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'''Bernard Pinel''', né à [[Montigny]] en [[1933]], est une personnalité politique et économique de la [[Manche]], négociant de profession.
 
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==Bibliographie==
* Anne Christiaens , ''Bernard Pinel, le leader aux trois casquettes, maire, conseiller général, chef d'entreprises familiale'', éditions Pinel, 2008


==Notes et références==
==Notes et références==
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[[Catégorie:Conseiller général de la Manche]]
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[[Catégorie:Maire de la Manche]]
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Version du 19 juillet 2016 à 13:49

Bernard Pinel, né à Montigny en 1933, est une personnalité politique et économique de la Manche, négociant de profession.

Biographie

Il s'ennuie à l'école et quitte l'Institut Notre-Dame d'Avranches à treize ans pour travailler avec son père Auguste Pinel dans le commerce des peaux de lapin, ferrailles et restauration de meubles.[1]

En 1956, il crée son premier atelier de restauration de meubles qui emploie jusqu'à 90 salariés .[1]

En 1966, c'est la création de la société « Pinel ferrailles et meubles ».[1]

Membre de l'UDF, il est élu conseiller général du canton d'Isigny-le-Buat en 1967 [2]. Il reste en poste jusqu'en 2004.

Il œuvre alors avec son père, maire d'Isigny à la fusion avec le Buat.[1] En 1969, lors de la fusion d'Isigny avec le Buat, Bernard Pinel est élu maire d'Isigny-le-Buat.[1]

En 1971, arrive la loi Marcellin qui incite financièrement les petites communes à la fusion. Bernard Pinel est persuadé que son canton menacé de désertification doit saisir l'opportunité. Fin négociateur , il réussit à convaincre une majorité des élus des dix communes qui fusionnent en 1973 en une commune canton. [1] Il est encore élu maire d'Isigny-le-Buat en 1973 [2]. Il garde son fauteuil jusqu'en 1999.

En 1985, il est le conseiller général le mieux élu du département en recueillant 87,7 % des suffrages.

En 1988, la société Pinel devient la Sirec (Société industrielle de recyclage), rachetée par Suez en 2006.[1]

Bernard Pinel a un rôle majeur en mettant le développement économique de la commune au centre de ses activités municipales. Au cours des trente années de ses mandats, de nombreuses entreprises s'implantent à Isigny-le-Buat; trois d'entre elles représentent plus de 700 emplois.[1] En 2008, il décide d'écrire son autobiographie pour mettre en avant son action au sein de la seule commune-canton de France, régler certains comptes, se justifier et passer un message aux générations futures : « Ce n'est pas le travail qui tue, c'est l'ennui ».[1]

Bibliographie

  • Anne Christiaens , Bernard Pinel, le leader aux trois casquettes, maire, conseiller général, chef d'entreprises familiale, éditions Pinel, 2008

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6 1,7 et 1,8 « Bernard Pinel : ”Ce n'est pas le travail qui tue” », La Manche Libre.fr, 10 mai 2008 (lire en ligne)
  2. 2,0 et 2,1 « Tout sur la Manche », Revue du département de la Manche, tome 29, n° 113-114-115, 1987.