Georges Six, Dictionnaire des généraux et Amiraux français de la Révolution et de l’Empire, 1935.
Notes et références
- ↑ 1,0 1,1 et 1,2 Article de Laurent Brayard, Société d’Études Historiques, Révolutionnaires et Impériales.
- ↑ Adrien Pascal, Histoire de l'armée et de tous les régiments depuis les premiers temps de la monarchie française jusqu'à nos jours, t. II, Dutertre, 1860, p. 319. — L'Authie est un fleuve côtier de Picardie.
- ↑ Charles Clerget, Tableaux des armées françaises pendant les guerres de la Révolution, sous la direction de la section historique de l'état-major de l'armée, librairie militaire R. Chapelot, Paris, 1905.