Actions

« Émilie Rolez » : différence entre les versions

De Wikimanche

(article connexe)
(Compléments)
Ligne 1 : Ligne 1 :
'''Émilie Rolez''', née à Verteuil (Charente) le [[12 septembre]] [[1896]], morte en [[1986]], est une personnalité artistique liée au département de la [[Manche]], sculpteur et peintre de son état.
'''Émilie Rolez''', née '''Émilie Vallerey''' à Verteuil-sur-Charente (Charente) le [[12 septembre]] [[1895]], morte à Tourrette-Levens (Alpes-Maritimes) le [[19 mai]] [[1985]], est une personnalité artistique liée au département de la [[Manche]], sculpteur et peintre de son état.


Elle est l'élève d'Alexandre Descatoire <ref name=Collection>''Collection de peintures et de sculptures'', Ville d'Équeurdreville (catalogue) </ref>. Elle participe au Salon des artistes français à Paris à partir de [[1925]]. Elle y obtient une médaille en [[1929]] <ref name=Collection/>.
Suite à une mutation de son père, officier de marine, la famille Vallerey vient s'installer à Cherbourg au début du siècle. Émilie y fréquente l’École des Beaux-Arts, dirigée par [[Alfred Rolez]]. Elle épouse celui-ci le [[2 janvier]] [[1919]] à Cherbourg.


Elle est l'auteur du [[Monument aux morts d'Équeurdreville-Hainneville|monument aux morts pacifiste]] érigé en [[1932]] à [[Équeurdreville-Hainneville]], à la demande du maire de l'époque [[Hippolyte Mars]]. Émilie Rolez a réalisé un portrait de ce dernier.
Elle devient professeur de dessin à l’École Pratique des jeunes filles de Cherbourg, ainsi qu'à l’École des Beaux-Arts<ref>Philippe Coëpel, '' « Que maudite soit la guerre » enquête sur un monument aux morts pacifiste'', Éditions des Champs 1997</ref>.


Elle est professeur à l'école des beaux-arts de [[Cherbourg]] <ref>Philippe Coëpel, '' « Que maudite soit la guerre » enquête sur un monument aux morts pacifiste'', Éditions des Champs 1997</ref>.
Elle est également l'élève d'Alexandre Descatoire<ref name=Collection>''Collection de peintures et de sculptures'', Ville d'Équeurdreville (catalogue)</ref>.
 
Elle participe au Salon des artistes français à Paris à partir de [[1925]]. Elle y obtient une médaille en [[1929]]<ref name=Collection/>.
 
Elle est l'auteur du [[Monument aux morts d'Équeurdreville-Hainneville|monument aux morts pacifiste]] érigé en [[1932]] à [[Équeurdreville-Hainneville]], à la demande du maire de l'époque [[Hippolyte Mars]]. Émilie Rolez a réalisé un portrait de ce dernier. Elle a également réalisé le monument funéraire d'[[Albert Mahieu]] au cimetière de Cherbourg.
 
Après le décès de son mari en 1931, elle quitte le Cotentin pour aller enseigner à l’École des Beaux-Arts de Nice. Elle se remarie en 1949 avec Michel Perret.


==Notes et références==
==Notes et références==

Version du 8 janvier 2015 à 17:55

Émilie Rolez, née Émilie Vallerey à Verteuil-sur-Charente (Charente) le 12 septembre 1895, morte à Tourrette-Levens (Alpes-Maritimes) le 19 mai 1985, est une personnalité artistique liée au département de la Manche, sculpteur et peintre de son état.

Suite à une mutation de son père, officier de marine, la famille Vallerey vient s'installer à Cherbourg au début du siècle. Émilie y fréquente l’École des Beaux-Arts, dirigée par Alfred Rolez. Elle épouse celui-ci le 2 janvier 1919 à Cherbourg.

Elle devient professeur de dessin à l’École Pratique des jeunes filles de Cherbourg, ainsi qu'à l’École des Beaux-Arts[1].

Elle est également l'élève d'Alexandre Descatoire[2].

Elle participe au Salon des artistes français à Paris à partir de 1925. Elle y obtient une médaille en 1929[2].

Elle est l'auteur du monument aux morts pacifiste érigé en 1932 à Équeurdreville-Hainneville, à la demande du maire de l'époque Hippolyte Mars. Émilie Rolez a réalisé un portrait de ce dernier. Elle a également réalisé le monument funéraire d'Albert Mahieu au cimetière de Cherbourg.

Après le décès de son mari en 1931, elle quitte le Cotentin pour aller enseigner à l’École des Beaux-Arts de Nice. Elle se remarie en 1949 avec Michel Perret.

Notes et références

  1. Philippe Coëpel, « Que maudite soit la guerre » enquête sur un monument aux morts pacifiste, Éditions des Champs 1997
  2. 2,0 et 2,1 Collection de peintures et de sculptures, Ville d'Équeurdreville (catalogue)

Article connexe

Lien externe