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Au cours de la période d'avant guerre, les réunions ont lieu fin juin et fin août afin de ne pas concurrencer les fêtes organisées par les autres sociétés et attirer du monde à Coutainville en début et fin de saison. D'environ 1 500 en moyenne par an, les entrées payantes se répartissent en plusieurs catégories : {{unité|15|F}} pour les messieurs, {{unité|10|F}} pour les dames, {{unité|5|F}} pour la pelouse et {{unité|5|F}} pour les voitures.
Au cours de la période d'avant guerre, les réunions ont lieu fin juin et fin août afin de ne pas concurrencer les fêtes organisées par les autres sociétés et attirer du monde à Coutainville en début et fin de saison. D'environ 1 500 en moyenne par an, les entrées payantes se répartissent en plusieurs catégories : {{unité|15|F}} pour les messieurs, {{unité|10|F}} pour les dames, {{unité|5|F}} pour la pelouse et {{unité|5|F}} pour les voitures.


C'est en [[1946]] que la société reprend son activité, sous la présidence de M. Isabet, avec deux réunions par an. Il n'était pas rare de voir au cours d'une même course se côtoyer, pour disputer l'arrivée, des chevaux attelés et des chevaux montés. La première course de la réunion de juillet ou d'août était réservée aux chevaux des éleveurs du pays.
Mise en sommeil pendant toute la période d'occupation, c'est en [[1946]] que la société reprend son activité, sous la présidence de M. Isabet, avec deux réunions par an. Il n'était pas rare de voir au cours d'une même course se côtoyer, pour disputer l'arrivée, des chevaux attelés et des chevaux montés. La première course de la réunion de juillet ou d'août était réservée aux chevaux des éleveurs du pays.


En [[1961]], le docteur [[Claude Asselin]] succède au président M. Damecour. Entouré de membres du bureau dont [[Jean Maline]], trésorier et Pierre Letan, speaker, auteur de la célèbre phrase qui rythmait la réunion « Messieurs les parieurs, dépêchez-vous, les chevaux passent sous les ordres du starter »<ref>Aude Asselin, ''Du toubib à l'amiral'', éd.Eurocibles, 2009</ref>, il développe la société qui passe à trois réunions par an, dont une toujours le 14 juillet. En [[1986]], la Société des courses de Saint-Lô, privée d'installation, tient ses quatre réunions sur l'hippodrome du Martinet, ce qui portera à sept le nombre de réunions s'y déroulant au total.
En [[1961]], le docteur [[Claude Asselin]] succède au président M. Damecour. Entouré de membres du bureau dont [[Jean Maline]], trésorier et Pierre Letan, speaker, auteur de la célèbre phrase qui rythmait la réunion « Messieurs les parieurs, dépêchez-vous, les chevaux passent sous les ordres du starter »<ref>Aude Asselin, ''Du toubib à l'amiral'', éd.Eurocibles, 2009</ref>, il développe la société qui passe, en [[1962]] à trois réunions par an, dont une toujours le 14 juillet, une autre le dimanche suivant et la dernière le dimanche après le 15 août. En [[1986]], la Société des courses de Saint-Lô, privée d'installation, tient ses quatre réunions sur l'hippodrome du Martinet, ce qui portera à sept le nombre de réunions s'y déroulant au total.


