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== Histoire ==
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Fondée à Cherbourg en [[1623]] <ref name=LC1>« À Valognes, les bénédictines vont de l'avant », ''La Croix'', 25 octobre 2013. </ref> avec le soutien des [[Ravalet]], la [[Couvent des Bénédictines (Cherbourg)|congrégation des Bénédictines]], institutrices et hospitalières, s'établissent le [[15 décembre]] [[1626]] à Valognes pour fuir la peste, d'abord à [[Tamerville]], [[Emondeville]]<ref name=lpdlm>Visite de l'ancienne abbaye bénédictine, ''La Presse de la Manche'', 16 août 2013</ref>, puis à Valognes, au [[Séminaire de Valognes|manoir l'Évêque]] et, le [[5 octobre]] [[1631]], au haut de la rue Aubert, renommée rue des Religieuses à la fin du XVIII{{e}} siècle. La construction de l'église s'étale entre 1635 et 1648. Le monastère Notre-Dame de Protection est érigé en abbaye royale par lettres-patentes de [[1646]] <ref name=adam>Jean-Louis Adam, ''Quelques notes sur Valognes'', 1905.</ref>. Il abrite environ 80 moniales vouées à l'éducation des jeunes filles et l'accueil des orphelins</ref>.  
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Expulsées en [[1792]] de leur abbaye qui abrite l'[[hôpital de Valognes|hospice]] à partir de [[1803]], les bénédictines rachètent l'ancien couvent des Capucins et s'y installèrent en [[1810]] <ref name=adam/>. Les Capucins, présents à Valognes de [[1630]] <ref name=adam/> à leur exil à [[Jersey]] en [[1789]] <ref name=valognes>« [http://www.mairie-valognes.fr/web/les_monuments.html Les monuments] », Site de la mairie de Valognes</ref>, ont bâti leur couvent en [[1633]] dans le Beaurepaire. La chapelle est consacrée le [[27 août]] [[1684]] par [[Charles-François de Loménie de Brienne|Mgr de Loménie de Brienne]] <ref name=adam/>.
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Version du 5 décembre 2017 à 23:54

Porche de l'entrée de l'abbaye.

L'abbaye Notre-Dame de Protection est une abbaye bénédictine de la Manche, située à Valognes, 8 rue des Capucins.

Histoire

Fondée à Cherbourg en 1623 [1] avec le soutien des Ravalet, la congrégation des Bénédictines, institutrices et hospitalières, s'établissent le 15 décembre 1626 à Valognes pour fuir la peste, d'abord à Tamerville, Emondeville[2], puis à Valognes, au manoir l'Évêque et, le 5 octobre 1631, au haut de la rue Aubert, renommée rue des Religieuses à la fin du XVIIIe siècle. La construction de l'église s'étale entre 1635 et 1648. Le monastère Notre-Dame de Protection est érigé en abbaye royale par lettres-patentes de Louis XIII en 1646 [3]. Il abrite environ 80 moniales vouées à l'éducation des jeunes filles et l'accueil des orphelins</ref name=lpdlm>.

Expulsées en 1792 de leur abbaye qui abrite l'hospice à partir de 1803, les bénédictines rachètent l'ancien couvent des Capucins et s'y installèrent en 1810 [3]. Les Capucins, présents à Valognes de 1630 [3] à leur exil à Jersey en 1789 [4], ont bâti leur couvent en 1633 dans le Beaurepaire. La chapelle est consacrée le 27 août 1684 par Mgr de Loménie de Brienne [3].

Touchée par les bombardements de la Libération, l'église de l'abbaye est restaurée entre 1955 et 1957 par l'architecte Jacques Prioleau. On la dote en 1957 de nouveaux vitraux de Léon Zack [4]. Elle abrite un retable et un tableau[4], L'Adoration des Bergers de Laurent de la Hyre, frère d'un des gardiens du couvent des cordeliers [3]. « Mais cette rénovation n'était plus cohérente après le Concile », assure sœur Jeanne-Marie, abbesse de la communauté [1]. Un réaménagement va donc permettre désormais aux bénédictines d'être « du même côté que les fidèles » [1].

Les bénédictines vivent aujourd'hui de la confection de pâtes de fruit et d'hosties et accueillent sessions et récollections [1].

Galerie de photographies

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 et 1,3 « À Valognes, les bénédictines vont de l'avant », La Croix, 25 octobre 2013.
  2. Visite de l'ancienne abbaye bénédictine, La Presse de la Manche, 16 août 2013
  3. 3,0 3,1 3,2 3,3 et 3,4 Jean-Louis Adam, Quelques notes sur Valognes, 1905.
  4. 4,0 4,1 et 4,2 « Les monuments », Site de la mairie de Valognes

Lien externe

49°30′29″N 1°27′52″W49.50806, -1.46444