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==Un siècle de militantisme laïque==  
==Un siècle de militantisme laïque==  
Robert Delaunay est nommé en [[1924]] professeur au collège de [[Saint-Lô]] puis à l’école primaire supérieure jusqu’en [[1942]] où, sur dénonciation, il est révoqué par Vichy pour franc-maçonnerie et constamment surveillé par la police nazie.  
Robert Delaunay est nommé en [[1924]] professeur au collège de [[Saint-Lô]] puis à l’école primaire supérieure jusqu’en [[1942]] où, sur dénonciation, il est révoqué par Vichy pour franc-maçonnerie et constamment surveillé par la police nazie <ref name=dico>''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 4, sous la direction de René Gautier.</ref>.  


À la Libération, il réintégre l’enseignement à [[Granville]] puis, après avoir passé le concours d’inspecteur, il est en poste à [[Mortain]], puis à Saint-Lô jusqu’à sa retraite en [[1965]]. C’est à cette date qu’il devient président départemental de la Fédération des œuvres laïques (FOL) qu’il occupe avec passion pendant dix ans, étant à l’origine de la création, notamment, du centre socio-éducatif de [[Saint-Pair-sur-Mer]], à la fois centre de vacances familiales et centre de classe de mer.
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Au-delà de son engagement dans l’enseignement et pour la jeunesse, il est aussi un ardent défenseur des Droits de l’Homme. Longtemps militant à la section de Saint-Lô, il rejoint le pasteur Delahaye, président de la section, dans ses positions courageuses pendant la guerre d’Algérie.  
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À 99 ans, il s’exprime encore devant les caméras de ''France 3'' à l’occasion du cinquantenaire de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme. Il décède à l’aube de ses 100 ans, n’ayant jamais failli à sa ligne de conduite : « Être libre, c’est conserver l’indépendance contre tout ».
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==Source==
{{Notes et références}}
''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 4, sous la direction de René Gautier, ISBN 2914541562


==Plus d’infos ==
[[Éditions Eurocibles]], [[Marigny]]
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[[Catégorie:Personnalité de la Manche]]
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Version du 26 novembre 2018 à 09:00

Robert Delaunay, né dans l'Orne en 1899 et décédé le 1er janvier 1999, est une personnalité de la Manche.

Un siècle de militantisme laïque

Robert Delaunay est nommé en 1924 professeur au collège de Saint-Lô puis à l’école primaire supérieure jusqu’en 1942 où, sur dénonciation, il est révoqué par Vichy pour franc-maçonnerie et constamment surveillé par la police nazie [1].

À la Libération, il réintégre l’enseignement à Granville puis, après avoir passé le concours d’inspecteur, il est en poste à Mortain, puis à Saint-Lô jusqu’à sa retraite en 1965 [1]. C’est à cette date qu’il devient président départemental de la Fédération des œuvres laïques (FOL) qu’il occupe avec passion pendant dix ans, étant à l’origine de la création, notamment, du centre socio-éducatif de Saint-Pair-sur-Mer, à la fois centre de vacances familiales et centre de classe de mer [1].

Au-delà de son engagement dans l’enseignement et pour la jeunesse, il est aussi un ardent défenseur des Droits de l’Homme [1]. Longtemps militant à la section de Saint-Lô, il rejoint le pasteur Delahaye, président de la section, dans ses positions courageuses pendant la guerre d’Algérie [1].

À 99 ans, il s’exprime encore devant les caméras de France 3 à l’occasion du cinquantenaire de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme [1]. Il décède à l’aube de ses 100 ans, n’ayant jamais failli à sa ligne de conduite : « Être libre, c’est conserver l’indépendance contre tout » [1].

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 et 1,6 Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 4, sous la direction de René Gautier.