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[[Fichier:Valognes rue-carnot.jpg|thumb|Vue ancienne avec l'entrée de la sous-préfecture]]
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La '''rue Carnot''' est une voie de [[Valognes]].
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==Situation==
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[[Fichier:Valognes-rue-carnot.jpg|thumb|La rue Carnot, portail de la sous-préfecture et imprimerie du Journal de Valognes]]
Elle commence au nord-ouest à son intersection avec la [[Rue du 20-juin-1944 (Valognes)|rue du 20-Juin-1944]] et se termine, au sud-ouest, au carrefour qu'elle forme avec la rue du Balnéaire et la rue du Docteur-Leprieur, qui la prolonge.
Elle commence au nord-ouest à son intersection avec la [[Rue du 20-juin-1944 (Valognes)|rue du 20-Juin-1944]] et se termine, au sud-ouest, au carrefour qu'elle forme avec la rue du Balnéaire et la rue du Docteur-Leprieur, qui la prolonge.


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==Bâtiments remarquables==
==Bâtiments remarquables==
[[Fichier:Valognes-hotelLefebvre1.jpeg|thumb|right||Hôtel Lefebvre de Hautpitois.]]
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* N° 25 : Hôtel Lefèvre de Hautpitois, où vécut après son mariage [[Julien et Marguerite de Ravalet|Marguerite de Ravalet]], racheté en [[1786]] par la marquise de Thiboutot, née de Thieuville, devient ensuite sous-préfecture de [[1829]] à [[1840]] <ref>Tancrède Martel, ''Julien et Marguerite de Ravalet, un drame passionnel sous Henri IV'', éd. Alphonse Lemerre, 1920, réédité en 1992 aux éditions Isoète, p. 124. </ref>. Après avoir abrité la perception et le Cercle catholique, il est racheté en [[1902]] par le banquier Georges Lepetit, qui loue une partie de l'ensemble pour l'imprimerie du ''[[Journal de Valognes (1837)|Journal de Valognes]]'' <ref name=Clos>Julien Deshayes et Stéphanie Javel, « Hôtel Lefèvre de Haupitois », ''Le pays d'art et d'histoire du clos du Cotentin'', consulté le 18 mai 2016 [http://closducotentin.over-blog.fr/article-hotel-lefevre-du-haupitois-puis-hotel-de-thieuville-ou-hotel-de-thiboutot-66702925.html ''(lire en ligne)'']. </ref>. L'ensemble est détruit lors des bombardements de juin [[1944]] <ref name=Clos/>.
* N° 25 : Hôtel Lefèvre de Hautpitois, où vécut après son mariage [[Julien et Marguerite de Ravalet|Marguerite de Ravalet]], racheté en [[1786]] par la marquise de Thiboutot, née de Thieuville, devient ensuite sous-préfecture de [[1829]] à [[1840]] <ref>Tancrède Martel, ''Julien et Marguerite de Ravalet, un drame passionnel sous Henri IV'', éd. Alphonse Lemerre, 1920, réédité en 1992 aux éditions Isoète, p. 124. </ref>. Après avoir abrité la perception et le Cercle catholique, il est racheté en [[1902]] par le banquier Georges Lepetit, qui loue une partie de l'ensemble pour l'imprimerie du ''[[Journal de Valognes (1837)|Journal de Valognes]]'' <ref name=Clos>Julien Deshayes et Stéphanie Javel, « Hôtel Lefèvre de Haupitois », ''Le pays d'art et d'histoire du clos du Cotentin'', consulté le 18 mai 2016 [http://closducotentin.over-blog.fr/article-hotel-lefevre-du-haupitois-puis-hotel-de-thieuville-ou-hotel-de-thiboutot-66702925.html ''(lire en ligne)'']. </ref>. L'ensemble est détruit lors des bombardements de juin [[1944]] <ref name=Clos/>.
* N° 47 : Hôtel de la Cour
* N° 47 : Hôtel de la Cour

Version du 22 novembre 2020 à 17:51

Vue ancienne avec l'entrée de la sous-préfecture

La rue Carnot est une voie de Valognes.

Elle rend hommage à Sadi Carnot (1837-1894), président la République de 1887 à sa mort, assassiné à Lyon (Rhône) par un anarchiste italien.

La sous-préfecture de Valognes, rasée par les bombardements de 1944 se tenait dans cette rue.

Situation

La rue Carnot, portail de la sous-préfecture et imprimerie du Journal de Valognes

Elle commence au nord-ouest à son intersection avec la rue du 20-Juin-1944 et se termine, au sud-ouest, au carrefour qu'elle forme avec la rue du Balnéaire et la rue du Docteur-Leprieur, qui la prolonge.

La rue du Vieux-Château y débouche.

Elle enjambe le Merderet.

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Bâtiments remarquables

Hôtel Lefebvre de Hautpitois.
  • N° 25 : Hôtel Lefèvre de Hautpitois, où vécut après son mariage Marguerite de Ravalet, racheté en 1786 par la marquise de Thiboutot, née de Thieuville, devient ensuite sous-préfecture de 1829 à 1840 [1]. Après avoir abrité la perception et le Cercle catholique, il est racheté en 1902 par le banquier Georges Lepetit, qui loue une partie de l'ensemble pour l'imprimerie du Journal de Valognes [2]. L'ensemble est détruit lors des bombardements de juin 1944 [2].
  • N° 47 : Hôtel de la Cour

Commerces et autres activités

  • N° 1 : Robert Osmont (électricité générale) [3]

Notes et références

  1. Tancrède Martel, Julien et Marguerite de Ravalet, un drame passionnel sous Henri IV, éd. Alphonse Lemerre, 1920, réédité en 1992 aux éditions Isoète, p. 124.
  2. 2,0 et 2,1 Julien Deshayes et Stéphanie Javel, « Hôtel Lefèvre de Haupitois », Le pays d'art et d'histoire du clos du Cotentin, consulté le 18 mai 2016 (lire en ligne).
  3. Art de Basse-Normandie, n° 56, 1er trimestre 1971.

Lien interne