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'''Lionel''' Philippe Edmond ''' Audigier''', né au Havre (Seine-Maritime) {{date naissance|6|2|1909}} <ref>[http://recherche.archivesdepartementales76.net/?id=viewer&doc=accounts%2Fmnesys_ad76%2Fdatas%2Fir%2Fserie_E_seigneuries_familles_notaires_etat_civil%2FFRAD076_IR_E_etat_civil.xml&page_ref=1892607&lot_num=1&img_num=1&index_in_visu= - Acte de naissance n° 376 - Page 102/562].</ref> et {{date décès|6|6|1944|Saint-Lô}}, est un homme politique de la [[Manche]].
'''Lionel''' Philippe Edmond ''' Audigier''', né au Havre (Seine-Inférieure) {{date naissance|6|2|1909}} <ref>[http://recherche.archivesdepartementales76.net/?id=viewer&doc=accounts%2Fmnesys_ad76%2Fdatas%2Fir%2Fserie_E_seigneuries_familles_notaires_etat_civil%2FFRAD076_IR_E_etat_civil.xml&page_ref=1892607&lot_num=1&img_num=1&index_in_visu= - Acte de naissance n° 376 - Page 102/562].</ref> et {{date décès|6|6|1944|Saint-Lô}}, est un homme politique de la [[Manche]].


== Biographie ==
== Biographie ==
Il est le fils de Georges Audigier ([[1863]]-[[1925]]), député de l'Oise, et de Madeleine Couvert ([[1871]]-), petit-fils de Joannès Couvert ([[1846]]-[[1921]]), président de la Chambre de commerce du Havre.
Il est le fils de Georges Audigier ([[1863]]-[[1925]]), député de l'Oise, et de Madeleine Couvert ([[1871]]-), petit-fils de Joannès Couvert ([[1846]]-[[1921]]), président de la Chambre de commerce du Havre.


Docteur en droit, diplômé de sciences politiques, secrétaire général du Vaucluse, il est lieutenant du 27ème régiment des Tirailleurs algériens <ref>Selon l'état de services établi aux Archives départementales de la Manche, en 1982.</ref>.
Docteur en droit, diplômé de sciences politiques, secrétaire général du Vaucluse, il est lieutenant du 27ème régiment des tirailleurs algériens <ref>Selon l'état de services établi aux Archives départementales de la Manche, en 1982.</ref>.


Il commence sa carrière administrative dans des cabinets ministériels, auprès de Paul Thellier et ensuite auprès de Pierre Caziot, ministre-secrétaire d’État à l'agriculture sous le régime de Vichy <ref>« Loi du 2 juin 1941 », ''Mémoire juive et éducation'', site internet [http://d-d.natanson.pagesperso-orange.fr/statut2.htm ''(lire en ligne)''].</ref>. Ces dernières fonctions lui permettent de découvrir la Manche<ref name = dico>''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 2, Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier.</ref>.
Il commence sa carrière administrative dans des cabinets ministériels. Par arrêté du [[2 janvier]] [[1929]], il est nommé chargé de mission auprès du ministre du commerce puis nommé attaché au cabinet du ministre le [[17 octobre]] 1929, en remplacement de monsieur Jean Dubreuil. Il y cesse ses fonctions le [[2 novembre]] de la même année <ref> « Archives nationales de Pierrefitte-sur-Seine », cote F/12/11830 (Son indemnité mensuelle est fixée à 175 frs).</ref>.


Du [[18 avril]] [[1942]] jusqu'au mois de juin suivant, il est directeur de cabinet de René Bousquet, secrétaire général de la police de Vichy <ref>Éric Conan, « La vraie vie de René Bousquet », ''L'Express'', site internet, 28 septembre 1990 [https://www.lexpress.fr/actualite/politique/la-vraie-vie-de-rene-bousquet_492437.html ''(lire en ligne)''].</ref><sup>,</sup><ref>Pascale Froment, ''René Bousquet'', p. 167, éd. Stock, 1994.</ref>.  
Ensuite il est nommé auprès de Paul Thellier ([[1899]]-[[1944]]) puis auprès de Pierre Caziot ([[1876]]-[[1953]]), ministre-secrétaire d’État à l'agriculture sous le régime de Vichy <ref>« Loi du 2 juin 1941 », ''Mémoire juive et éducation'', site internet [http://d-d.natanson.pagesperso-orange.fr/statut2.htm ''(lire en ligne)''].</ref>. Ces dernières fonctions lui permettent de découvrir la Manche <ref name = dico> René Gautier (dir.), ''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 2. </ref>.


