« Au temps des gabares dans la Manche » : différence entre les versions
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L'équipage est constitué de 2 à 3 nautoniers. Ils sont inscrits aux | L'équipage est constitué de 2 à 3 nautoniers. Ils sont inscrits aux Affaires maritimes. | ||
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Pour les moins sportifs, des bateaux avec passagers proposent des balades dans le marais. L'embarquement se fait au sud de Carentan. Vous découvrez les berges de la taute jusqu'à Tribehou.Le deuxième embarquement est à | Pour les moins sportifs, des bateaux avec passagers proposent des balades dans le marais. L'embarquement se fait au sud de Carentan. Vous découvrez les berges de la taute jusqu'à Tribehou.Le deuxième embarquement est à [[Saint-Côme-du-Mont]] ou Liesville-sur-Douve, la balade va jusqu'à Longuerac. | ||
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Version du 11 mars 2008 à 18:18
Un itinéraire fluvial au temps des gabares dans le département de la Manche
La navigation fluviale dans le département de la Manche au 19e jusqu'à 1925 a été relativement importante. Les communications dans les marais du cotentin ont été difficiles jusqu'à une période récente.Le pont d'ouve de la route nationale de Carentan à Cherbourg est construit en 1807, le chemin de fer se développe en 1860. La navigation fluviale a longtemps été utilisée car moins couteuse et plus commode. Les échanges commerciaux se sont développés avec l'aménagement progressif des cours d'eau de la Douve, le canal Vire-Taute permettant de relier la Taute à la Vire en 1838. Les gabares ont navigué de Saint-Sauveur-le-Vicomte jusqu'à Pont-Farcy en transportant toutes sortes de materiaux : sable, chaux, poterie, tangue, pavé, etc.
Qu'est ce qu'une gabare ?
La gabare est un bateau à fond plat dont la longueur varie de 10 à 18 mètres. Les moyens de propulsion sont variables au vent portant grâce à une voile carrée hissée à un mat amovible pour le passage des ponts. Le courant est utilisé avec un long gouvernail de 8 à 9 mètres appélé le grelin. Le bateau est tiré par un matelot ou un cheval c'est le halage. Le moteur a fait son apparition juste avant 1914, mais reste peu utilisé à cause de la faible profondeur de certains endroits. L'équipage est constitué de 2 à 3 nautoniers. Ils sont inscrits aux Affaires maritimes. Des témoignages de cartes postales anciennes nous permettent de remonter le temps de cette navigation des cours d'eau au début de 20e siècle.
Un parcours de découverte au temps des gabares
Aujourd'hui si vous voulez suivre l'itinéraire d'une gabare, vous avez la possibilité d'emprunter un kayak et de descendre les rivières de la douve, la taute et la vire en partant de Saint- Sauveur-le-Vicomte jusqu'à Pont-Farcy. Malheureusement, le canal Vire-Taute n'est plus navigeable.La liaison entre le marais du Cotentin et le centre du département avec la vire n'est plus possible. Depuis quelques années dans le cadre de la valorisation du Parc naturel régional des Marais du Cotentin et du Bessin, le département a mis en place des itinéraires de sentiers pédestres et VTT. Ils permettent de suivre le parcours des gabares sur les chemins de halage. Vous découvrirez les vestiges comme les fours à chaux (Les fours à chaux de La Roque-Genêts à La Meauffe), les quais de déchargement à Saint-Sauveur-le-Vicomte, Airel, les fours à tuile et briques à Saint-Fromond. Les anciennes écluses témoignant de cette activité fluviale (Histoire de La Mancellière-sur-Vire). Des lieux-dits portent le nom de « port « ( Port des Planques à Graignes, le port Beury au Moitiers-en-Bauptois ). En vous baladant, vous pourrez inventorier les lieux dits « port » avec les cartes IGN. Pour les moins sportifs, des bateaux avec passagers proposent des balades dans le marais. L'embarquement se fait au sud de Carentan. Vous découvrez les berges de la taute jusqu'à Tribehou.Le deuxième embarquement est à Saint-Côme-du-Mont ou Liesville-sur-Douve, la balade va jusqu'à Longuerac.
Lien [1]
Sur la Vire, à Saint-Lô, une gabare reconstituée est amarée au quai situé en centre ville.