« Jacques Bonneau de Beaufort » : différence entre les versions
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Entré comme élève officier à l’école de Saumur, il reçoit l’ordre en juin [[1940]] avec les Cadets de Saumur de résister à l’offensive allemande sur les rives de la Loire. | Entré comme élève officier à l’école de Saumur, il reçoit l’ordre en juin [[1940]] avec les Cadets de Saumur de résister à l’offensive allemande sur les rives de la Loire. | ||
Malgré l’énorme disproportion des forces (trois divisions allemandes), ils se battent du 19 au 23 juin. Jacques de Beaufort | Malgré l’énorme disproportion des forces (trois divisions allemandes), ils se battent du 19 au 23 juin. Jacques de Beaufort parvient à s’évader, traversant la Loire sous le feu des Allemands. Rappelé, il est affecté dans la région de Tarbes à la frontière de la zone occupée et de la zone libre. La mission est de cacher les stocks d’armes. Là, il aide à faire sortir de la zone occupée des personnes menacées par l’occupant, ce qui lui vaut la médaille de la Résistance. Après l’envahissement de la zone libre, il rejoint sa belle-famille en Vendée, où il monte un maquis de six cents hommes. | ||
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Jacques Bonneau de Beaufort décède en 1999, fier d’avoir contribué à sauver et l’honneur de la France et son patrimoine architectural. | Jacques Bonneau de Beaufort décède en 1999, fier d’avoir contribué à sauver et l’honneur de la France et son patrimoine architectural. | ||
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René Gautier (dir.), ''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 4, ISBN 2914541562. | |||
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Jacques Marie Joseph Léon Ghislain Bonneau de Beaufort, né à Niort (Deux-Sèvres) le 15 février 1919 [1] et mort à Bayeux (Calvados) le 9 juin 1999 [2], est une personnalité militaire et politique de la Manche.
Avec les Cadets de Saumur, sur la Loire, en 40…
La vie de « châtelain » n’est pas toujours de tout repos… celle de Jacques Bonneau de Beaufort en est la preuve.
Entré comme élève officier à l’école de Saumur, il reçoit l’ordre en juin 1940 avec les Cadets de Saumur de résister à l’offensive allemande sur les rives de la Loire.
Malgré l’énorme disproportion des forces (trois divisions allemandes), ils se battent du 19 au 23 juin. Jacques de Beaufort parvient à s’évader, traversant la Loire sous le feu des Allemands. Rappelé, il est affecté dans la région de Tarbes à la frontière de la zone occupée et de la zone libre. La mission est de cacher les stocks d’armes. Là, il aide à faire sortir de la zone occupée des personnes menacées par l’occupant, ce qui lui vaut la médaille de la Résistance. Après l’envahissement de la zone libre, il rejoint sa belle-famille en Vendée, où il monte un maquis de six cents hommes.
À la fin de la guerre, il participe à la campagne d’Italie et termine dans les forces françaises d’occupation en Bavière.
Pendant tout ce temps, le château de Lestre [3] est occupé par les Allemands, qui y établissent leur état-major. Au moment du Débarquement, les Alliés, qui connaissent leur présence, bombardent le château puis l'utilisent à leur tour. Après la guerre, la mérule s'étant mise dans les boiseries, tout l'intérieur a dû être refait.
En 1946, Jacques de Beaufort quitte l’armée et choisit l’agriculture et son château, qu’il restaure.
Au plan local, il est élu conseiller municipal en 1953 puis maire de Lestre en 1971. Il reste en poste jusqu’en 1995.
Jacques Bonneau de Beaufort décède en 1999, fier d’avoir contribué à sauver et l’honneur de la France et son patrimoine architectural.
Notes et références
- ↑ « Fichier des personnes décédées », data.gouv.fr, Insee, année 1999.
- ↑ « Acte de décès n° 192 - État-civil de Bayeux - Fichier des personnes décédées », data.gouv.fr, Insee, année 1999.
- ↑ Château de Tourville ou Manoir de la Hougue ?
Source
René Gautier (dir.), Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 4, ISBN 2914541562.