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Il épouse à [[Paris]], mairie du {{7e}} arrondissement le [[21 juin]] [[1913]], Marie Portères <ref>[http://archives.paris.fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo2OntzOjQ6ImRhdGUiO3M6MTA6IjIwMjAtMDQtMTYiO3M6MTA6InR5cGVfZm9uZHMiO3M6MTE6ImFya29fc2VyaWVsIjtzOjQ6InJlZjEiO2k6NDtzOjQ6InJlZjIiO2k6Mjg3Mzc3O3M6MTY6InZpc2lvbm5ldXNlX2h0bWwiO2I6MTtzOjIxOiJ2aXNpb25uZXVzZV9odG1sX21vZGUiO3M6NDoicHJvZCI7fQ==#uielem_move=-317%2C-30&uielem_islocked=1&uielem_zoom=119&uielem_brightness=0&uielem_contrast=0&uielem_isinverted=0&uielem_rotate=F « Acte de naissance n° 544 »], ''Archives de  Paris'', archives communales du {{7e}} arrondissement, registre de l'état-civil des mariages (1913), 07 7M 191, page 2/21.</ref>.   
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Version du 4 mai 2023 à 17:29

Auguste Joseph Poutas-Larue né à Valognes le 30 janvier 1873 et mort dans la même commune le 1er août 1942 [1], [2], est une personnalité politique de la Manche, avocat de profession.

Biographie

Fils de Pierre Poutas, négociant place Vicq-d'Azir à Valognes et de Marie-Louise Beaumier son épouse, sans profession.

Fin 1897, il revient à Valognes comme avocat au barreau de la ville. Il habite au n° 24 rue Alexis-de-Tocqueville [3].

Il épouse à Paris, mairie du 7e arrondissement le 21 juin 1913, Marie Portères [4].

Il se présente aux élections municipales de 1919 à Valognes. ÉIu maire radical-socialiste de Valognes, à la suite de Paul Émile Mariette-Boisville, il est réélu en 1925, 1929 et 1935 jusqu'à sa démission en 1940.

Il est candidat malchanceux aux élections législatives de 1924 sur la liste des Républicains de la Manche [5].

Il est président de la Société de secours mutuels [6].

L'édification du Monument aux morts de Valognes (14-18) a lieu pendant son mandat.

Président d'honneur de l'association sportive valognaise, il est à l'origine du projet du stade de Valognes [7].

Il démissionne de ses fonctions de maire le 19 septembre 1940, en restant membre du conseil municipal [8]. Le conseil élit Raymond Le Révérend, directeur du journal L'Union de Valognes, ce dernier n'accepte que comme « intéri-maire » ; le conseiller Louis Delarue prend la place, mais démissionne, avec tout le conseil en février 1941[8], date à laquelle le préfet Gaston Mumber nomme Henri Cornat.

C'est un anticlérical notoire dont l'enterrement civil a suscité une forte polémique dans le milieu des « bienpensants » valognais [8].

Il meurt le 1er août 1942 au domicile de ses enfants, 115, rue des Religieuses, dans sa 70e année. L'Inhumation a lieu au cimetière de Valognes, le 6 août suivant [2].

Aucune place ou rue n'honore sa mémoire à Valognes.

Tombe d'Auguste Poutas-Larue au cimetière Saint-Malo de Valognes
Épitaphe sur la tombe d'Auguste Poutas-Larue à Valognes

Notes et références

  1. « Acte de naissance n° 11 », Archives de la Manche, archives communales de Valognes, registre de l'état-civil des NMD (1873-1874), 3E 615/75, page 4 et 5/325.
  2. 2,0 et 2,1 « Cherbourg-Éclair - Nécrologie », Normannia, numéro du 4 août 1942.
  3. « Le Journal de l'arrondissement de Valognes », Normannia, numéro du 17 décembre 1897, page 2.
  4. « Acte de naissance n° 544 », Archives de Paris, archives communales du 7e arrondissement, registre de l'état-civil des mariages (1913), 07 7M 191, page 2/21.
  5. « Élections législatives », L'Ouest-Éclair, 14 mai 1924 (lire en ligne)
  6. L'Ouest-Éclair, 28 février 1925.
  7. « Assemblée générale de l'association sportive valognaise », L'Ouest-Éclair, 22 mai 1931
  8. 8,0 8,1 et 8,2 Pierre Mouchel, C'est le pays qui m'a donné le jour, éd. du Panthéon 2016 (lire en ligne)

Article connexe