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== Biographie ==
== Biographie ==


Médecin à [[Montmartin-sur-Mer]], il occupe le siège de conseiller général du [[Canton de Montmartin-sur-Mer|canton]] de [[1913]] à [[1940]], et celui de maire de la commune<ref name=boivin>Michel Boivin, ''Les conseillers généraux de la Manche, de 1945 à nos jours''.</ref>. Républicain de gauche, il se présente à Coutances lors des [[élections législatives de 1936 dans la Manche|élections législatives de 1936]], mais est battu par [[Octave Lucas]].
Médecin à [[Montmartin-sur-Mer]], il occupe le siège de conseiller général du [[Canton de Montmartin-sur-Mer|canton]] de [[1913]] à [[1940]], et celui de maire de la commune de [[1908]] à [[1946]]<ref name=boivin>Michel Boivin, ''Les conseillers généraux de la Manche, de 1945 à nos jours''.</ref>. Républicain de gauche, il se présente à Coutances lors des [[élections législatives de 1936 dans la Manche|élections législatives de 1936]], mais est battu par [[Octave Lucas]].


En juillet 1940, il s'engage dans la [[Résistance]], en apportant son concours à la mise en place par son beau-frère, Charles Agnès, rédacteur en chef du ''[[Courrier de la Manche]]'', d'un réseau de centralisation de l'information sur l'activité des Allemands. Il entre dans l'Organisation civile et militaire (OCM) et le réseau « Zéro-France »<ref>http://beaucoudray.free.fr/1940.htm</ref>.  
En juillet 1940, il s'engage dans la [[Résistance]], en apportant son concours à la mise en place par son beau-frère, Charles Agnès, rédacteur en chef du ''[[Courrier de la Manche]]'', d'un réseau de centralisation de l'information sur l'activité des Allemands. Il entre dans l'Organisation civile et militaire (OCM) et le réseau « Zéro-France »<ref>http://beaucoudray.free.fr/1940.htm</ref>.  


Il est nommé conseiller départemental en [[1943]] jusqu'en [[1945]]. Il retrouve son siège au conseil général de la Manche en [[1945]], et le conserve jusqu'à sa mort, en [[1955]] <ref name=RDM>« Tout sur la Manche », ''Revue du département de la Manche'', tome 29, n° 113-114-115, 1987. </ref>. Son fils, [[Pierre Pigaux]], lui succède alors<ref name=boivin />.
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Une rue perpétue sa mémoire à Montmartin-sur-Mer.
Une rue perpétue sa mémoire à Montmartin-sur-Mer.

Version du 21 avril 2021 à 09:12

André Pigaux, né à Périers le 23 août 1877 [1] et mort à Montmartin-sur-Mer le 25 janvier 1955 [1], est un homme politique de la Manche.

Biographie

Médecin à Montmartin-sur-Mer, il occupe le siège de conseiller général du canton de 1913 à 1940, et celui de maire de la commune de 1908 à 1946[2]. Républicain de gauche, il se présente à Coutances lors des élections législatives de 1936, mais est battu par Octave Lucas.

En juillet 1940, il s'engage dans la Résistance, en apportant son concours à la mise en place par son beau-frère, Charles Agnès, rédacteur en chef du Courrier de la Manche, d'un réseau de centralisation de l'information sur l'activité des Allemands. Il entre dans l'Organisation civile et militaire (OCM) et le réseau « Zéro-France »[3].

Il est nommé conseiller départemental par Laval en 1943 jusqu'en 1945. Il retrouve son siège au conseil général de la Manche en 1945, et le conserve jusqu'à sa mort, en 1955 [4]. Son fils, Pierre Pigaux, lui succède alors[2].

Une rue perpétue sa mémoire à Montmartin-sur-Mer.

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 AD50, NMD Périers, An 1873-1877 (5 Mi 11301), page 355/398, acte de naissance (lire en ligne).
  2. 2,0 et 2,1 Michel Boivin, Les conseillers généraux de la Manche, de 1945 à nos jours.
  3. http://beaucoudray.free.fr/1940.htm
  4. « Tout sur la Manche », Revue du département de la Manche, tome 29, n° 113-114-115, 1987.