« Georges Leduc » : différence entre les versions
De Wikimanche
(Notes et références) |
Aucun résumé des modifications |
||
(2 versions intermédiaires par 2 utilisateurs non affichées) | |||
Ligne 3 : | Ligne 3 : | ||
==Le peintre des marais== | ==Le peintre des marais== | ||
[[Fichier:Voix du donjon N92 2017 01.jpg|thumb|right|160px|Hommage de ''La Voix du donjon''.]] | [[Fichier:Voix du donjon N92 2017 01.jpg|thumb|right|160px|Hommage de ''La Voix du donjon''.]] | ||
Georges Leduc fait ses études au | Georges Leduc fait ses études au lycée de Cherbourg puis à la faculté de droit de Caen <ref name=pinel> Michel Pinel, ''Jules Barbey d'Aurevilly : le scandaleux'', 2008. </ref>. | ||
Il entre dans la vie professionnelle comme clerc de notaire à Cherbourg jusqu'en 1929 puis gère un cinéma à Épernay (Marne) et travaille dans une administration à Reims (Marne) <ref name=pinel/>. | Il entre dans la vie professionnelle comme clerc de notaire à Cherbourg, fonction qu'il exerce jusqu'en 1929, puis gère un cinéma à Épernay (Marne) et travaille dans une administration à Reims (Marne) <ref name=pinel/>. | ||
Il réside longtemps à [[Bricquebec]] après avoir flirté avec le [[Port de Barfleur|port]] de [[Barfleur]] dont il aime dessiner les silhouettes des quais <ref name=Dico>''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 1 | Il réside longtemps à [[Bricquebec]] après avoir flirté avec le [[Port de Barfleur|port]] de [[Barfleur]], dont il aime dessiner les silhouettes des quais <ref name=Dico> René Gautier (dir.), ''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 1. </ref>. | ||
Dans sa demeure de La Roseraie, où il installe son atelier et ouvre une galerie, cet artiste cultive aussi la musique et la poésie <ref name=Dico/>. Il y réalise aussi quelques courts-métrages dessinés <ref name=Dico/>. Il y illustre encore des ouvrages de [[Jules Barbey d'Aurevilly|Barbey d’Aurevilly]], dont ''Ce qui ne meurt pas''<ref name=Dico/>. Aux frontières du surréalisme et du symbolisme, ce peintre attachant a une prédilection pour les marais inondés du [[Cotentin]] dont il sait exprimer toute la poésie secrète <ref name=Dico/>. | Dans sa demeure de La Roseraie, où il installe son atelier et ouvre une galerie, cet artiste cultive aussi la musique et la poésie <ref name=Dico/>. Il y réalise aussi quelques courts-métrages dessinés <ref name=Dico/>. Il y illustre encore des ouvrages de [[Jules Barbey d'Aurevilly|Barbey d’Aurevilly]], dont ''Ce qui ne meurt pas'' <ref name=Dico/>. Aux frontières du surréalisme et du symbolisme, ce peintre attachant a une prédilection pour les marais inondés du [[Cotentin]], dont il sait exprimer toute la poésie secrète <ref name=Dico/>. | ||
Nombre de ses dessins traduisent les sombres hantises des dernières années qui ont précédé sa mort <ref name=Dico/>. | Nombre de ses dessins traduisent les sombres hantises des dernières années qui ont précédé sa mort <ref name=Dico/>. | ||
Ligne 20 : | Ligne 20 : | ||
* [http://www.arcadja.com/auctions/fr/leduc_georges/artiste/67625/ Sur ''Arcadja''] | * [http://www.arcadja.com/auctions/fr/leduc_georges/artiste/67625/ Sur ''Arcadja''] | ||
{{ | {{CLEDETRI:Leduc, Georges}} | ||
[[Catégorie:Biographie]] | [[Catégorie:Biographie]] | ||
[[Catégorie:Peintre de la Manche]] | [[Catégorie:Peintre de la Manche]] | ||
Ligne 26 : | Ligne 26 : | ||
[[Catégorie:Décès à Bricquebec]] | [[Catégorie:Décès à Bricquebec]] | ||
[[Catégorie:Décès en 1968]] | [[Catégorie:Décès en 1968]] | ||
[[Catégorie:Décès à 62 ans]] |
Dernière version du 25 juillet 2023 à 23:01
Georges Leduc, né aux Pieux le 27 février 1906 et mort à Bricquebec en août 1968, est un artiste peintre et cinéaste de la Manche.
Le peintre des marais
Georges Leduc fait ses études au lycée de Cherbourg puis à la faculté de droit de Caen [1].
Il entre dans la vie professionnelle comme clerc de notaire à Cherbourg, fonction qu'il exerce jusqu'en 1929, puis gère un cinéma à Épernay (Marne) et travaille dans une administration à Reims (Marne) [1].
Il réside longtemps à Bricquebec après avoir flirté avec le port de Barfleur, dont il aime dessiner les silhouettes des quais [2].
Dans sa demeure de La Roseraie, où il installe son atelier et ouvre une galerie, cet artiste cultive aussi la musique et la poésie [2]. Il y réalise aussi quelques courts-métrages dessinés [2]. Il y illustre encore des ouvrages de Barbey d’Aurevilly, dont Ce qui ne meurt pas [2]. Aux frontières du surréalisme et du symbolisme, ce peintre attachant a une prédilection pour les marais inondés du Cotentin, dont il sait exprimer toute la poésie secrète [2].
Nombre de ses dessins traduisent les sombres hantises des dernières années qui ont précédé sa mort [2].
Ses obsèques ont lieu le 16 août 1968.