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Léon Deries

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Léon Déries (1859-1933) est un enseignant, agrégé de l'Université, qui fut notamment inspecteur académique de la Manche (date supposée : fin 1800 à début 1900).

Une rue, anciennement rue des Palliers, porte son nom au nord de Saint-Lô à la perpendiculaire de la route de Carentan.

Ouvrages

  • Un moine et un savant, Dom Jean Mabillon (publication en 1932) [1]
  • Sous la toge universitaire: souvenir d'un inspecteur d'académie (publication en 1931)
  • La terre qui ne meurt pas (publication en 1918)
  • Au pays des herbages, choses et gens de Normandie (publication en 1905)
  • Monseigneur Rousseau
  • Journal d'une Institutrice
  • Ciz nous (poésies en patois des environs de Coutances) écrit avec Charles Le Boulanger
  • Les aumôniers militaires de la restauration
  • Les congrégations religieuses au temps de Napoléon

Revues

On peut retrouver la trace de quelques écrits entre 1881 et 1926 dans la Revue d'Etudes Normandes [2] (ancienne Revue de Cherbourg et de la Basse-Normandie), notamment sur les idées d'Alexis de Tocqueville.

  • La Grande Revue (Article en 1911)

Léon Déries à propos de Jules Barbey d’Aurevilly

"… Tout autre est Barbey d’Aurevilly. Barbey d’Aurevilly s’est plu dans l’étrange, l’extraordinaire, le fantasque. Le meilleur de son talent il l’emploie de parti pris à stupéfier ses lecteurs, à les faire frissonner. Ce n’en est pas moins un de nos plus puissants évocateurs. Ce Normand de race a décrit mieux que qui ce soit la Normandie, cette « belle pleureuse » toujours humide, toujours embrumée, mais qui sous ses larmes et au milieu de sa brume ne perd rien de sa beauté propre, de sa luxuriante et riche beauté. La lande de Lessay avec ses bruyères, les marais du Cotentin avec tous leurs reflets d’eau stagnante, les dunes de Portbail, de Barneville et de Carteret avec leurs jaunes amas mouvants de poussière de sable n’ont jamais trouvé pour les peindre de talent supérieur à celui de l’auteur du « Chevalier Destouches, » de « Ce qui ne meurt pas, » du « Prêtre marié », de « L’Ensorcelée » et d’ « Une Vieille maîtresse »."

« Les paysages de France dans le roman français » in L’entente, Gazette française de Londres et du Royaume Uni, rubrique Revue Littéraire, 18 septembre 1920, p.6. Source : yvesmarion.over-blog.com