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Jules Ingouf

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Jules Alexandre Ingouf, né à Cherbourg le 5 février 1846 et mort dans la même commune le 12 novembre 1901, est une personnalité militaire de la Manche.

Il naît rue du Val-de-Saire, dans une famille de marins [1].

Il entre à l'École navale en 1862 [2] et commence sa carrière comme aspirant de 2e classe en 1864. Il devient enseigne de vaisseau en 1867, lieutenant de vaisseau de 1ère classe en 1876, capitaine de frégate en 1886, capitaine de vaisseau en 1893 (décret du 27 décembre 1892) et contre-amiral en 1900.

En 1870, il est officier d'ordonnance du vice-amiral Jaurès, qui commande alors le corps d'armée de la Loire [3]. Après avoir commandé l'aviso à hélice Latouche-Tréville au Levant en 1881, le Volage en 1882 à Toulon, Ingouf suit Jaurès à Paris, au ministère de la Marine où il est nommé en 1889, en qualité de secrétaire particulier [4]. Le commandement du Tonnant lui est confié en septembre de la même année [5].

En 1890, il prend le commandement du croiseur Le Surcouf [6] .

En 1893, le vice-amiral Cavelier de Cuverville le choisit comme sous-chef d'état-major du premier arrondissement maritime à Cherbourg [7].

En avril 1895, il est appelé à reprendre le commandement du croiseur Latouche-Tréville, à Cherbourg [8].

En octobre 1897, il met un terme à ses fonctions de sous-directeur de l'École des Hautes Études de la Marine (il occupait ce poste depuis novembre 1896) [9] pour prendre le commandement du Magenta à Toulon en novembre [10].

En novembre 1898, il est nommé au commandement du cuirassé garde-côtes Valmy à Toulon [11].

Il est nommé directeur de l'École supérieure de la Marine en avril 1900 et exerce ses fonctions jusque vers août 1901, date à laquelle sa maladie l'oblige à se retirer [3].

Il meurt en son domicile, rue Louis-XVI. Ses obsèques sont célébrées le 15 novembre 1901 et son éloge funèbre est prononcé par le préfet maritime Paul Dieulouard.

Il était membre de la Société nationale académique de Cherbourg.

Distinctions

  • Légion d'honneur (officier)
  • Médaille du Mexique
  • Officier de l'Instruction publique

Notes et références

  1. L'Écho de Paris, 13 novembre 1901.
  2. L'Événement, 13 novembre 1901.
  3. 3,0 et 3,1 Le Petit Parisien, 13 novembre 1901.
  4. Le Phare des Charentes, 3 mars 1889.
  5. Le Phare des Charentes, 1er septembre 1889.
  6. Gil Blas, 11 octobre 1890.
  7. La Croix, 26 avril 1900.
  8. La Croix, 30 avril 1895.
  9. Le Soir, 25 septembre 1897.
  10. La Justice, 30 octobre 1897.
  11. Le Réveil, 14 novembre 1898.

Article connexe