« Église Saint-Georges (Saint-Georges-de-Rouelley) » : différence entre les versions
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Le maître-autel, les deux autels secondaires des chapelles latérales et les vingt stalles du sanctuaire datent du 19{{e}} siècle <ref name = Caoa>''Conservation des antiquités et objets d'art de la Manche''</ref>. | Le maître-autel, les deux autels secondaires des chapelles latérales et les vingt stalles du sanctuaire datent du 19{{e}} siècle <ref name = Caoa>''Conservation des antiquités et objets d'art de la Manche''</ref>. | ||
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L'édifice est éclairé par de nombreuses verrières; les vitraux du chœur représentent saint Georges ; la verrière de la chapelle nord, signée [[Serge Nouailhat|S. Nouailhat]] Abbaye Blanche 1992, représente la Pentecôte <ref name = Caoa/>. | L'édifice est éclairé par de nombreuses verrières; les vitraux du chœur représentent saint Georges ; la verrière de la chapelle nord, signée [[Serge Nouailhat|S. Nouailhat]] Abbaye Blanche 1992, représente la Pentecôte <ref name = Caoa/>. | ||
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Dernière version du 31 octobre 2022 à 18:59
L'église Saint-Georges est un édifice catholique situé à Saint-Georges-de-Rouelley.
Placée sous le vocable de saint Georges, elle relève de la paroisse Notre-Dame-de-l'Assomption centrée à Barenton.
Histoire
Elle était à la présentation de l'abbaye de Lonlay (dans le département voisin de l'Orne).
Henri Moulin écrivait en 1885 :
- « Ce qu'il y a de plus ancien à Saint-Georges-de-Rouelley, c'est sans contredit son église dont le portail, construit en blocage, avec d'anciens contreforts, une porte romane à claveaux, sans autre ornement que le damier et une rosace circulaire, doit dater du commencement du douzième siècle et présente tous les caractères de l'architecture romane, en Normandie, à cette époque. Au midi, est une fenêtre à meneaux, en style ogival trilobé, sinon en fer de lance, qui peut dater du quatorzième siècle : ce sont les seules parties anciennes de l'édifice actuel »[1].
Des cartes postales anciennes montrent un petit clocher de bois, remplacé depuis par une tour à flèche et clochetons en pierre, mais la fenêtre à meneaux subsiste.
Les murs de la nef ont conservé de nombreux fragments d'opus spicatum attestant son origine. D'ailleurs, un manuscrit sur les trésors anglais, publié en 1875 par l'abbé Hersent dans la Revue catholique, et reproduit dans Le Mortainais du 29 mai 1875, mentionne « l'église sainct Georges de Rouellé faite par les Anglais »[1]. Henri Moulin émet donc l'hypothèse que l'église aurait été fondée sous Étienne de Blois, premier comte de Mortain après la bataille de Tinchebray de 1106.
Mobilier
Le maître-autel, les deux autels secondaires des chapelles latérales et les vingt stalles du sanctuaire datent du 19e siècle [2].
Parmi les nombreuses statues, une Vierge à l'enfant (en bois, du 19e s.), baptisée Notre-Dame de Protection par un ancien curé originaire de Valognes, est inscrite monument historique au titre d'objet [2]. Saint Georges terrassant le dragon se tient à gauche de l'autel.
L'édifice est éclairé par de nombreuses verrières; les vitraux du chœur représentent saint Georges ; la verrière de la chapelle nord, signée S. Nouailhat Abbaye Blanche 1992, représente la Pentecôte [2].