Il  revient dans la Manche comme [[liste des sous-préfets de Cherbourg|sous-préfet de Cherbourg]] en juin [[1942]] <ref name = dico/>. Son prédecesseur [[Louis Dupiech]] est nommé Préfet de la Meuse le [[23 mai]] [[1942]].
Du [[18 avril]] [[1942]] jusqu'au mois de juin suivant, il est directeur de cabinet de René Bousquet, secrétaire général de la police de Vichy <ref>Éric Conan, « La vraie vie de René Bousquet », ''L'Express'', site internet, 28 septembre 1990 [https://www.lexpress.fr/actualite/politique/la-vraie-vie-de-rene-bousquet_492437.html ''(lire en ligne)''].</ref><sup>,</sup><ref> Pascale Froment, ''René Bousquet'', p. 167, éd. Stock, 1994. </ref>.  


En octobre 1942, il est contacté par Jean Sainteny, alias « Dragon », pour entrer dans le réseau Alliance, sous le pseudonyme de « Couteau » <ref name = dico/>. La présence du sous-préfet dans le réseau est un ''atout de choix''. Surtout, il se met en liaison avec divers groupes de résistance auxquels il ne cesse de fournir des renseignements <ref name = dico/>.
Il revient dans la Manche comme [[liste des sous-préfets de Cherbourg|sous-préfet de Cherbourg]] en juin [[1942]] <ref name = dico/><ref> Son installation à la sous-préfecture le 2 juillet 1942 est saluée dans un article de ''Cherbourg-Éclair'' le 3 juillet 1942, page 2. </ref>. Son prédécesseur [[Louis Dupiech]] est nommé préfet de la Meuse le [[23 mai]] [[1942]].


Cela n'empêche pas ce haut-fonctionnaire nommé par Vichy de ne pas être un ''atout de choix'' pour les Juifs. Ainsi, le [[11 octobre]] [[1942]], il réquisitionne les gendarmes pour rafler six personnes juives -parmi lesquelles le jeune Marc Grunberg âgé de 14 ans- et les faire transférer au camp d'internement de Drancy, antichambre du camp d’extermination d’Auschwitz. Il en avise le préfet de la Manche [[Henri Faugère]] par une note datée du [[17 octobre]] 1942 <ref>« Le sous-préfet de Cherbourg rend compte au préfet de la Manche de l'arrestation d'israélites français par les Allemands », ''Didac'doc'', n° 32, novembre 2012, Service éducatif des archives départementales de la Manche [http://www.memoire-viretuelle.fr/wp-content/uploads/2013/10/Didacdoc_33_Arrestations_1943_comp-1.pdf ''(lire en ligne)''].</ref>.
En octobre 1942, il est contacté par Jean Sainteny, alias « Dragon », pour entrer dans le réseau Alliance, sous le pseudonyme de « Couteau » <ref name = dico/>. La présence du sous-préfet dans le réseau est un « ''atout de choix'' ». Surtout, il se met en liaison avec divers groupes de résistance auxquels il ne cesse de fournir des renseignements <ref name = dico/>.


Prétendument dénoncé comme résistant par [[Élisa de Plinval]], il est arrêté par la [[Gestapo dans la Manche|Gestapo]] le [[14 mars]] [[1944]], ( ou le 17, ou le 18 ) et incarcéré à la [[prison de Saint-Lô]]. Il y meurt sous les bombardements de la [[Libération de la Manche (1944)|Libération]] dans la nuit du [[6 juin|6]] au [[7 juin]] [[1944]] <ref>[[André Picquenot]], ''Cherbourg sous l'occupation'', éd. Ouest-France'', 1983.</ref>.
Cela n'empêche pas ce haut fonctionnaire nommé par Vichy de ne pas être un « ''atout de choix'' » pour les Juifs. Ainsi, le [[11 octobre]] [[1942]], il réquisitionne les gendarmes pour rafler six personnes juives - parmi lesquelles le jeune [[Marc Grunberg]] ([[1928]]-1942), âgé de quatorze ans - et les faire transférer au camp d'internement de Drancy, antichambre du camp d’extermination d’Auschwitz, le préfet étant le seul habilité à le faire <ref>« Forum du débarquement et de la Bataille de Normandie », Stèle Audigier à Cherbourg [https://www.dday-overlord.com/forum/viewtopic.php?t=5991 ''(lire en ligne)''].</ref><ref> Acte s'apparentant à un « crime contre l'humanité ». </ref>. Il en avise le préfet de la Manche [[Henri Faugère]] par une note datée du [[17 octobre]] 1942 <ref> « Le sous-préfet de Cherbourg rend compte au préfet de la Manche de l'arrestation d'israélites français par les Allemands », ''Didac'doc'', n° 32, novembre 2012, Service éducatif des archives départementales de la Manche [http://www.memoire-viretuelle.fr/wp-content/uploads/2013/10/Didacdoc_33_Arrestations_1943_comp-1.pdf ''(lire en ligne)'']. </ref>.
 
