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'''Guillaume René d'Anneville''', dit marquis de Chiffrevast, baron d'Empire, {{date naissance et décès|5|3|1712|20|7|1790|Tamerville}} <ref name=EC1>[https://www.archives-manche.fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo1OntzOjEwOiJ0eXBlX2ZvbmRzIjtzOjExOiJmYWNldHRlc19lcyI7czo0OiJyZWYxIjtpOjI7czo0OiJyZWYyIjtzOjc6IjJfMjIzNDkiO3M6NDoicmVmMyI7czoyOiIxNCI7czo5OiJzb3J0QXJyYXkiO2E6Mzp7aTowO3M6MTA6IlRhbWVydmlsbGUiO2k6MTtzOjQ6IjE3ODMiO2k6MjtzOjIyOiJhZDUwX2V0YXRjaXZpbCMyXzIyMzQ5Ijt9fQ%3D%3D&altoInput=#uielem_move=57%2C-236&uielem_rotate=F&uielem_islocked=0&uielem_zoom=123 – Acte d'inhumation – Page 207/226].</ref>, est une personnalité militaire de la [[Manche]].
'''Guillaume René d'Anneville''', dit « marquis de Chiffrevast », baron d'Empire, {{date naissance et décès|5|3|1712|20|7|1790|Tamerville}} <ref>Baptême :  {{Source AD50|Commune ou paroisse=Tamerville|BMS ou NMD=BMS|Période=1701 1718|Cote=E4|Permalien=https://www.archives-manche.fr/ark:/57115/s005dda8fed0856f/5dda8fef015a2|Vue=128|Quadrant=b}}</ref><ref name=EC1>Inhumation : {{Source AD50|Commune ou paroisse=Tamerville|BMS ou NMD=BMS|Période=1783-1792|Cote=E9|Permalien=https://www.archives-manche.fr/ark:/57115/s005e6e667c9eb70/5e6e6682769b9.ef=2&s=14|Vue=207|Quadrant=b}}</ref>, est une personnalité militaire de la [[Manche]].


Il est seigneur de Tamerville, du Theil, de l'If, de l'Hommée et de Sainte-Marie d'Audouville.
==Biographie==
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Il est trois ans page du Roi, devient en [[1730]] premier page du Roi à sa Grande Écurie.
Il est trois ans page du Roi, devient en [[1730]] premier page du Roi à sa Grande Écurie.
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Après avoir reçu la croix de Saint Louis et une pension du Roi de 500 livres, il est obligé de quitter l'armée à cause de deux blessures qu'il a reçues lorsque l'armée se retira de Bohême en [[1742]].
Après avoir reçu la croix de Saint Louis et une pension du Roi de 500 livres, il est obligé de quitter l'armée à cause de deux blessures qu'il a reçues lorsque l'armée se retira de Bohême en [[1742]].


Il est le père d'Augustin Jacques d'Anneville ([[1754]]-[[1823]]).
Il est le père de :
*[[François Henri d'Anneville]] ([[1752]]-[[1794]])
*[[Augustin Jacques d'Anneville]] ([[1754]]-[[1823]]) Capitaine de Cavalerie dans le régiment royal de Pologne
*Louise Jeanne Geneviève Danneville (née en 1755)
*Aimée Geneviève Adelaïde Danneville, dite: Mademoiselle de Tamerville (née en [[1763]])
 


Il est membre de l'Assemblée provinciale de Basse-Normandie.
Il est membre de l'Assemblée provinciale de Basse-Normandie.


==Distinction==
==Distinction==
Il est chevalier de l'ordre royal de Saint Louis.
Il est chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint Louis <ref name=EC1></ref>.
 
==«Souvenirs thermidoriens» : un chapitre entièrement faux.==
On trouve dans les bonnes bibliothèques, en l’occurrence Gallica, un étrange recueil nommé «Souvenirs thermidoriens»<ref>Souvenirs thermidoriens, Duval, Georges-Louis-Jacques, 1844, Paris [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k467601.image.r=Chiffrevast.f150.tableDesMatieres.langFR (lire en ligne)]</ref>, lequel raconte entre autres avec force détails les derniers jours du « marquis de Chiffrevast […] un homme de près de quatre-vingts ans », autrement dit le dernier seigneur et patron de Tamerville. Curieusement ce récit est complètement farfelu.
 
La description de l'arrestation du noble vieillard en juillet 1794 et de sa décapitation à Paris dans la foulée tirerait des larmes au plus insensible des républicains contemporains. Un tel souci d’authenticité dans la description force l'admiration du lecteur.
 
