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== Histoire ==
== Histoire ==
Sa construction commence au 11{{e}} siècle. Elle est d'abord placée sous le patronage de l'abbaye de Saint-Wandrille en Haute-Normandie, avant d'échoir en [[1145]] à l'[[liste des évêques de Coutances|évêché de Coutances]] <ref>{{Mérimée|IA00001237}}.</ref>.
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La construction de la nouvelle église commence donc au 11{{e}} siècle, avec des pierres des carrières d'Orival et de Creuilly <ref name=AL/>. Elle est d'abord placée sous le patronage de l'abbaye de Saint-Wandrille en Haute-Normandie, avant d'échoir en [[1145]] à l'[[liste des évêques de Coutances|évêché de Coutances]] <ref>{{Mérimée|IA00001237}}</ref>.


Sa nef est du 11{{e}} siècle, ses collatéraux du début du 12{{e}}, le transept de la fin du 12{{e}}, le chœur et les baies des collatéraux du 14{{e}} siècle, le clocher et son dôme du 16{{e}} siècle, la sacristie du 17{{e}} siècle. Le clocher a été reconstruit en [[1848]]. C'est « un des plus originaux du Cotentin » <ref name=MPP>''La Manche au passé et au présent'', éd. Manche-Tourisme, 1984, p. 56.</ref>. La voûte a été rehaussée en [[1870]] <ref>{{Mérimée|IA00001234}}, Base Mérimée</ref>. Elle est classée [[Liste des monuments historiques de la Manche|Monument historique]] (MH) en [[1840]].
Sa nef est du 11{{e}} siècle, ses collatéraux du début du 12{{e}}, le transept de la fin du 12{{e}}, le chœur et les baies des collatéraux du 14{{e}} siècle, le clocher et son dôme du 16{{e}} siècle, la sacristie du 17{{e}} siècle. Le clocher a été reconstruit en [[1848]]. C'est « un des plus originaux du Cotentin » <ref name=MPP>''La Manche au passé et au présent'', éd. Manche-Tourisme, 1984, p. 56.</ref>. La voûte a été rehaussée en [[1870]] <ref>{{Mérimée|IA00001234}}, Base Mérimée</ref>. Elle est classée [[Liste des monuments historiques de la Manche|Monument historique]] (MH) en [[1840]].


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Au XVI{{e}} siècle, la flèche du clocher, classiquement pointue, s'effondre et une tour de style [[Renaissance dans la Manche|Renaissance]] est construite à partir de [[1540]] <ref name=LPM1> « Un clocher témoin de 1 000 ans d'histoire », ''La Presse de la Manche'', 24 octobre 2018. </ref>. Les historiens présentent la tour du clocher, « d'inspiration mauresque », comme « le premier exemple de tambour octogonal surmonté d'un dôme » <ref name=Phdc> « Petite histoire du clocher », dépliant distribué dans l'église. </ref>.


En janvier [[1840]], la foudre frappe le clocher provoquant la chute des parties hautes, entraînant elles-mêmes une partie du dôme et des cloches <ref name=LPM1/>. Il faut huit ans pour la remettre en état <ref name=Phdc/>. La flèche est fortement endommagée par les bombardements de la libération de [[1944]] et de nouveau par la foudre en [[1999]] <ref name=LPM1/>.
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Du haut de ce clocher, l'écrivain René Bazin ([[1853]]-[[1932]]) affirme qu'« on n'a jamais vu autant de Normandie au-dessous de soi » <ref name=Phdc/>. Cette vue en fait une vigie stratégique pour l'armée allemande pendant la [[Seconde Guerre mondiale]]. À l'intérieur, le confessionnal garde la trace d'une rafale américaine.
Du haut de ce clocher, l'écrivain René Bazin ([[1853]]-[[1932]]) affirme qu'« on n'a jamais vu autant de Normandie au-dessous de soi » <ref name=Phdc/>. Cette vue en fait une vigie stratégique pour l'armée allemande pendant la [[Seconde Guerre mondiale]]. À l'intérieur, le confessionnal garde la trace d'une rafale américaine.


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Stemariemont-eglise2.JPG|Le clocher.
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Église de Sainte-Marie-du-Mont Mieusement..jpg|Vue du nord-est.
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==Restauration==
==Restauration==
L'édifice est affecté par les outrages du temps. Ses pierres sont fragilisées, en particulier dans les parties hautes du clocher, notamment le lanternon qui supporte la croix, le dôme, la corniche et le massif central.
L'édifice est affecté par les outrages du temps. Ses pierres sont fragilisées, en particulier dans les parties hautes du clocher, notamment le lanternon qui supporte la croix, le dôme et la corniche.


