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Saint Georges

De Wikimanche

Dans l'église de Saint-Georges-de-la- Rivière
Statue de Saint-Georges à Saint-Jores.

Saint Georges mort en 303 est un saint vénéré dans la Manche.

La légende de saint Georges est adaptée au 13e siècle par Jacques de Voragine, futur archevêque de Gênes, dans La Légende dorée, œuvre destinée aux prédicateurs.

Georges, officier romain monté sur son cheval blanc, en route pour regagner sa légion arrive à Silène dans la province romaine de Libye. La ville est terrorisée par un dragon qui dévore les animaux de la contrée et exige des habitants un tribut quotidien de deux jeunes gens tirés au sort. Georges arrive le jour où le sort tombe sur la fille du roi, au moment où celle-ci va être victime du monstre. Il accepte d’aider les habitants à condition qu'ils se convertissent au christianisme. Il dompte la bête avant de la tuer. Après la publication des édits de Dioclétien contre les Chrétiens, Georges est emprisonné et martyrisé avant d'être décapité le 23 avril 303.

Une partie de ses reliques serait arrivée à Portbail vers 747[1].

Selon la légende, une sorte de tour flottant sur la mer s'approcha sur la place du marché. On y trouva un livre des évangiles, une machoire de saint Georges et un morceau de la vraie croix. Le comte Richwin, gouverneur du Cotentin, fit déposer la tour sur un chariot attelé de deux vaches qui s'arrêtèrent à Brix où une église fut fondée avant le 11e siècle.

Il est fêté le 23 avril et représenté très souvent en cavalier.

Saint Georges dans la toponymie manchoise

Communes ou anciennes communes
Lieux de culte dédiés à saint Georges
Divers

Notes et références

  1. Jean Seguin, « Saint Georges », Saints guérisseurs, saints imaginaires, dévotions populaires... : en Basse-Normandie et Haute-Bretagne, 1944, p. 249-250 (lire en ligne)

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