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L''''écoparc du Chêne-au-Loup''' ou '''écoparc du Val-de-Sée''' est une zone d'activités de la [[Manche]], située à [[Tirepied]].
L''''écoparc du Chêne-au-Loup''' ou '''écoparc du Val-de-Sée''' est une zone d'activités de la [[Manche]], située à [[Tirepied-sur-Sée]].


Elle est créée à l'initiative de la [[Communauté de communes du Val de Sée]] <ref name=MM1>« Écoparc du Chêne-au-Loup à Tirepied : une zone d'activités novatrice », ''Manche Mag''', n° 40, novembre-décembre 2013. </ref>.
Il est créé à l'initiative de la [[Communauté de communes du Val de Sée]] <ref name=MM1>« Écoparc du Chêne-au-Loup à Tirepied : une zone d'activités novatrice », ''Manche Mag''', n° 40, novembre-décembre 2013. </ref>, présidée par [[Bernard Tréhet]]. C'est une zone économique, construite au cœur d’une centrale photovoltaïque. Vingt-quatre structures à ossature bois, appelées « coques », à usage agricole, industriel ou encore touristique sont couverts de panneaux photovoltaïques.  


Elle est inaugurée le [[8 octobre]] [[2013]] <ref name=MM1/>.
==Histoire==
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Elle est construite à partir de [[2011]] sous la direction de la société d'économie mixte Seenergie <ref name=MM1/>.
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Elle est alimentée électriquement par une centrale photovoltaïque exploitée par la société Langa Solar <ref name=MM1/>. Sa production annuelle est estimée à 4,8 mégawatts <ref name=MM1/>.
La centrale photovoltaïque est exploitée par la société Langa Solar <ref name=MM1/>. Sa production annuelle est estimée à 4,8 mégawatts <ref name=MM1/>.


L'écoparc abrite une pépinière d'entreprises. Elle prévoit d'accueillir également sur ses 30 hectares une zone touristique et une zone agricole <ref name=MM1/>.
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== Lien externe ==
La communauté de communes du Val-de-Sée initie en [[2015]] un projet de plan d'eau, basé dans l'écoparc et  consacré à la pratique d'activités sportives. La [[communauté d'agglomération Mont-Saint-Michel-Normandie]] refuse en juin [[2017]] d'ajouter ce plan d'eau à la liste des équipements d'intérêt communautaire. Les travaux sont suspendus <ref>« Les travaux du plan d’eau de Tirepied suspendus », ''Ouest-France'', site internet, 26 juin 2017 [http://www.ouest-france.fr/normandie/avranches-50300/les-travaux-du-plan-d-eau-de-tirepied-suspendus-5089204 ''(lire en ligne)''].</ref>. En novembre de la même année, le projet est finalement accepté <ref>Marie-Axelle Richard, « Le projet de plan d'eau à Tirepied a été accepté », ''Ouest-France'', 10 novembre 2017.</ref>.


[http://www.entreprendre-ouest-normandie.fr/implanter-immobilier-locaux/ecoparc-du-val-de-see-projet-innovant/ Site officiel]
Le [[8 novembre]] [[2018]], la [[Communauté d'agglomération Mont-Saint-Michel-Normandie]] vote sa cession à l'entreprise [[RemadeInFrance]] pour 7,8 millions d'euros <ref name=OF1>« Remade devient propriétaire de l'Écoparc », ''Ouest-France'', 9 novembre 2018. </ref>. Le vote est acquis par 120 voix contre 9 et 8 abstentions <ref name=OF1/>. L'entreprise souhaite regrouper l'ensemble de ses activités sur les 35 hectares du site. Les entreprises déjà installées devront déménager aux frais de Remade Group, à l'exception d'une seule, TLD Pro, dont la promesse de vente n'a pu être cassée <ref name=OF1/>. Le [[1er août]] [[2019]], la communauté d'agglomération Mont-Saint-Michel-Normandie cède officiellement l'Écoparc de Tirepied à la SARL Écoparc qui dépend de Remade, gérée par [[Matthieu Millet]] <ref>« L'Écoparc officiellement vendu à l'entreprise Remade », ''La Manche Libre'', site internet, 5 août 2019.</ref>. Le [[3 septembre]] 2019, ''[[La Manche Libre]]'' se demande si la vente de l'Écoparc ne cache pas « un coup immobilier » ? <ref>« L'Écoparc de Tirepied victime d'une affaire immobilière ? », ''La Manche Libre'', site internet, 3 septembre 2019. </ref>. Le [[24 septembre]] [[2019]], en séance plénière à huis-clos, [[David Nicolas]], président de la communauté d'agglomération, apprend aux élus communautaires que Matthieu Millet renonce à acheter l'Écoparc <ref>Mauricette Guittard, « L'ex-patron de Remade n'achète plus Écoparc », ''Ouest-France'', 26 septembre 2019.</ref>.


== Notes et références ==
Le [[17 septembre]] [[2022]] y est inauguré le stade  nautique communautaire  : deux plans d'eau offrant la possibilité de quatre bassins de [[kayak-polo]] et des gradins pour 500 places assises <ref>« Le stade nautique communautaire inauguré », ''La Manche Libre'', 1er octobre 2022.</ref>.


