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'''Achille''' Jacques Louis '''Le Chartier de la Varignière''', né à Paris | '''Achille''' Jacques Louis '''Le Chartier de la Varignière''', né à Paris {{date naissance|1|9|1785}}, {{date décès|28|2|1869|Beuvrigny}}, est un militaire de la Manche. | ||
Fils de [[Jacques Le Chartier de la Varignière|Jacques Le Chartier, seigneur de la Varignière]] (1750-1831) et de Charlotte Antoinette Adélaïde Hébert de Mareil (1755-1799)<ref>[http://gw.geneanet.org/pierfit?lang=fr;p=achille+jacques+louis;n=le+chartier+de+la+varigniere Geneanet].</ref>, Achille Le Chartier est élevé dans la Manche. Il s’engage à seize ans comme soldat dans le troisième régiment de hussards le [[27 mai|7 prairial]] [[1803|an XI]]. Quatre mois plus tard, il entre à l’École militaire de Fontainebleau dont il sort, le [[20 mars]] [[1805]], sous-lieutenant au huitième régiment de dragons<ref name=revue>E. Pascallet (dir.), ''Le Biographe universel. Revue générale, biographique, nécrologique...'', 1846.</ref>. | Fils de [[Jacques Le Chartier de la Varignière|Jacques Le Chartier, seigneur de la Varignière]] (1750-1831) et de Charlotte Antoinette Adélaïde Hébert de Mareil (1755-1799) <ref>[http://gw.geneanet.org/pierfit?lang=fr;p=achille+jacques+louis;n=le+chartier+de+la+varigniere Geneanet].</ref>, Achille Le Chartier est élevé dans la Manche. Il s’engage à seize ans comme soldat dans le troisième régiment de hussards le [[27 mai|7 prairial]] [[1803|an XI]]. Quatre mois plus tard, il entre à l’École militaire de Fontainebleau dont il sort, le [[20 mars]] [[1805]], sous-lieutenant au huitième régiment de dragons <ref name=revue>E. Pascallet (dir.), ''Le Biographe universel. Revue générale, biographique, nécrologique...'', 1846.</ref>. | ||
Peu après, il est sur le champ de bataille d'Austerlitz, puis combat à Iéna, Eylaud et Friedland. Lieutenant à partir de [[1808]], il est aide de camp du général Maupetit<ref name=revue/> durant la campagne d'Espagne où il est décoré de la Légion d'honneur après la victoire de Zamora en [[1809]]<ref name=noblesse>Hervé-Martin Bordigoni, Famille Le Chartier, sur ''noblessenormande.free.fr'', 2007. [http://noblessenormande.free.fr/index.php?2007/10/24/31-famille-le-chartier].</ref>. | Peu après, il est sur le champ de bataille d'Austerlitz, puis combat à Iéna, Eylaud et Friedland. Lieutenant à partir de [[1808]], il est aide de camp du général Maupetit <ref name=revue/> durant la campagne d'Espagne où il est décoré de la Légion d'honneur après la victoire de Zamora en [[1809]] <ref name=noblesse>Hervé-Martin Bordigoni, Famille Le Chartier, sur ''noblessenormande.free.fr'', 2007. [http://noblessenormande.free.fr/index.php?2007/10/24/31-famille-le-chartier].</ref>. | ||
Habitant rue Saint-Pierre à Paris, paroisse Sainte-Marguerite, il a acquis 300 livres de rente pour des biens au Pont aux Chaux de Jacques Gohier, écuyer, seigneur de [[Guilberville]]<ref name=noblesse/>. | Habitant rue Saint-Pierre à Paris, paroisse Sainte-Marguerite, il a acquis 300 livres de rente pour des biens au Pont aux Chaux de Jacques Gohier, écuyer, seigneur de [[Guilberville]] <ref name=noblesse/>. | ||
Capitaine en [[1812]], il est aide de camp du maréchal Gouvion-Saint-Cyr lors de la campagne de Russie, commandant de le sixième corps. Il se distingue lors de la bataille de Polotsk. Affaibli lorsque les Russes entrent dans Vilnius, il est sauvé par Zimmermann Christophe Samuel, soldat polonais, qui le suit ensuite en France où il deviendra son agent d'affaires, mourant en [[1844]] à [[Beuvrigny]]<ref name=EC>État civil de Beuvrigny - Acte de décès n°3 de Zimmermann Christophe </ref>. Il fait la campagne de Saxe l'année suivante, prisonnier avec Saint-Cyr à la chute