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Avion américain abattu à Giéville (1944)

De Wikimanche

John Drummond sur son Thunderbolt.

Avion américain abattu à Giéville (1944)

Le 26 juillet 1944, un avion de l'armée de l'air américaine est abattu par la défense anti-aérienne allemande. L'appareil s'écrase à Giéville, après que son pilote, John Drummond, a pu sauter en parachute.

Circonstances

John Drummond.

Ce jour-là, le pilote, le lieutenant John W. Drummond, du 405th Fighter Bomber Group [1], reçoit pour mission d'aller photographier les positions ennemies du côté de Tessy-sur-Vire. Il décolle avec son Thunderbolt P47 de l'aérodrome provisoire de Picauville. Sur la route du retour, repérant une colonne allemande qui progresse sur la route reliant Saint-Lô à Tessy-sur-Vire, il demande, et obtient, l'autorisation de la mitrailler. C'est alors que son appareil est touché par les tirs allemands et qu'il s'enflamme. John Drummond n'a plus d'autre choix que de sauter en parachute. Mais il est fait prisonnier dès qu'il touche terre [2].

En 1994, des fouilles sont entreprises à Giéville, dans le hameau des Sillons, où l'avion de l'US Air Force s'est écrasé [3]. Le moteur de l'avion est bientôt retrouvé. Les recherches effectuées à partir de son numéro permettent de retrouver la trace de John Drummond, élu sénateur (démocrate) de Caroline du Sud en 1966 [4], qui deviendra même par la suite son président, et de nouer un contact fructueux [3].

Le sénateur Drummond revient sur les lieux de son crash en 1996, 1999 et 2002.

Hommages

Le 16 juin 1995, la commune de Giéville fait apposer une plaque-souvenir à l'entrée du parking de la mairie [5]. Elle est remplacée par une autre, à l'initiative de Saint-Lô Agglo, qui est inaugurée le 1er février 2024, devant la mairie, près de la borne marquant la Voie de la Liberté [5].

En plus de la plaque-souvenir, une rue et un lotissement perpétuent le souvenir de John Drummond à Giéville.

Notes et références

  1. Né le 29 septembre 1919 à Greenwood (Caroline du Sud), mort le 3 septembre 2016.
  2. Il passe dix mois dans un camp allemand.
  3. 3,0 et 3,1 « La mairie hérite des souvenirs de John Drummond », Ouest-France, site internet, 10 mai 2019.
  4. Jusqu'en 2008.
  5. 5,0 et 5,1 « Une nouvelle plaque pour John Drummond », Ouest-France, 6 février 2024.