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Maximilien Marie Pierre Le Viconte

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Maximilien Marie Pierre Le Viconte, marquis de Blangy, né à Caen (Calvados) le 12 septembre 1718 et mort dans la même commune le 24 août 1789, est une personnalité et un noble de la Manche.

Il est bailli du Cotentin de 1753 à 1789.

Biographie

Maximilien Le Viconte est le fils de Pierre-François Le Viconte, écuyer, seigneur de Fontaine[-Étoupefour] et autres lieux, et de noble dame Marie Anzerai de Courvaudon, son épouse. Il est baptisé en l'église Saint-Jean de Caen le jour de sa naissance.

D'après ses états de service, il a plus souvent l'épée à la main que la plume. Toutefois, il se sert de celle-ci pour obtenir du Roi une pension de 4 000 livres à laquelle est ajoutée une autre, en 1780, comme indemnité des Isles Saint-Marcouf [1], qu'il offre au Roi pour les fortifier, ce qui n'empêche pas les Anglais de s'en emparer en 1794 et de les garder jusqu'à la paix d'Amiens en 1802.

Le 1er octobre  1753, il est nommé bailli du Cotentin, après la démission d'Henri Le Berceur, son oncle par alliance depuis son mariage, en la paroisse Saint-Jean de Caen, le 3 août 1753 avec Marie Anne Françoise Rose Le Berceur, héritière du château de Fontenay.

En mars 1789, il convoque l'assemblée du grand Bailliage du Cotentin pour nommer des députés aux États généraux. Mais il est empêché par la maladie de présider cette assemblée, il a pour remplaçant son lieutenant général, Thomas Desmaretz, seigneur de Montchaton.

Maximilien Le Viconte meurt à Caen, en son hôtel, sis rue des Carmes, le 24 août 1789, des suites de sa maladie, âgé de soixante-dix ans. Le 25 août suivant, après un service funèbre célébré en l'église Saint-Jean de Caen, son corps est transporté à Fontaine-Étoupefour, pour y être inhumé en présence de messire Charles Auguste de la Cour, comte de Balleroy, lieutenant général des armées du Roi, et messire Philippe Jacques, marquis d'Héricy, lieutenant général des armées du Roi et commandant l'Ordre militaire et royal de Saint Louis, et une foule de nobles de la région.

Notes et références

  1. Autrefois les îles Saint-Marcouf avaient appartenu aux abbayes de Saint-Wandrille et de Cerisy, qui y entretenaient des moines.

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