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'''Victor Francolon''', né à Paris le 29 janvier [[1887]],  mort au camp de concentration de Natzweiler-Struthof (Bas-Rhin) le 15 février [[1944]], est un résistant de la [[Manche]].
'''Victor Francolon''', né à Paris le 29 janvier [[1887]],  mort au camp de concentration de Natzweiler-Struthof (Bas-Rhin) le 15 février [[1944]], est un résistant de la [[Manche]].


Victor Francolon est cultivateur à [[Bouillon]]. Contacté en septembre [[1941]] par [[André Defrance]], il exprime alors son plein accord avec les buts et moyens assignés aux combattants par le Front national en vue de la libération du Territoire. Avec Michel Thomann, retraité de la Préfecture de Police, qui anime le comité Front national de [[Saint-Pair-sur-Mer]], il aide aux rassemblements de patriotes de toutes opinions, parmi lesquels, des carriers de[[ Carolles]] et de [[Saint-Michel-des-Loups]], des cultivateurs, des employés, des artisans...
Victor Francolon est cultivateur à [[Bouillon]]. Contacté en septembre [[1941]] par [[André Defrance]], il exprime alors son plein accord avec les buts et moyens assignés aux combattants par le Front national en vue de la libération du Territoire. Avec [[Michel Thomann]], retraité de la Préfecture de Police, qui anime le comité Front national de [[Saint-Pair-sur-Mer]], il aide aux rassemblements de patriotes de toutes opinions, parmi lesquels, des carriers de[[ Carolles]] et de [[Saint-Michel-des-Loups]], des cultivateurs, des employés, des artisans...


Responsable du comité Front national de Bouillon, il reçoit et répartit les publications patriotiques, diffuse mots d’ordres, instructions et consignes. Avec son épouse, il héberge et nourrit les militants illégaux. André Defrance qui a pour mission jusqu’au printemps [[1942]] de coordonner l’activité des différents comités du département et qui assure la liaison avec Paris, trouve asile chez les époux Francolon où il est reçu de la façon la plus fraternelle.
Responsable du comité Front national de Bouillon, il reçoit et répartit les publications patriotiques, diffuse mots d’ordres, instructions et consignes. Avec son épouse, il héberge et nourrit les militants illégaux. André Defrance qui a pour mission jusqu’au printemps [[1942]] de coordonner l’activité des différents comités du département et qui assure la liaison avec Paris, trouve asile chez les époux Francolon où il est reçu de la façon la plus fraternelle.

Version du 12 décembre 2012 à 15:07

Victor Francolon, né à Paris le 29 janvier 1887, mort au camp de concentration de Natzweiler-Struthof (Bas-Rhin) le 15 février 1944, est un résistant de la Manche.

Victor Francolon est cultivateur à Bouillon. Contacté en septembre 1941 par André Defrance, il exprime alors son plein accord avec les buts et moyens assignés aux combattants par le Front national en vue de la libération du Territoire. Avec Michel Thomann, retraité de la Préfecture de Police, qui anime le comité Front national de Saint-Pair-sur-Mer, il aide aux rassemblements de patriotes de toutes opinions, parmi lesquels, des carriers deCarolles et de Saint-Michel-des-Loups, des cultivateurs, des employés, des artisans...

Responsable du comité Front national de Bouillon, il reçoit et répartit les publications patriotiques, diffuse mots d’ordres, instructions et consignes. Avec son épouse, il héberge et nourrit les militants illégaux. André Defrance qui a pour mission jusqu’au printemps 1942 de coordonner l’activité des différents comités du département et qui assure la liaison avec Paris, trouve asile chez les époux Francolon où il est reçu de la façon la plus fraternelle.

Membre des F.T.P.F., Victor Francolon participe le 11 avril 1943, au sabotage à l’explosif du central téléphonique de Granville ; ainsi qu’à des coupures sur plusieurs kilomètres du câble souterrain reliant Granville au Q.G. allemand de Saint-Germain-en-Laye (Seine-et-Oise, aujourd'hui Yvelines). La cheddite et les explosifs sont fournis par les frères Poisnel, carriers du groupe deSaint-Pois.

Victor Francolon est arrêté le 7 mai 1943 lors de son activité résistante. Il trouve une mort terrible dans le bagne nazi de Natzweiler-Struthof (Bas-Rhin) .

L’arrestation de son mari n’entame pas la combativité de Mme Francolon. Membre du Front national, elle continue à aider de tous ses moyens la Résistance, jusqu’à la Libération.

Source

  • André Defrance, attestation d’activité dans la Résistance.
  • André Debon, Louis Pinson, La Résistance du Bocage , éd. ateliers de Normandie Impression, 1988