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'''Henri Forest''', né à [[Saint-Georges-Montcocq]] le [[3 décembre]] [[1926]] , décédé le [[2 mai]] [[2001]], est une personnalité militaire et syndicale de la [[Manche]].
'''Henri''' Ernest Albert Alfred '''Forest''', {{date naissance|3|12|1925|Saint-Georges-Montcocq}} <ref name=insee>« Fichier des personnes décédées », ''data.gouv.fr'', Insee, année 2001.</ref> et {{date décès|2|5|2001|Saint-Lô}} <ref> « Acte de décès n° 227 - État-civil de Saint-Lô - Fichier des personnes décédées », ''data.gouv.fr'', Insee, année 2001.</ref>, est une personnalité militaire et syndicale de la [[Manche]].
 
 
==Combattant de la 2{{e}} DB et du monde agricole==
==Combattant de la {{2e}} DB et du monde agricole==


Henri Forest est un de ces personnages fonceurs et passionnés qui ont forgé leur caractère dans les moments difficiles de l’immédiat après-guerre.
Henri Forest est un de ces personnages fonceurs et passionnés qui ont forgé leur caractère dans les moments difficiles de l’immédiat après-guerre.


Le [[7 juin]] [[1944]], au lendemain de la « grande brûlerie », il fait partie des équipes qui dégagent morts et blessés des ruines. Chargé par le préfet de la Manche de conduire un officier français vers les lignes américaines, il est arrêté par les Allemands et condamné à mort. Compte tenu de son âge, sa peine est commuée en réclusion. Il s’évade sur le chemin de la déportation et revient le [[28 juillet]] à [[Saint-Lô]] avec un faux ordre de mission de la Croix Rouge.  
Le {{date|7|juin|1944}}, au lendemain de la « grande brûlerie », il fait partie des équipes qui dégagent morts et blessés des ruines. Chargé par le préfet de la Manche de conduire un officier français vers les lignes américaines, il est arrêté par les Allemands et condamné à mort. Compte tenu de son âge, sa peine est commuée en réclusion. Il s’évade sur le chemin de la déportation et revient le [[28 juillet]] à [[Saint-Lô]] avec un faux ordre de mission de la Croix Rouge.  


Le [[15 août]] [[1944]], il s’engage dans la 2{{e}} DB avec qui il est des combats de la Libération puis de l’Indochine où il est blessé et rapatrié en [[1946]].
Le {{date|15|août|1944}}, il s’engage dans la [[Voie de la deuxième DB|{{2e}} DB]] avec qui il est des combats de la Libération puis de l’Indochine où il est blessé et rapatrié en [[1946]].


Il y reste viscéralement attaché et est de toutes les organisations et commémorations, occupant jusqu’à sa mort le poste de Président départemental des anciens de la 2{{e}} DB qui a connu dans la Manche un recrutement important.
Il y reste viscéralement attaché et est de toutes les organisations et commémorations, occupant jusqu’à sa mort le poste de Président départemental des anciens de la 2{{e}} DB qui a connu dans la Manche un [[Engagés dans la 2e DB à Agon-Coutainville|recrutement important]].


Il vit cette grande passion en parallèle avec le monde agricole dont il est issu. Après avoir été boucher-charcutier à Caen de [[1947]] à [[1960]], il revient sur la ferme familiale à Saint-Georges-Montcocq. Il est l’infatigable et incontournable animateur du marché aux veaux de Saint-Lô, d’abord quai à Tangue puis au nouveau foirail.  
Il vit cette grande passion en parallèle avec le monde agricole dont il est issu. Après avoir été boucher-charcutier à Caen ([[Calvados (département)|Calvados]]) de [[1947]] à [[1960]], il revient sur la ferme familiale à Saint-Georges-Montcocq. Il est l’infatigable et incontournable animateur du marché aux veaux de Saint-Lô, d’abord quai à Tangue puis au nouveau foirail.  


