« Tuf de Sainteny » : différence entre les versions
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Les exploitations de tuf de Sainteny étaient réparties sur les communes de [[Gorges]] (un peu au-dessus du marais), [[Nay]] (près du cimetière) et [[Sainteny]] aux hameaux de la Mauderie de Longueville, Ruffoville et la Gillotterie<ref name =Cossmania/>. | Les exploitations de tuf de Sainteny étaient réparties sur les communes de [[Gorges]] (un peu au-dessus du marais), [[Nay]] (près du cimetière) et [[Sainteny]] aux hameaux de la Mauderie de Longueville, Ruffoville et la Gillotterie<ref name =Cossmania/>. | ||
Version du 23 novembre 2018 à 13:28
Le tuf de Sainteny est une roche autrefois extraite dans la Manche.
Aussi appelée calcaire coquillier de Sainteny, c'est une roche calcaire tendre formée par le dépôt sédimentaire marin de débris de coquilles cimentés par une pâte calcaire agglomérante. Elle est blanche ou jaunâtre, poreuse et ne présente pas de trace de stratification. Elle durcit à l'air.[1]
Les exploitations de tuf de Sainteny étaient réparties sur les communes de Gorges (un peu au-dessus du marais), Nay (près du cimetière) et Sainteny aux hameaux de la Mauderie de Longueville, Ruffoville et la Gillotterie[1].
Le tuf de Sainteny fut utilisé au Moyen âge pour la confection de sarcophages dans le Cotentin[2] , l'Avranchin [3] et le Bessin[2].
On le retrouve dans la construction de monuments ou édifices religieux jusqu'au 11e siècle[2].
Notes et références
- ↑ 1,0 et 1,1 Cossmania, site internet consulté le 22 novembre 2018. (lire en ligne)
- ↑ 2,0 2,1 et 2,2 Julien Deshayes, Identification des matériaux et étude du bâti : l’exemple du Clos du Cotentin , (lire en lgne)
- ↑ Daniel Levalet, « De la cité des Abrincates au diocèse d'Avranches. Contribution à l'étude du peuplement de la Normandie. L'environnement archéologique », Annales de Normandie, 1979, p. 20-21 (lire en ligne)