Prétendument dénoncé comme résistant par [[Élisa de Plinval]], il est arrêté par la [[Gestapo dans la Manche|Gestapo]] le [[14 mars]] [[1944]] (ou le 17, ou le 18), et incarcéré à la [[prison de Saint-Lô]]. Il y meurt sous les bombardements alliés de la [[Libération de la Manche (1944)|Libération]] dans la nuit du [[6 juin|6]] au [[7 juin]] [[1944]] <ref> [[André Picquenot]], ''Cherbourg sous l'occupation'', éd. Ouest-France'', 1983. </ref>.


On ignore encore aujourd'hui le motif de son incarcération.
On ignore encore aujourd'hui le motif de son incarcération.
== Distinction==
* Médaille de la résistance à titre posthume (JO du 13 juillet 1947) <ref>[https://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/complementter.php?id=5553348 Fiche individuelle] sur ''Mémorial Gen Web''</ref>


== Hommages ==
== Hommages ==
[[Fichier:Monum Audigier.jpg|thumb|200px|Stèle commémorative à Cherbourg.]]
[[Fichier:Monum Audigier.jpg|thumb|200px|Stèle commémorative à Cherbourg.]]


À [[Cherbourg]], un [[Square Lionel-Audigier (Cherbourg-Octeville)|square]] porte son nom. Depuis [[1994]], la stèle commémorative située dans ce square, scellée le [[25 juin]] 1994, est entretenue par les municipalités successives.
* Son nom est mentionné sur les monuments commémoratifs suivants :
** [[Monument aux morts de Cherbourg]]
** [[Prison de Saint-Lô|Monument commémoratif 1939-1945]] à [[Saint-Lô]]
** Mémorial de l'Alliance à Paris


Une salle de la [[Sous-préfecture de Cherbourg-Octeville|sous-préfecture de Cherbourg]] porte son nom depuis [[1982]], lors d'une cérémonie en présence du sous-préfet [[Gérard Lefebvre]]<ref>''La Presse de la Manche'', ''Ouest-France'', 7 juin 1983.</ref>.
* À [[Cherbourg-en-Cotentin]], un [[Square Lionel-Audigier (Cherbourg-Octeville)|square]] porte son nom. Depuis [[1994]], la stèle commémorative située dans ce square, scellée le [[25 juin]] 1994, est entretenue par les municipalités successives. La stèle est érigée à l'initiative du maire socialiste [[Jean-Pierre Godefroy]] qui prononça un discours inaugural d'hommage.
 
* Une salle de la [[Sous-préfecture de Cherbourg-Octeville|sous-préfecture de Cherbourg]] porte son nom depuis [[1982]], lors d'une cérémonie en présence du sous-préfet [[Gérard Lefebvre]], son ancien chauffeur Maurice Martin ainsi qu'Alphonse Lange <ref>''La Presse de la Manche'', ''Ouest-France'', 7 juin 1983.</ref>.
 
* Sur son acte de décès dressé le [[4 septembre]] 1944 à Saint-Lô, il est mentionné : « Le dénommé Audigier chargé de mission de 2{{e}} classe (lieutenant) des forces françaises combattantes domicilié légalement à la sous-Préfecture de Cherbourg est "Mort pour la France". Paris le [[5 février]] [[1952]]. Transcrit le [[8 février]] 1952. ». Cependant sans aucun numéro de référence pour la mention « Mort pour la France ».


{{Notes et références}}
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* [[Résistance dans la Manche]]
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Lionel Audigier.

Lionel Philippe Edmond Audigier, né au Havre (Seine-Inférieure) le 6 février 1909 [1] et mort à Saint-Lô le 6 juin 1944, est un homme politique de la Manche.

Biographie

Il est le fils de Georges Audigier (1863-1925), député de l'Oise, et de Madeleine Couvert (1871-), petit-fils de Joannès Couvert (1846-1921), président de la Chambre de commerce du Havre.

Docteur en droit, diplômé de sciences politiques, secrétaire général du Vaucluse, il est lieutenant du 27ème régiment des tirailleurs algériens [2].

Il commence sa carrière administrative dans des cabinets ministériels. Par arrêté du 2 janvier 1929, il est nommé chargé de mission auprès du ministre du commerce puis nommé attaché au cabinet du ministre le 17 octobre 1929, en remplacement de monsieur Jean Dubreuil. Il y cesse ses fonctions le 2 novembre de la même année [3].