Las, quand on lit le registre des décès de 1790 à Tamerville<ref name=EC1 />, on y découvre que le marquis en question est mort dans son lit à Tamerville « muni des sacrements », et qu'il est paisiblement enterré dans le cimetière paroissial.


==Voir aussi==
D'ailleurs, de marquis il n'avait que le surnom. C'est le « Dictionnaire de la noblesse… »<ref>Dictionnaire de la noblesse : contenant les généalogies, l'histoire et la chronologie des familles nobles de France. Tome 1, Aubert de La Chesnaye Des Bois, François-Alexandre -  Badier, Jacques - 1863-1876 Paris [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54249211/f322 (lire en ligne)]. Les appellations « marquis » et « comte » appliquées aux d'Anneville sont seulement des surnoms.</ref> qui nous le dit.
* [http://fr.rodovid.org/wk/Personne:413103 Guillaume René d'Anneville] et sa généalogie sur [http://fr.rodovid.org/wk/Accueil Rodovid]
 
En réalité c'est [[François Henri d'Anneville|son fils ainé]] qui est décapité à Paris, âgé de quarante-deux ans…
 
 
{{Notes et références}}
 
==Article connexe==
*[[Anneville]]
 
==Lien externe==
* {{Personne Rodovid|413103}}
 
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[[Catégorie:Biographie]]
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[[Catégorie:Décès à 78 ans]]
[[Catégorie:Noble de la Manche]]
[[Catégorie:Noble de la Manche]]
[[Catégorie:Personnalité militaire de la Manche]]
[[Catégorie:Personnalité militaire de la Manche]]

Dernière version du 7 janvier 2023 à 20:09

Guillaume René d'Anneville, dit « marquis de Chiffrevast », baron d'Empire, né à Tamerville le 5 mars 1712 et mort dans la même commune le 20 juillet 1790 [1][2], est une personnalité militaire de la Manche.

Biographie

Il est seigneur de Tamerville, du Theil, de l'If, du Castelet, d'Huberville, de Flottemanville-Hague, de l'Hommée et de Sainte-Marie d'Audouville [2].

Il est trois ans page du Roi, devient en 1730 premier page du Roi à sa Grande Écurie.

Il est fait cornette de dragons en 1732. L'année suivante, il achète une compagnie dans le même régiment où il sert jusqu'en 1745.

Après avoir reçu la croix de Saint Louis et une pension du Roi de 500 livres, il est obligé de quitter l'armée à cause de deux blessures qu'il a reçues lorsque l'armée se retira de Bohême en 1742.

Il est le père de :


Il est membre de l'Assemblée provinciale de Basse-Normandie.

Distinction

Il est chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint Louis [2].

«Souvenirs thermidoriens» : un chapitre entièrement faux.

On trouve dans les bonnes bibliothèques, en l’occurrence Gallica, un étrange recueil nommé «Souvenirs thermidoriens»[3], lequel raconte entre autres avec force détails les derniers jours du « marquis de Chiffrevast […] un homme de près de quatre-vingts ans », autrement dit le dernier seigneur et patron de Tamerville. Curieusement ce récit est complètement farfelu.

La description de l'arrestation du noble vieillard en juillet 1794 et de sa décapitation à Paris dans la foulée tirerait des larmes au plus insensible des républicains contemporains. Un tel souci d’authenticité dans la description force l'admiration du lecteur.

Las, quand on lit le registre des décès de 1790 à Tamerville[2], on y découvre que le marquis en question est mort dans son lit à Tamerville « muni des sacrements », et qu'il est paisiblement enterré dans le cimetière paroissial.

D'ailleurs, de marquis il n'avait que le surnom. C'est le « Dictionnaire de la noblesse… »[4] qui nous le dit.

En réalité c'est son fils ainé qui est décapité à Paris, âgé de quarante-deux ans…


Notes et références

  1. Baptême : Archives de la Manche ­— (BMS) Tamerville 1701 1718 (E4) — Vue : 128
  2. 2,0 2,1 2,2 et 2,3 Inhumation : Archives de la Manche ­— (BMS) Tamerville 1783-1792 (E9) — Vue : 207
  3. Souvenirs thermidoriens, Duval, Georges-Louis-Jacques, 1844, Paris (lire en ligne)
  4. Dictionnaire de la noblesse : contenant les généalogies, l'histoire et la chronologie des familles nobles de France. Tome 1, Aubert de La Chesnaye Des Bois, François-Alexandre - Badier, Jacques - 1863-1876 Paris (lire en ligne). Les appellations « marquis » et « comte » appliquées aux d'Anneville sont seulement des surnoms.

Article connexe

Lien externe