Très indépendant de caractère et revendicatif, il assure dans ce milieu agricole en perpétuelle modernisation, plusieurs postes de responsabilités syndicales : président du groupement des producteurs de lait Claudel, membre du Bureau de la section laitière de la [[FDSEA]], président départemental de la section des producteurs de lait cru, représentant au CIL puis au CIRLAIT.
Très indépendant de caractère et revendicatif, il assure dans ce milieu agricole en perpétuelle modernisation, plusieurs postes de responsabilités syndicales : président du groupement des producteurs de lait Claudel, membre du Bureau de la section laitière de la [[FDSEA]], président départemental de la section des producteurs de lait cru, représentant au CIL puis au CIRLAIT.


Henry Levéel qui l’a côtoyé à la [[Chambre d'agriculture de la Manche]] le considère comme l’un des derniers baroudeurs de la profession agricole, à l’image de sa jeunesse dans la 2{{e}} DB.
Henry Levéel qui l’a côtoyé à la [[Chambre d'agriculture de la Manche]] le considère comme l’un des derniers baroudeurs de la profession agricole, à l’image de sa jeunesse dans la {{2e}} DB.


==Source==
{{Notes et références}}
''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 4, sous la direction de René Gautier, ISBN 2914541562.


==Plus d’infos ==
== Source ==
[[Éditions Eurocibles]], [[Marigny]]
* ''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 4, sous la direction de René Gautier, ISBN 2914541562.
 
{{DEFAULTSORT:Forest, Henri}}
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[[Catégorie:Biographie]]
[[Catégorie:Décès à 75 ans]]
[[Catégorie:Personnalité militaire de la Manche]]
[[Catégorie:Personnalité militaire de la Manche]]
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[[Catégorie:Syndicaliste de la Manche]]

Dernière version du 8 août 2022 à 17:47

Henri Ernest Albert Alfred Forest, né à Saint-Georges-Montcocq le 3 décembre 1925 [1] et mort à Saint-Lô le 2 mai 2001 [2], est une personnalité militaire et syndicale de la Manche.  

Combattant de la 2e DB et du monde agricole

Henri Forest est un de ces personnages fonceurs et passionnés qui ont forgé leur caractère dans les moments difficiles de l’immédiat après-guerre.

Le 7 juin 1944, au lendemain de la « grande brûlerie », il fait partie des équipes qui dégagent morts et blessés des ruines. Chargé par le préfet de la Manche de conduire un officier français vers les lignes américaines, il est arrêté par les Allemands et condamné à mort. Compte tenu de son âge, sa peine est commuée en réclusion. Il s’évade sur le chemin de la déportation et revient le 28 juillet à Saint-Lô avec un faux ordre de mission de la Croix Rouge.

Le 15 août 1944, il s’engage dans la 2e DB avec qui il est des combats de la Libération puis de l’Indochine où il est blessé et rapatrié en 1946.

Il y reste viscéralement attaché et est de toutes les organisations et commémorations, occupant jusqu’à sa mort le poste de Président départemental des anciens de la 2e DB qui a connu dans la Manche un recrutement important.

Il vit cette grande passion en parallèle avec le monde agricole dont il est issu. Après avoir été boucher-charcutier à Caen (Calvados) de 1947 à 1960, il revient sur la ferme familiale à Saint-Georges-Montcocq. Il est l’infatigable et incontournable animateur du marché aux veaux de Saint-Lô, d’abord quai à Tangue puis au nouveau foirail.

Très indépendant de caractère et revendicatif, il assure dans ce milieu agricole en perpétuelle modernisation, plusieurs postes de responsabilités syndicales : président du groupement des producteurs de lait Claudel, membre du Bureau de la section laitière de la FDSEA, président départemental de la section des producteurs de lait cru, représentant au CIL puis au CIRLAIT.

Henry Levéel qui l’a côtoyé à la Chambre d'agriculture de la Manche le considère comme l’un des derniers baroudeurs de la profession agricole, à l’image de sa jeunesse dans la 2e DB.

Notes et références

  1. « Fichier des personnes décédées », data.gouv.fr, Insee, année 2001.
  2. « Acte de décès n° 227 - État-civil de Saint-Lô - Fichier des personnes décédées », data.gouv.fr, Insee, année 2001.

Source

  • Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 4, sous la direction de René Gautier, ISBN 2914541562.