L'Association des amis de l'église a été créée pour aider les collectivités à financer les travaux.
L'Association des amis de l'église a été créée pour aider les collectivités à financer les travaux.
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* ''Le Miracle de la piscine de Bezatha'', peinture à l'huile de 46,5 cm de haut sur 56 cm de large, copie de ''La guérison du paralytique de Béthesda'',  de Jean Restou, protégée le 21 décembre [[1978]] <ref>{{Palissy|PM50001032}}</ref>.
* ''Le Miracle de la piscine de Bezatha'', peinture à l'huile de 46,5 cm de haut sur 56 cm de large, copie de ''La guérison du paralytique de Béthesda'',  de Jean Restou, protégée le 21 décembre [[1978]] <ref>{{Palissy|PM50001032}}</ref>.


On voyait avant la Révolution le tombeau en marbre blanc d'[[Henri-Robert Aux-Épaules]] au-dessus duquel s'élevait un groupe représentant ce capitaine à genoux, armé de toutes pièces et accompagné de deux Suisses. Cette statue funéraire est également classée au titre des objet depuis le 13 avril [[1905]] <ref>{{Palissy|PM50001029}}</ref>.
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SteMarieMont-RobEpaules1.jpg|Statue de Henri-Robert Aux-Épaules.
SteMarieMont-eglise-gdvitrail.jpg|Grand vitrail.
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==Situation==
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==Bibliographie==
==Bibliographie==
* Dr Guibert, « Église de Sainte-Marie-du-Mont », ''Annuaire des cinq départements normands'', congrès de Carentan, 2003, pp. 21-27
* Marie-Suzanne de Ponthaud, Maylis Baylé, Brigitte Galbrun, Jacques Pougheol, ''L'église Notre-Dame de l'Assomption de Sainte-Marie-du-Mont'', Caen, Art de Basse-Normandie, 1998.
* Dr Guibert, « L'église de Sainte-Marie-du-Mont et ses transformations au IX{{e}} siècle », ''Annuaire des cinq départements normands'', congrès de Carentan, 2003, pp. 71-79
* Michel Guibert, « La foudre sur le clocher de Sainte-Marie-du-Mont en 1840 », ''[[Revue de la Manche]]'', n° 158, avril 1998.
* Dr Guibert, « Église de Sainte-Marie-du-Mont », ''Annuaire des cinq départements normands'', congrès de Carentan, 2003, pp. 21-27.
* Dr Guibert, « L'église de Sainte-Marie-du-Mont et ses transformations au IX{{e}} siècle », ''Annuaire des cinq départements normands'', congrès de Carentan, 2003, pp. 71-79.


==Notes et références==
{{Notes et références}}
<references />


==Liens internes==
==Liens internes==
* [[:Catégorie:Église Notre-Dame (Sainte-Marie-du-Mont) (image)|Galerie d'images]]
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* [[Visite d'une église]]
* [[Visite d'une église]]
==Lien externe==
* Localisation : {{GeoDMS|49|22|42.93|N|1|13|31.69|W}}


[[Catégorie:Église de la Manche|Sainte-Marie-du-Mont]]
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[[Catégorie:Hagiotoponyme|Notre-Dame -, eglise (Sainte-Marie-du-Mont)]]
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Dernière version du 16 juin 2023 à 22:57

L'église Notre-Dame.

L'église Notre-Dame de Sainte-Marie-du-Mont est une église de la Manche, située à Sainte-Marie-du-Mont.

Elle mêle nef romane, un transept gothique et un dôme Renaissance.

Histoire

D'après Auguste Lecanu, « l'ancienne église s'appelait Sainte-Marie-de-Poupeville; la neuve étant bâtie sur un plateau élevé, d'où la vue est magnifique, et dédiée également à sainte Marie, ne pouvait manquer de s'appeler Sainte-Marie-du-Mont, comparativement à Sainte-Marie-de-Poupeville, qui est en un lieu bas, au bord du Vey; d'autant plus que l'ancienne fut conservée et qu'elles ont existé simultanément jusqu'en 1791. Alors Sainte-Marie-de-Poupeville fut vendue révolutionnairement; elle existe en majeure partie [1], convertie à des usages profanes. Ses ruines accusent un édifice antérieur à l'invasion normande. On ignore la raison qui détermina la population à construire la nouvelle au XIe siècle ou au commencement du XIIe » [2].

La construction de la nouvelle église commence donc au 11e siècle, avec des pierres des carrières d'Orival et de Creuilly [2]. Elle est d'abord placée sous le patronage de l'abbaye de Saint-Wandrille en Haute-Normandie, avant d'échoir en 1145 à l'évêché de Coutances [3].

Sa nef est du 11e siècle, ses collatéraux du début du 12e, le transept de la fin du 12e, le chœur et les baies des collatéraux du 14e siècle, le clocher et son dôme du 16e siècle, la sacristie du 17e siècle. Le clocher a été reconstruit en 1848. C'est « un des plus originaux du Cotentin » [4]. La voûte a été rehaussée en 1870 [5]. Elle est classée Monument historique (MH) en 1840.

Au XVIe siècle, la flèche du clocher, classiquement pointue, s'effondre et une tour de style Renaissance est construite à partir de 1540 [6]. Les historiens présentent la tour du clocher, « d'inspiration mauresque », comme « le premier exemple de tambour octogonal surmonté d'un dôme » [7].

