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'''Iskandar Safa''', né à Beyrouth (Liban) en [[1952]], est un homme d'affaires français, principal actionnaire des [[Constructions mécaniques de Normandie]] (CMN), implantées à [[Cherbourg-Octeville]].
'''Iskandar Safa''', né à Beyrouth (Liban) en [[1952]], est un homme d'affaires français, principal actionnaire des [[Constructions mécaniques de Normandie]] (CMN), implantées à [[Cherbourg-Octeville]].


Il est apparu dans l'actualité, pour la première fois, en [[2002]] après qu'eut été évoqué le versement occulte, en [[1988]], d'une rançon contre la libération des otages français enlevés au Liban. Selon cette thèse, jamais prouvée, Iskandar Safa aurait servi d'intermédiaire.
Il est apparu dans l'actualité, pour la première fois, en [[2002]] après qu'eut été évoqué le versement occulte, en [[1988]], d'une rançon contre la libération des otages français enlevés au Liban. Selon cette thèse, jamais prouvée, Iskandar Safa aurait servi d'intermédiaire <ref>Gilles Gaetner, ''L'Express'', 24 janvier 2002 </ref>.


Iskandar Safa a été également mis en cause pour des versements inexpliqués à Jean-Charles Mariani, longtemps homme de confiance de Charles Pasqua.
Iskandar Safa a été également mis en cause pour des versements inexpliqués à Jean-Charles Mariani, longtemps homme de confiance de Charles Pasqua.

Version du 16 mai 2009 à 11:22

Iskandar Safa, né à Beyrouth (Liban) en 1952, est un homme d'affaires français, principal actionnaire des Constructions mécaniques de Normandie (CMN), implantées à Cherbourg-Octeville.

Il est apparu dans l'actualité, pour la première fois, en 2002 après qu'eut été évoqué le versement occulte, en 1988, d'une rançon contre la libération des otages français enlevés au Liban. Selon cette thèse, jamais prouvée, Iskandar Safa aurait servi d'intermédiaire [1].

Iskandar Safa a été également mis en cause pour des versements inexpliqués à Jean-Charles Mariani, longtemps homme de confiance de Charles Pasqua.

Le 11 décembre 2007, Iskandar Safa et son frère Akram Safa ont été relaxés par le tribunal de Paris. Ils étaient soupçonnés d'avoir détourné de l'argent au préjudice de la Sofremi, un organisme dépendant du ministère de l'Intérieur, alors dirigé par Charles Pasqua, qui vendait du matériel de police à l'étranger. La mise en cause portait sur 5,4 millions d'euros détournés entre 1993 et 1995 pour des transactions concernant le Koweit, le Brésil, l'Argentine et la Colombie.

En novembre 2008, il s'est investi comme sponsor, à titre individuel, dans l'AS Cherbourg.

Iskandar Safa possède d'importantes propriétés sur la Côte d'Azur, notamment à Saint-Tropez (Var) et à Mandelieu-la-Napoule (Alpes-Maritimes), où il a racheté en 2002 l'ancien domaine de Paul Ricard, qui couvre désormais 1 350 ha [2].

Reprise des CMN

Iskandar Safa et sa famille ont repris les Constructions mécaniques de Normandie en 1992, alors que la société était en redressement judiciaire. En 2006, alors qu'il était sous le coup d'un mandat d'arrêt international, Safa a apporté 116 millions d'euros pour poursuivre l'activité du chantier, qui était menacée [3].

Références

  1. Gilles Gaetner, L'Express, 24 janvier 2002
  2. Nice-Matin, 9 septembre 2008
  3. Ouest-France, 3 mars 2006