<references />
==Entreprises==
* Société  TLD Pro ([[Thierry Lemoine]] Distribution) : vente de produits et matériels d'entretien et d'hygiène, vaisselle pour les collectivités et restaurants
* [[Emperyland]]
* Futsal de la Baie
* SMYD, solution informatique
* Évolution-Amelis, coopérative en génétique bovine
* Anfray- Leroux, menuiserie
* JPR Consulting de [[Jean-Paul Ranchin]], conseils en gestion de l'environnement et ses risques
* Syndicat de mutualisation de l'eau potable du Granvillais et de l'Avranchin (SMPGA)<ref>« L'Écoparc a trouvé un nouveau locataire », ''La Manche Libre'', 3 avril 2021.</ref>


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==Situation==
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[[Catégorie:Économie de la Manche]]
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Dernière version du 18 octobre 2022 à 15:53

L'écoparc du Chêne-au-Loup ou écoparc du Val-de-Sée est une zone d'activités de la Manche, située à Tirepied-sur-Sée.

Il est créé à l'initiative de la Communauté de communes du Val de Sée [1], présidée par Bernard Tréhet. C'est une zone économique, construite au cœur d’une centrale photovoltaïque. Vingt-quatre structures à ossature bois, appelées « coques », à usage agricole, industriel ou encore touristique sont couverts de panneaux photovoltaïques.

Histoire

L'écoparc est construit à partir de 2011 sous la direction de la société d'économie mixte Seenergie [1] présidée par Philippe Aubrays.

Il est inauguré le 8 octobre 2013 [1].

La centrale photovoltaïque est exploitée par la société Langa Solar [1]. Sa production annuelle est estimée à 4,8 mégawatts [1].

L'écoparc abrite une pépinière d'entreprises. Elle prévoit d'accueillir également sur ses 30 hectares une zone touristique et une zone agricole [1].

La communauté de communes du Val-de-Sée initie en 2015 un projet de plan d'eau, basé dans l'écoparc et consacré à la pratique d'activités sportives. La communauté d'agglomération Mont-Saint-Michel-Normandie refuse en juin 2017 d'ajouter ce plan d'eau à la liste des équipements d'intérêt communautaire. Les travaux sont suspendus [2]. En novembre de la même année, le projet est finalement accepté [3].

Le 8 novembre 2018, la Communauté d'agglomération Mont-Saint-Michel-Normandie vote sa cession à l'entreprise RemadeInFrance pour 7,8 millions d'euros [4]. Le vote est acquis par 120 voix contre 9 et 8 abstentions [4]. L'entreprise souhaite regrouper l'ensemble de ses activités sur les 35 hectares du site. Les entreprises déjà installées devront déménager aux frais de Remade Group, à l'exception d'une seule, TLD Pro, dont la promesse de vente n'a pu être cassée [4]. Le 1er août 2019, la communauté d'agglomération Mont-Saint-Michel-Normandie cède officiellement l'Écoparc de Tirepied à la SARL Écoparc qui dépend de Remade, gérée par Matthieu Millet [5]. Le 3 septembre 2019, La Manche Libre se demande si la vente de l'Écoparc ne cache pas « un coup immobilier » ? [6]. Le 24 septembre 2019, en séance plénière à huis-clos, David Nicolas, président de la communauté d'agglomération, apprend aux élus communautaires que Matthieu Millet renonce à acheter l'Écoparc [7].

Le 17 septembre 2022 y est inauguré le stade nautique communautaire  : deux plans d'eau offrant la possibilité de quatre bassins de kayak-polo et des gradins pour 500 places assises [8].

Entreprises

  • Société TLD Pro (Thierry Lemoine Distribution) : vente de produits et matériels d'entretien et d'hygiène, vaisselle pour les collectivités et restaurants
  • Emperyland
  • Futsal de la Baie
  • SMYD, solution informatique
  • Évolution-Amelis, coopérative en génétique bovine
  • Anfray- Leroux, menuiserie
  • JPR Consulting de Jean-Paul Ranchin, conseils en gestion de l'environnement et ses risques
  • Syndicat de mutualisation de l'eau potable du Granvillais et de l'Avranchin (SMPGA)[9]

Situation

L'écoparc est à proximité de l'autoroute 84, en bordure de la route départementale 911.

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Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 et 1,5 « Écoparc du Chêne-au-Loup à Tirepied : une zone d'activités novatrice », Manche Mag', n° 40, novembre-décembre 2013.
  2. « Les travaux du plan d’eau de Tirepied suspendus », Ouest-France, site internet, 26 juin 2017 (lire en ligne).
  3. Marie-Axelle Richard, « Le projet de plan d'eau à Tirepied a été accepté », Ouest-France, 10 novembre 2017.
  4. 4,0 4,1 et 4,2 « Remade devient propriétaire de l'Écoparc », Ouest-France, 9 novembre 2018.
  5. « L'Écoparc officiellement vendu à l'entreprise Remade », La Manche Libre, site internet, 5 août 2019.
  6. « L'Écoparc de Tirepied victime d'une affaire immobilière ? », La Manche Libre, site internet, 3 septembre 2019.
  7. Mauricette Guittard, « L'ex-patron de Remade n'achète plus Écoparc », Ouest-France, 26 septembre 2019.
  8. « Le stade nautique communautaire inauguré », La Manche Libre, 1er octobre 2022.
  9. « L'Écoparc a trouvé un nouveau locataire », La Manche Libre, 3 avril 2021.