En janvier 1840, la foudre frappe le clocher provoquant la chute des parties hautes, entraînant elles-mêmes une partie du dôme et des cloches [6]. Il faut huit [8] ans pour la remettre en état [7]. La flèche est fortement endommagée par les bombardements de la libération de 1944 et de nouveau par la foudre en 1999 [6].

Du haut de ce clocher, l'écrivain René Bazin (1853-1932) affirme qu'« on n'a jamais vu autant de Normandie au-dessous de soi » [7]. Cette vue en fait une vigie stratégique pour l'armée allemande pendant la Seconde Guerre mondiale. À l'intérieur, le confessionnal garde la trace d'une rafale américaine.

Restauration

L'édifice est affecté par les outrages du temps. Ses pierres sont fragilisées, en particulier dans les parties hautes du clocher, notamment le lanternon qui supporte la croix, le dôme et la corniche.

L'Association des amis de l'église a été créée pour aider les collectivités à financer les travaux.

En 2018, une restauration du clocher est engagée par l'entreprise ART, pour un montant de 500 000 €, rehaussé d'un avenant de 38 000 € [9].

Mobilier

On y trouve plusieurs objets remarquables classés eux-mêmes monuments historiques :

  • deux vitraux, Scènes de la vie de la Vierge (1862-1867) de Jean Villiet [10], et Symboles de la Vierge grande verrière à six lancettes, réalisé en 1901 par Mazuet [11] inclus dans la protection de 1840,
  • une chaire de prêche en chêne de 1636, offerte par Guillaume Pleurebeurre, sieur de la Rivière, intendant des seigneurs de Sainte-Marie-du-Mont, réparée en 1755 par Michelle Le François, et par le menuisier Moulin entre 1841 et 1857, protégée depuis le 13 avril 1905[12]
  • Le Miracle de la piscine de Bezatha, peinture à l'huile de 46,5 cm de haut sur 56 cm de large, copie de La guérison du paralytique de Béthesda, de Jean Restou, protégée le 21 décembre 1978 [13].

On voyait avant la Révolution le tombeau en marbre blanc d'Henri-Robert Aux-Épaules au-dessus duquel s'élevait un groupe représentant ce capitaine à genoux, armé de toutes pièces et accompagné de deux Suisses. Cette statue funéraire est également classée au titre des objet depuis le 13 avril 1905 [14].

Situation

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Bibliographie

  • Marie-Suzanne de Ponthaud, Maylis Baylé, Brigitte Galbrun, Jacques Pougheol, L'église Notre-Dame de l'Assomption de Sainte-Marie-du-Mont, Caen, Art de Basse-Normandie, 1998.
  • Michel Guibert, « La foudre sur le clocher de Sainte-Marie-du-Mont en 1840 », Revue de la Manche, n° 158, avril 1998.
  • Dr Guibert, « Église de Sainte-Marie-du-Mont », Annuaire des cinq départements normands, congrès de Carentan, 2003, pp. 21-27.
  • Dr Guibert, « L'église de Sainte-Marie-du-Mont et ses transformations au IXe siècle », Annuaire des cinq départements normands, congrès de Carentan, 2003, pp. 71-79.

Notes et références

  1. en 1878
  2. 2,0 et 2,1 Auguste Lecanu, Histoire du diocèse de Coutances et Avranches des temps les plus reculés jusqu'à nos jours, Coutances, 1878, pp. 412-413.
  3. « Notice n°IA00001237 », base Mérimée (architecture), médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine, ministère de la Culture.
  4. La Manche au passé et au présent, éd. Manche-Tourisme, 1984, p. 56.
  5. « Notice n°IA00001234 », base Mérimée (architecture), médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine, ministère de la Culture. , Base Mérimée
  6. 6,0 6,1 et 6,2 « Un clocher témoin de 1 000 ans d'histoire », La Presse de la Manche, 24 octobre 2018.
  7. 7,0 7,1 et 7,2 « Petite histoire du clocher », dépliant distribué dans l'église.
  8. Auguste Lecanu parle de trois ans.
  9. « Les travaux du clocher en bonne voie de finition », La Presse de la Manche, 24 octobre 2018.
  10. « Notice n°PM50001526 », base Palissy (mobilier), plateforme ouverte du patrimoine (POP), ministère de la Culture.
  11. « Notice n°PM50001525 », base Palissy (mobilier), plateforme ouverte du patrimoine (POP), ministère de la Culture.
  12. « Notice n°PM50001030 », base Palissy (mobilier), plateforme ouverte du patrimoine (POP), ministère de la Culture.
  13. « Notice n°PM50001032 », base Palissy (mobilier), plateforme ouverte du patrimoine (POP), ministère de la Culture.
  14. « Notice n°PM50001029 », base Palissy (mobilier), plateforme ouverte du patrimoine (POP), ministère de la Culture.

Liens internes