« Aimable Grenot » : différence entre les versions
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C'est une frégate de 390 tonneaux construite à [[Granville]] en [[1747]] pour l'armateur Léonor François Couraye du Parc (19 mars 1719-26 juin 1754), suite aux naufrages consécutifs du ''Charles Grenot'' (100 tonneaux, ...-1745) et du ''Grand Grenot'' (300 tonneaux,1745-1746)<ref name = MA>[[Michel Aumont (1954)|Michel Aumont]], ''Destins et aventures corsaires. En mer ! Sus à l’ennemi !'', Ed. OREP, juin 2012, p.80-90.</ref>. | C'est une frégate de 390 tonneaux construite à [[Granville]] en [[1747]] pour l'armateur Léonor François [[Couraye du Parc]] (19 mars 1719-26 juin 1754), suite aux naufrages consécutifs du ''Charles Grenot'' (100 tonneaux, ...-1745) et du ''Grand Grenot'' (300 tonneaux,1745-1746)<ref name = MA>[[Michel Aumont (1954)|Michel Aumont]], ''Destins et aventures corsaires. En mer ! Sus à l’ennemi !'', Ed. OREP, juin 2012, p.80-90.</ref>. | ||
Il est armé de 40 canons (récupérés sur l'épave du ''Grand Grenot'') pour la guerre de course durant la Guerre de succession d'Autriche (1744-1748) <ref name = MA/>. | Il est armé de 40 canons (récupérés sur l'épave du ''Grand Grenot'') pour la guerre de course durant la Guerre de succession d'Autriche (1744-1748) <ref name = MA/>. |
Version du 2 février 2020 à 17:52
L' Aimable Grenot est un ancien bateau de la Manche.
Histoire
C'est une frégate de 390 tonneaux construite à Granville en 1747 pour l'armateur Léonor François Couraye du Parc (19 mars 1719-26 juin 1754), suite aux naufrages consécutifs du Charles Grenot (100 tonneaux, ...-1745) et du Grand Grenot (300 tonneaux,1745-1746)[1].
Il est armé de 40 canons (récupérés sur l'épave du Grand Grenot) pour la guerre de course durant la Guerre de succession d'Autriche (1744-1748) [1].
En 18 mois, de janvier 1747 à juin 1748, cette frégate s'empare de près d'une vingtaine de bateaux anglais et hollandais[2].
Le navire est reconverti en 1748 pour le commerce avec l'Espagne[2]. Il fait naufrage le 6 mai 1749 en quittant le port de Saint-Malo, chargé de toiles et autres marchandises[2].
Son épave, découverte par hasard au printemps 1994 sur les rochers de la Natière, fait l’objet de fouilles archéologiques sous-marines par l’Adramar et livre des centaines d’objets dont une partie est présentée à la Halle au Blé de Granville lors de l'exposition L'Aimable Grenot, un corsaire granvillais sous Louis XV en 2013-2014[2].
Caractéristiques
Bibliographie
- Raoul Fougeray du Coudrey, « Corsaires granvillais : les trois Grenot », Le Pays de Granville, 1907, pp. 203 et suivantes
- David Nicolas et Michèle Chartrain, L'Aimable Grenot, un corsaire granvillais sous Louis XV, éditions Illustria, 2013 (catalogue de l'exposition organisée par le Musée du Vieux-Granville du 1er septembre 2013 au 5 janvier 2014)
Notes et références
Lien externe
- L'Aimable Grenot (1749), sur le site internet La Natière. Les épaves corsaires de Saint-Malo.