« André Dupeyrat » : différence entre les versions
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André Dupeyrat, prêtre, se fait missionnaire du Sacré-Cœur d’Issoudun (Indre) <ref name=Dico>''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 2, Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier, ISBN : 2-914 541 14-7. </ref>. | André Dupeyrat est élève à l'[[Institut Saint-Paul]] à [[Cherbourg]], sous l'autorité de [[Georges Grente]] <ref name=Marx>Jacques Marx, « André Dupeyrat, ou l'épopée de la Mission française de Papouasie », ''Approches du roman et du théâtre missionnaires''. </ref>. Devenu prêtre, il se fait missionnaire du Sacré-Cœur d’Issoudun (Indre) <ref name=Dico>''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 2, Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier, ISBN : 2-914 541 14-7. </ref>. | ||
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Il est manifestement séduit par les peuplades océaniennes qu’il s’efforce de faire connaître à travers le monde en donnant des conférences en Australie, aux États-Unis et au Canada. Il retire de nombreux livres de cette expérience. « Les livres de Dupeyrat, écrit | Il est manifestement séduit par les peuplades océaniennes qu’il s’efforce de faire connaître à travers le monde en donnant des conférences en Australie, aux États-Unis et au Canada. Il retire de nombreux livres de cette expérience. « Les livres de Dupeyrat, écrit Jacques Marx, s'inscrivent dans le sillage du renouveau catholique de la littérature contemporaine (...) ils ont manifestement bénéficié du soutien d'une intelligentsia convaincue que le prestige intellectuel n'était pas seulement l'apanage de la France laïcisée. » <ref name=Marx/>. Son biographe Serge Barrault voit en lui « le fils de Chateaubriand » <ref>Serge Barrault, ''Écrivains chrétiens d'aujourd'hui : André Dupeyrat'', Messager catholique romand, 1963. </ref>. Il revient en France en [[1950]]. Cette année-là, il donne une série de conférences dans la Manche. | ||
Le père André Dupeyrat est membre de la Société des explorateurs français et de la Société des océanistes. | Le père André Dupeyrat est membre de la Société des explorateurs français et de la Société des océanistes. | ||
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==Œuvres== | ==Œuvres== | ||
* ''Papousie - Histoire de la mission 1885-1935'', Archiconfrérie de Notre-Dame du Sacré- | * ''Papousie - Histoire de la mission 1885-1935'', Archiconfrérie de Notre-Dame du Sacré-Cœur, 1935 | ||
* ''Vingt-et-un-ans chez les Papous'' | * ''Le Premier apôtre des Papous'', Archiconfrérie de Notre-Dame du Sacré-Cœur, 1937 | ||
* ''Le Sanglier de Kouni'', Archiconfrérie de Notre-Dame du Sacré-Cœur, 1951, réédité en 1954 aux éd. La Colombe | |||
* ''Vingt-et-un-ans chez les Papous'', éd. La Colombe, 1952, prix Juteau-Duvigneaux | |||
* ''Jours de fête chez les Papous'', 1954 | |||
* ''Une histoire de la Papouasie'' | * ''Une histoire de la Papouasie'' | ||
* ''La Bête et le Papou'', éd. Albin Michel, 1962 | * ''La Bête et le Papou'', éd. Albin Michel, 1962 | ||
* ''Briseurs de lances chez les Papous | * ''Briseurs de lances chez les Papous, 1964 | ||
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Version du 16 septembre 2010 à 10:57
André Dupeyrat, né à Cherbourg le 8 mars 1902 et décédé à Marseille en 1983, est une personnalité religieuse et un écrivain de la Manche.
L’historien de la Papouasie
André Dupeyrat est élève à l'Institut Saint-Paul à Cherbourg, sous l'autorité de Georges Grente [1]. Devenu prêtre, il se fait missionnaire du Sacré-Cœur d’Issoudun (Indre) [2].
En 1929, un an après son ordination, il s’embarque pour la Papouasie (Nouvelle-Guinée), où il va exercer son apostolat jusqu’au milieu du siècle [2].
Il est manifestement séduit par les peuplades océaniennes qu’il s’efforce de faire connaître à travers le monde en donnant des conférences en Australie, aux États-Unis et au Canada. Il retire de nombreux livres de cette expérience. « Les livres de Dupeyrat, écrit Jacques Marx, s'inscrivent dans le sillage du renouveau catholique de la littérature contemporaine (...) ils ont manifestement bénéficié du soutien d'une intelligentsia convaincue que le prestige intellectuel n'était pas seulement l'apanage de la France laïcisée. » [1]. Son biographe Serge Barrault voit en lui « le fils de Chateaubriand » [3]. Il revient en France en 1950. Cette année-là, il donne une série de conférences dans la Manche.
Le père André Dupeyrat est membre de la Société des explorateurs français et de la Société des océanistes.
Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur. Il reçoit sa croix le 24 mai 1961 en présence de Maurice Herzrg, Haut commissaire à la jeunesse et aux sports.
Œuvres
- Papousie - Histoire de la mission 1885-1935, Archiconfrérie de Notre-Dame du Sacré-Cœur, 1935
- Le Premier apôtre des Papous, Archiconfrérie de Notre-Dame du Sacré-Cœur, 1937
- Le Sanglier de Kouni, Archiconfrérie de Notre-Dame du Sacré-Cœur, 1951, réédité en 1954 aux éd. La Colombe
- Vingt-et-un-ans chez les Papous, éd. La Colombe, 1952, prix Juteau-Duvigneaux
- Jours de fête chez les Papous, 1954
- Une histoire de la Papouasie
- La Bête et le Papou, éd. Albin Michel, 1962
- Briseurs de lances chez les Papous, 1964
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Notes
- ↑ 1,0 et 1,1 Jacques Marx, « André Dupeyrat, ou l'épopée de la Mission française de Papouasie », Approches du roman et du théâtre missionnaires.
- ↑ 2,0 et 2,1 Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 2, Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier, ISBN : 2-914 541 14-7.
- ↑ Serge Barrault, Écrivains chrétiens d'aujourd'hui : André Dupeyrat, Messager catholique romand, 1963.