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'''Henri''' Jules Emile '''Amiard''', né à [[Saint-Lô]] en [[19 juin]] [[1841]], mort le [[19 novembre]] [[1896]], est un homme politique de la [[Manche]], magistrat de profession.
'''Henri''' Jules Emile '''Amiard''', {{date naissance et décès|19|6|1841|19|11|1896|Saint-Lô}}, est un homme politique de la [[Manche]], magistrat de profession.


Fils de Joseph Raphaël Amiard, inspecteur primaire né à Fresnes (Orne) et d'Églantine Julie Bayeux, née à Caen, il naît au domicile familial, rue des Bouchers à Saint-Lô<ref>[http://www.culture.gouv.fr/LH/LH003/PG/FRDAFAN83_OL0030007v006.htm Extrait d'acte de naissance], Dossier de la Légion d'honneur, Base Léonor.</ref>.
==Biographie==
Fils de Joseph Raphaël Amiard, inspecteur de l'enseignement, et d'Églantine Julie Bayeux, née à Caen, il naît au domicile familial, rue des Bouchers à Saint-Lô <ref>[http://www.culture.gouv.fr/LH/LH003/PG/FRDAFAN83_OL0030007v006.htm Extrait d'acte de naissance], Dossier de la Légion d'honneur, Base Léonore.</ref>.


Avocat, bâtonnier près le Tribunal civil de Saint-Lô<ref>''Le Pays Bas-Normand'', numéros 1 à 4, Société ornaise d'histoire et d'archéologie, 2006, page 81.</ref>, il est nommé [[Liste des sous-préfets de Cherbourg|sous-préfet de Cherbourg]] en [[1870]]. Il devient ensuite préfet de la Creuse en [[1872]].
Licencié en droit <ref name=pref>René Bargeton, ''Dictionnaire biographique des préfets (septembre 1870-mai 1982)'', Archives nationales, 1994.</ref>, il est avocat, bâtonnier près le Tribunal civil de Saint-Lô <ref>''Le Pays Bas-Normand'', numéros 1 à 4, Société ornaise d'histoire et d'archéologie, 2006, page 81.</ref>. Il s'engage dans la garde mobile en [[1870]] et est sous-lieutenant <ref name=pref/>.
 
Il est nommé [[Liste des sous-préfets de Cherbourg|sous-préfet de Cherbourg]] le [[13 septembre]] [[1870]] <ref name=pref/>. Il devient ensuite préfet de la Creuse en [[1872]].


En [[1873]], le gouvernement le rend à la vie privée et il revient définitivement à Saint-Lô.
En [[1873]], le gouvernement le rend à la vie privée et il revient définitivement à Saint-Lô.
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Il est élu conseiller général du [[canton de Saint-Lô]] en [[1890]]. Il reste en poste jusqu'à sa mort <ref name=Manche/>. Il est vice-président du [[Conseil général de la Manche|conseil général]].
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==Distinctions==
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==Distinction==
Il est fait chevalier de la Légion d'honneur le [[31 décembre]] [[1895]].
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==Hommages==
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[[Catégorie:Sous-préfet de Cherbourg]]
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Dernière version du 8 août 2022 à 17:45

Henri Jules Emile Amiard, né à Saint-Lô le 19 juin 1841 et mort dans la même commune le 19 novembre 1896, est un homme politique de la Manche, magistrat de profession.

Biographie

Fils de Joseph Raphaël Amiard, inspecteur de l'enseignement, et d'Églantine Julie Bayeux, née à Caen, il naît au domicile familial, rue des Bouchers à Saint-Lô [1].

Licencié en droit [2], il est avocat, bâtonnier près le Tribunal civil de Saint-Lô [3]. Il s'engage dans la garde mobile en 1870 et est sous-lieutenant [2].

Il est nommé sous-préfet de Cherbourg le 13 septembre 1870 [2]. Il devient ensuite préfet de la Creuse en 1872.

En 1873, le gouvernement le rend à la vie privée et il revient définitivement à Saint-Lô.

Il est élu maire de Saint-Lô le 20 mai 1888. Il est le premier à être élu à cette charge au suffrage universel [4]. Il reste en poste jusqu'à sa mort en 1896 [5].

Il est élu conseiller général du canton de Saint-Lô en 1890. Il reste en poste jusqu'à sa mort [5]. Il est vice-président du conseil général.

Il est marié à Alice Thorel [2].

Distinction

Il est fait chevalier de la Légion d'honneur le 31 décembre 1895.

Hommage

La rue Peuffe, au numéro 5 de laquelle il habitait, est baptisée rue Henri-Amiard.

Notes et références

  1. Extrait d'acte de naissance, Dossier de la Légion d'honneur, Base Léonore.
  2. 2,0 2,1 2,2 et 2,3 René Bargeton, Dictionnaire biographique des préfets (septembre 1870-mai 1982), Archives nationales, 1994.
  3. Le Pays Bas-Normand, numéros 1 à 4, Société ornaise d'histoire et d'archéologie, 2006, page 81.
  4. « 14 maires et 126 ans d'élections municipales », Ouest-France, 29 mars 2014.
  5. 5,0 et 5,1 « Tout sur la Manche », Revue du département de la Manche, tome 29, n° 113-114-115, 1987.