Albert Godal

Albert Godal, né à Saint-Nicolas-près-Granville le 14 septembre 1884, mort en 1958, est un homme politique de la Manche.

Il est élu maire Granville en 1925. Il reste en poste jusqu'en 1929. Il est réélu en 1931. Il reste en poste jusqu'en 1944 .

Il est élu conseiller général du canton de Granville en 1931. Il reste en poste jusqu'en 1940 .

Il préside la chambre de commerce de Granville.

Un maire entreprenant

Albert Godal est élève et apprenti de l’école de maistrance des mécaniciens de la Marine. En 1913, il entre chez [[Usines DiorDior comme chef des services d’entretien. Pendant la Première Guerre mondiale, il est maréchal des logis-artilleur et à son retour, devient directeur de l’usine Dior à Landerneau. En 1923, il vole de ses propres ailes et reprend l’entreprise Davoust qu’il développe.

Sur le plan politique, il défend, au hasard des consultations électorales, le drapeau radical-socialiste à travers son idéal généreux de la gauche laïque et républicaine. Maire de Granville pendant 17 ans et conseiller général, il doi se retirer en 1944 alors que de l’avis général, il n’a pas démérité face à la pression de l‘occupant. La Légion d’Honneur en 1951 vient atténuer cette injustice morale. Ses mandats sont marqués par de nombreuses constructions et inaugurations.

Entré à la Chambre de commerce en 1925, il y est constamment réélu. Tour à tour membre, trésorier, secrétaire, vice-président, il assure la présidence à partir de 1950, jusqu’à sa mort, et c’est sous sa présidence qu'est restauré l’hôtel consulaire et célébré le centenaire de la « Transat ».

Mais, finalement, le meilleur souvenir qu’il aura gardé et laissera de son activité publique sera sans aucun doute son action envers l’École primaire supérieure, actuellement Collège Ferdinand-Buisson, dont il fut l’un des élèves qui a fourni une formation de tout premier ordre à plusieurs générations de Granvillais.