« Gare de Lison » : différence entre les versions
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Dans son roman ''La Bête humaine'' (1890), Émile Zola a donné le nom de la ''Lison'' à la locomotive à vapeur de son personnage principal, le mécanicien Jacques Lantier. | Dans son roman ''La Bête humaine'' (1890), [[Émile Zola et la Manche|Émile Zola]] a donné le nom de la ''Lison'' à la locomotive à vapeur de son personnage principal, le mécanicien Jacques Lantier. | ||
== Notes et références == | == Notes et références == |
Version du 28 février 2019 à 22:47
La gare de Lison est une gare ferroviaire, située sur trois communes, Sainte-Marguerite-d'Elle et Lison dans le Calvados, et Moon-sur-Elle dans la Manche.
Lison est un arrêt sur les lignes Paris-Cherbourg, Paris-Saint-Lô et Caen-Rennes, c'est un véritable nœud ferroviaire.
Un embranchement a lieu à Lison, permettant aux voyageurs venant de Caen ou de Cherbourg de changer de train et de poursuivre leur voyage vers Rennes via Saint-Lô et Avranches.
Sa localisation atypique, à la frontière des deux départements, et à l'extérieur des bourgs de ces villages, est due au refus des élus de Saint-Lô et d'Isigny-sur-Mer (Calvados), d'accueillir le passage des trains, encore suspects d'être dangereux à l'époque (vers 1856).
Histoire
Dans les années 1860, la ligne Lison-Lamballe (Côtes-du-Nord) est créée pour relier les lignes Paris-Cherbourg et Paris-Brest et faciliter la relation entre les deux grands ports militaires de Cherbourg et Brest (Finistère) [1].
En 1903, le dépôt de locomotives est construit, il subsistera jusqu'au 1er décembre 1960[2]
Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'ensemble de la gare est rudement touché par les bombardements des avions alliés engagés dans la bataille de Normandie.[2]
En 2012, cinquante-cinq trains s'arrêtent chaque jour en gare de Lison.[2]. Elle est modernisée entre 2012 et 2014.[2]
Littérature
Dans son roman La Bête humaine (1890), Émile Zola a donné le nom de la Lison à la locomotive à vapeur de son personnage principal, le mécanicien Jacques Lantier.