de Dresde, détenu avec lui à Carlsbad jusqu'au retour de la paix, en juin 1814<ref name=revue/>. | Capitaine en [[1812]], il est aide de camp du maréchal Gouvion-Saint-Cyr lors de la campagne de Russie, commandant de le sixième corps. Il se distingue lors de la bataille de Polotsk. Affaibli lorsque les Russes entrent dans Vilnius, il est sauvé par Zimmermann Christophe Samuel, soldat polonais, qui le suit ensuite en France où il deviendra son agent d'affaires, mourant en [[1844]] à [[Beuvrigny]] <ref name=EC>État civil de Beuvrigny - Acte de décès n°3 de Zimmermann Christophe. </ref>. Il fait la campagne de Saxe l'année suivante, prisonnier avec Saint-Cyr à la chute de Dresde, détenu avec lui à Carlsbad jusqu'au retour de la paix, en juin 1814 <ref name=revue/>. | ||
Il reste attaché au maréchal lorsqu'il occupe des postes ministériels et l'accompagne dans sa retraite. A la mort de Saint-Cyr, il ramène sa dépouille à Paris<ref name=revue/>. | Il reste attaché au maréchal lorsqu'il occupe des postes ministériels et l'accompagne dans sa retraite. A la mort de Saint-Cyr, il ramène sa dépouille à Paris <ref name=revue/>. | ||
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Version du 7 janvier 2019 à 11:18
Achille Jacques Louis Le Chartier de la Varignière, né à Paris le 1er septembre 1785, mort à Beuvrigny le 28 février 1869, est un militaire de la Manche.
Fils de Jacques Le Chartier, seigneur de la Varignière (1750-1831) et de Charlotte Antoinette Adélaïde Hébert de Mareil (1755-1799) [1], Achille Le Chartier est élevé dans la Manche. Il s’engage à seize ans comme soldat dans le troisième régiment de hussards le 7 prairial an XI. Quatre mois plus tard, il entre à l’École militaire de Fontainebleau dont il sort, le 20 mars 1805, sous-lieutenant au huitième régiment de dragons [2].
Peu après, il est sur le champ de bataille d'Austerlitz, puis combat à Iéna, Eylaud et Friedland. Lieutenant à partir de 1808, il est aide de camp du général Maupetit [2] durant la campagne d'Espagne où il est décoré de la Légion d'honneur après la victoire de Zamora en 1809 [3].
Habitant rue Saint-Pierre à Paris, paroisse Sainte-Marguerite, il a acquis 300 livres de rente pour des biens au Pont aux Chaux de Jacques Gohier, écuyer, seigneur de Guilberville [3].
Capitaine en 1812, il est aide de camp du maréchal Gouvion-Saint-Cyr lors de la campagne de Russie, commandant de le sixième corps. Il se distingue lors de la bataille de Polotsk. Affaibli lorsque les Russes entrent dans Vilnius, il est sauvé par Zimmermann Christophe Samuel, soldat polonais, qui le suit ensuite en France où il deviendra son agent d'affaires, mourant en 1844 à Beuvrigny [4]. Il fait la campagne de Saxe l'année suivante, prisonnier avec Saint-Cyr à la chute de Dresde, détenu avec lui à Carlsbad jusqu'au retour de la paix, en juin 1814 [2].
Il reste attaché au maréchal lorsqu'il occupe des postes ministériels et l'accompagne dans sa retraite. A la mort de Saint-Cyr, il ramène sa dépouille à Paris [2].
Chef d'état major de la treizième division militaire durant dix ans, il est nommé maréchal de camp le 18 décembre 1841 [2] et commande six ans le département de la Manche [3].
Lors de sa retraite en 1848, il est commandeur de l'ordre impérial[4] de la Légion d'honneur et chevalier de Saint-Louis[3]. Général de brigade du cadre de réserve, il est membre du conseil municipal de Beuvrigny [4].
Notes et références
- ↑ Geneanet.
- ↑ 2,0 2,1 2,2 2,3 et 2,4 E. Pascallet (dir.), Le Biographe universel. Revue générale, biographique, nécrologique..., 1846.
- ↑ 3,0 3,1 3,2 et 3,3 Hervé-Martin Bordigoni, Famille Le Chartier, sur noblessenormande.free.fr, 2007. [1].
- ↑ 4,0 4,1 et 4,2 État civil de Beuvrigny - Acte de décès n°3 de Zimmermann Christophe.