C'est le {{1er}} juillet [[1989]] que la fusion entre les deux sociétés est officialisée en devenant la Société des courses Agon-Coutainville et Saint-Lô. C'est lors de l'assemblée générale de mars [[1998]] que Claude Asselin cède sa place à Bernard Raulline après trente-sept années de présidence <ref>''La Presse de la Manche'', 29 mars 1998.</ref>. Le bureau est alors constitué de Jacques Seux, David Lerouge, Gérard Raulline, tous les trois vice-présidents et de Paulette Blot, secrétaire et trésorière. David Lerouge, vétérinaire à Coutances, est président jusqu'en [[2016]] et passe le témoin à Gilbert Langelier, entouré de Marcel Desbleumortiers, vice-président et de Yves Huet, trésorier.
C'est le {{1er}} juillet [[1989]] que la fusion entre les deux sociétés est officialisée en devenant la Société des courses Agon-Coutainville et Saint-Lô. C'est lors de l'assemblée générale de mars [[1998]] que Claude Asselin cède sa place à Bernard Raulline après trente-sept années de présidence <ref>''La Presse de la Manche'', 29 mars 1998.</ref>. Le bureau est alors constitué de Jacques Seux, David Lerouge, Gérard Raulline, tous les trois vice-présidents et de Paulette Blot, secrétaire et trésorière. David Lerouge, vétérinaire à Coutances, est président jusqu'en [[2016]] et passe le témoin à Gilbert Langelier, entouré de Marcel Desbleumortiers, vice-président et de Yves Huet, trésorier.
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== Des bénévoles toujours mobilisés ==
== Du personnel et des bénévoles toujours mobilisés ==
 
Dans les années 50, Désiré Lecosse était présent sur le champ de course le jour de la réunion, du matin au soir et mangeait rapidement un casse croûte au bord de l'entrée. La veille, avec M. Lecaplain, pére, il avait préparé les bureaux du pari mutuel et piqueté la piste. On les voyait, chaîne d'arpenteur en main, à deux mètres de la corde à partir du poteau d'arrivée, déterminer l'emplacement exacte des poteaux matérialisant les divers endroits de départs de la course, tout en supervisant les poteaux de la piste. Les dits piquets étaient glanés par M. Lemercier, charcutier à Coutainville, lors de ses tournées chez ses clients.<br>
Chaque année, au mois de juin, une quinzaine de bénévoles préparent le terrain et les installations pour recevoir le public. <ref>https://www.ouest-france.fr/normandie/agon-coutainville-50230/les-benevoles-preparent-l-hippodrome-5077136 ''(lire en ligne)''].</ref>.  
C'est dans les années 60 que le trésorier [[Jean Maline]], constituait une équipe rémunérée chargée de vendre les tickets à l'entrée principale et au temple protestant. En plus des guérites en bois, la vente se faisait à partir du camion tollé Citroën prêté par René Mulot, vendeur de matériel électro-ménager à Coutances. D'autres équipes vendaient les programmes imprimés par la maison Bellée de Coutances, sur le champ de courses et aux entrées et les tickets de parking voiture, situé à l'emplacement actuel du casino.<br>
Depuis les années 2000, chaque année, au mois de juin, c'est une quinzaine de bénévoles qui préparent le terrain et les installations pour recevoir le public. <ref>https://www.ouest-france.fr/normandie/agon-coutainville-50230/les-benevoles-preparent-l-hippodrome-5077136 ''(lire en ligne)''].</ref>.  


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Version du 26 novembre 2019 à 12:44

La Société des courses hippiques d'Agon-Coutainville est une association de la Manche située à Agon-Coutainville.

Objet social

Déclarée conformément à la Loi du 1er juillet 1901, l'association a pour but d'après ses statuts d'origine, « d'encourager le bon élevage et le goût du cheval par l'établissement d'épreuves annuelles au trot et au galop ». Les statuts ont été refondus le 25 février 1976, pour les rendre conformes aux statuts types approuvés par le ministère de l'agriculture.

Historique

Créée sous l'égide de son premier président Maurice Nonet Raisin, la société existe depuis 1925 et figure parmi les toutes premières associations d'Agon-Coutainville.

La première réunion de courses se déroule le 29 août 1926 sur l'hippodrome du Martinet au cours de laquelle il est enregistré un montant de pari mutuel de 33 226 F d'époque. Les années 1927 et 1928 voient chacune une réunion se tenir[1]. De 1929 à 1938, il est couru deux réunions par an ; mais une seulement en 1939.

