Léon Le Maître
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Léon François Joseph Le Maître, né à Cherbourg le 14 avril 1829 et mort à Tarbes (Hautes-Pyrénées) le 28 octobre 1913, est une personnalité militaire de la Manche.
Léon Le Maître naît rue des Mielles, d'un père « maître tailleur au vingt quatrième régiment d'infanterie de ligne en garnison à Cherbourg ».
C'est ce régiment qu'il choisit en 1847, année de son engagement volontaire. Il intègre l'école spéciale militaire de Saint-Cyr le 4 décembre de cette année pour en sortir en 1849. Il est promu capitaine du 2e régiment de grenadiers de la garde impériale le 22 septembre 1855, après avoir été blessé par balle le 8 septembre à la bataille de Malakoff, pendant le siège de Sébastopol [1]. Quelques années plus tard, il prend part à la campagne d'Italie [2]. Passé dans la gendarmerie en 1860, il commande la compagnie de la Sarthe [2], suit un cours d'équitation à l'École de cavalerie de Saumur en 1866 et devient chef d'escadron de la compagnie de gendarmerie de l'Orne en décembre 1868. Il est placé à la tête des troupes chargées de défendre le département des Prussiens le 17 octobre 1870. Le 7 décembre suivant, il devient instructeur en chef du camp de Cherbourg. Versé dans la Garde républicaine en juin 1871, il y reste jusqu'en octobre 1873, puis réintègre la gendarmerie. En 1877, il est président du conseil de guerre de la 5e région de corps d'armée. Le Maître est promu colonel en 1880 et général de brigade en 1887 [1]. Il est fait commandeur de la Légion d'honneur au moment où il quitte le service actif, en 1891.
Il se retire à Tarbes, où il collabore à des œuvres patriotiques [2].
Distinctions
- Légion d'honneur (commandeur)
- Médaille de la valeur militaire de Sardaigne
- Officier de l'Instruction publique