Ensuite il est nommé auprès de Paul Thellier (1899-1944) puis auprès de Pierre Caziot (1876-1953), ministre-secrétaire d’État à l'agriculture sous le régime de Vichy [4]. Ces dernières fonctions lui permettent de découvrir la Manche [5].

Du 18 avril 1942 jusqu'au mois de juin suivant, il est directeur de cabinet de René Bousquet, secrétaire général de la police de Vichy [6],[7].

Il revient dans la Manche comme sous-préfet de Cherbourg en juin 1942 [5][8]. Son prédécesseur Louis Dupiech est nommé préfet de la Meuse le 23 mai 1942.

En octobre 1942, il est contacté par Jean Sainteny, alias « Dragon », pour entrer dans le réseau Alliance, sous le pseudonyme de « Couteau » [5]. La présence du sous-préfet dans le réseau est un « atout de choix ». Surtout, il se met en liaison avec divers groupes de résistance auxquels il ne cesse de fournir des renseignements [5].

Cela n'empêche pas ce haut fonctionnaire nommé par Vichy de ne pas être un « atout de choix » pour les Juifs. Ainsi, le 11 octobre 1942, il réquisitionne les gendarmes pour rafler six personnes juives - parmi lesquelles le jeune Marc Grunberg (1928-1942), âgé de quatorze ans - et les faire transférer au camp d'internement de Drancy, antichambre du camp d’extermination d’Auschwitz, le préfet étant le seul habilité à le faire [9][10]. Il en avise le préfet de la Manche Henri Faugère par une note datée du 17 octobre 1942 [11].

Prétendument dénoncé comme résistant par Élisa de Plinval, il est arrêté par la Gestapo le 14 mars 1944 (ou le 17, ou le 18), et incarcéré à la prison de Saint-Lô. Il y meurt sous les bombardements alliés de la Libération dans la nuit du 6 au 7 juin 1944 [12].

On ignore encore aujourd'hui le motif de son incarcération.

Distinction

  • Médaille de la résistance à titre posthume (JO du 13 juillet 1947) [13]

Hommages

Stèle commémorative à Cherbourg.
  • À Cherbourg-en-Cotentin, un square porte son nom. Depuis 1994, la stèle commémorative située dans ce square, scellée le 25 juin 1994, est entretenue par les municipalités successives. La stèle est érigée à l'initiative du maire socialiste Jean-Pierre Godefroy qui prononça un discours inaugural d'hommage.
  • Sur son acte de décès dressé le 4 septembre 1944 à Saint-Lô, il est mentionné : « Le dénommé Audigier chargé de mission de 2e classe (lieutenant) des forces françaises combattantes domicilié légalement à la sous-Préfecture de Cherbourg est "Mort pour la France". Paris le 5 février 1952. Transcrit le 8 février 1952. ». Cependant sans aucun numéro de référence pour la mention « Mort pour la France ».

Notes et références

  1. - Acte de naissance n° 376 - Page 102/562.
  2. Selon l'état de services établi aux Archives départementales de la Manche, en 1982.
  3. « Archives nationales de Pierrefitte-sur-Seine », cote F/12/11830 (Son indemnité mensuelle est fixée à 175 frs).
  4. « Loi du 2 juin 1941 », Mémoire juive et éducation, site internet (lire en ligne).
  5. 5,0 5,1 5,2 et 5,3 René Gautier (dir.), Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 2.
  6. Éric Conan, « La vraie vie de René Bousquet », L'Express, site internet, 28 septembre 1990 (lire en ligne).
  7. Pascale Froment, René Bousquet, p. 167, éd. Stock, 1994.
  8. Son installation à la sous-préfecture le 2 juillet 1942 est saluée dans un article de Cherbourg-Éclair le 3 juillet 1942, page 2.
  9. « Forum du débarquement et de la Bataille de Normandie », Stèle Audigier à Cherbourg (lire en ligne).
  10. Acte s'apparentant à un « crime contre l'humanité ».
  11. « Le sous-préfet de Cherbourg rend compte au préfet de la Manche de l'arrestation d'israélites français par les Allemands », Didac'doc, n° 32, novembre 2012, Service éducatif des archives départementales de la Manche (lire en ligne).
  12. André Picquenot, Cherbourg sous l'occupation, éd. Ouest-France, 1983.
  13. Fiche individuelle sur Mémorial Gen Web
  14. La Presse de la Manche, Ouest-France, 7 juin 1983.

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