Au cours de la période d'avant guerre, les réunions ont lieu fin juin et fin août afin de ne pas concurrencer les fêtes organisées par les autres sociétés et attirer du monde à Coutainville en début et fin de saison. D'environ 1 500 en moyenne par an, les entrées payantes se répartissent en plusieurs catégories : 15 F pour les messieurs, 10 F pour les dames, 5 F pour la pelouse et 5 F pour les voitures.

Mise en sommeil pendant toute la période d'occupation, c'est en 1946 que la société reprend son activité, sous la présidence de M. Isabet, avec deux réunions par an. Il n'était pas rare de voir au cours d'une même course se côtoyer, pour disputer l'arrivée, des chevaux attelés et des chevaux montés. La première course de la réunion de juillet ou d'août était réservée aux chevaux des éleveurs du pays.

En 1961, le docteur Claude Asselin succède au président M. Damecour. Entouré de membres du bureau dont Jean Maline, trésorier et Pierre Letan, speaker, auteur de la célèbre phrase qui rythmait la réunion « Messieurs les parieurs, dépêchez-vous, les chevaux passent sous les ordres du starter »[2], il développe la société qui passe, en 1962 à trois réunions par an, dont une toujours le 14 juillet, une autre le dimanche suivant et la dernière le dimanche après le 15 août. En 1986, la Société des courses de Saint-Lô, privée d'installation, tient ses quatre réunions sur l'hippodrome du Martinet, ce qui portera à sept le nombre de réunions s'y déroulant au total.

C'est le 1er juillet 1989 que la fusion entre les deux sociétés est officialisée en devenant la Société des courses Agon-Coutainville et Saint-Lô. C'est lors de l'assemblée générale de mars 1998 que Claude Asselin cède sa place à Bernard Raulline après trente-sept années de présidence [3]. Le bureau est alors constitué de Jacques Seux, David Lerouge, Gérard Raulline, tous les trois vice-présidents et de Paulette Blot, secrétaire et trésorière. David Lerouge, vétérinaire à Coutances, est président jusqu'en 2016 et passe le témoin à Gilbert Langelier, entouré de Marcel Desbleumortiers, vice-président et de Yves Huet, trésorier.

Des équipements toujours modernisés

Du personnel et des bénévoles toujours mobilisés

Dans les années 50, Désiré Lecosse était présent sur le champ de course le jour de la réunion, du matin au soir et mangeait rapidement un casse croûte au bord de l'entrée. La veille, avec M. Lecaplain, pére, il avait préparé les bureaux du pari mutuel et piqueté la piste. On les voyait, chaîne d'arpenteur en main, à deux mètres de la corde à partir du poteau d'arrivée, déterminer l'emplacement exacte des poteaux matérialisant les divers endroits de départs de la course, tout en supervisant les poteaux de la piste. Les dits piquets étaient glanés par M. Lemercier, charcutier à Coutainville, lors de ses tournées chez ses clients.
C'est dans les années 60 que le trésorier Jean Maline, constituait une équipe rémunérée chargée de vendre les tickets à l'entrée principale et au temple protestant. En plus des guérites en bois, la vente se faisait à partir du camion tollé Citroën prêté par René Mulot, vendeur de matériel électro-ménager à Coutances. D'autres équipes vendaient les programmes imprimés par la maison Bellée de Coutances, sur le champ de courses et aux entrées et les tickets de parking voiture, situé à l'emplacement actuel du casino.
Depuis les années 2000, chaque année, au mois de juin, c'est une quinzaine de bénévoles qui préparent le terrain et les installations pour recevoir le public. [4].

Notes et références

  1. Archives privées Jean Maline.
  2. Aude Asselin, Du toubib à l'amiral, éd.Eurocibles, 2009
  3. La Presse de la Manche, 29 mars 1998.
  4. https://www.ouest-france.fr/normandie/agon-coutainville-50230/les-benevoles-preparent-l-hippodrome-5077136 (lire en ligne)].