Noël Le Coutour
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Noël François Auguste Le Coutour, né à Cherbourg le 25 décembre 1877 et mort à Sainte-Savine (Aube) le 11 juin 1934, est une personnalité journalistique de la Manche.
Il naît au 68, rue Hélain, d'un père directeur des travaux de la Marine.
« Élevé dans le tumulte des flots », comme il l'écrit lui-même, et amoureux de la mer, il serait devenu marin si sa myopie ne l'en avait empêché [1]. Son père étant mort très tôt, il entre dans l'imprimerie une fois ses études primaires terminées. Il signe son premier article à quatorze ans dans le Journal de Valognes [2] (qu'il dirige de 1898 à 1901 [3]), puis se rend à Granville, où il prend la direction du Journal de Granville, Avranches et Coutances et de L'Avenir républicain. Il poursuit sa carrière à Pau (Pyrénées-Atlantiques), Périgueux (Dordogne), et Aurillac (Cantal), avant d'être placé à la direction politique de La Tribune de l'Aube et de la Haute-Marne le 1er janvier 1911.
Classé dans les services auxiliaires à ses vingt ans à cause de sa mauvaise vue, il demande cependant en 1915 à être versé dans le service armé et dirigé sur le front de la Première Guerre mondiale, ce qu'il obtient [2].
En 1924, il se présente à une élection dans le canton de Troyes en vue de devenir conseiller général de l'Aube [4].
Malade depuis 1933, il meurt le 11 juin 1934 en son domicile, 37 rue Louis-Blanc, à Sainte-Savine. Ses obsèques sont célébrées le 15 juin suivant [1].
Il faisait partie des conseils d'administration de la Presse de l'Est et de l'Association professionnelle de la Presse républicaine [2].
Affaire judiciaire
En 1919, l'avocat Paul Meunier porte plainte contre Le Coutour et contre le gérant de son journal pour des articles qu'il juge diffamatoires à son encontre [5].
Distinction
- Légion d'honneur (chevalier)