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Il meurt à Paris, dans la Communauté des petites sœurs des pauvres, âgé de 83 ans. Ses obsèques sont célébrées le [[30 juillet]] en la cathédrale Notre-Dame de Bayeux (Calvados), où il est ensuite inhumé <ref name = EM>Éric Marie, « Décès de l'ex-évêque de Bayeux-Lisieux », ''Ouest-France'', 24 juillet 2018. </ref>.
 
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==Notes et références==
==Article connexe==
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[[Catégorie:Personnalité catholique de la Manche]]
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Dernière version du 17 février 2023 à 16:51

Pierre Auguste Gratien Pican, né à Saint-Nicolas-près-Granville le 27 février 1935 [1] et mort à Paris le 23 juillet 2018 [2], est une personnalité catholique de la Manche.

Biographie

Il est le fils de Joseph Pican, agent administratif, et de Jeanne Lebuffe [3].

Il suit ses études au collège de Granville, à l'Institut missionnaire de Coat an Doc'h à Lanrodec (Côtes-d'Armor), et dans les universités de Caen (Calvados), de Lyon (Rhône) et Saint-Joseph à Beyrouth (Liban) [3].

Il est ordonné prêtre le 24 avril 1966 [3]. La même année, il est nommé aumônier de l'Institut Lemonnier à Caen [3]. Il retrouve le Liban en 1968, d'abord comme vicaire à l'église latine de Beyrouth, aumônier à l'université américaine de Beyrouth [3].

Il retrouve l'Institut Lemonnier en 1971, d'abord comme professeur de lettres, puis comme supérieur-directeur en 1975 [3].

Le 10 mars 1988, il est nommé évêque coadjuteur de Bayeux (Calvados). Il est consacré le 17 avril suivant. Il est nommé évêque titulaire de Bayeux et Lisieux (Calvados) le 21 novembre de la même année.

Le 4 septembre 2001, au terme d'un procès retentissant, le tribunal correctionnel de Caen le condamne à trois mois de prison avec sursis pour non-dénonciation de crimes pédophiles dans son diocèse, lesquels avaient entraîné la condamnation de l'auteur, l'abbé René Bissey, à 18 ans de réclusion. Dans ses réquisitions, le procureur de la République, Jacques Philippe-Segondat, estime que l'attitude du prélat est d'autant plus critiquable qu'il savait pertinemment que les victimes étaient âgées de 6 à 13 ans. « Plus que d'un refus de dénonciation, le magistrat parlera d'une "certaine forme de dissimulation" » [4]. Mgr Pican ne fait pas appel [5]. Mgr Pican est le premier évêque de France à être condamné par la justice française depuis la Révolution [6].

Pierre Pican célèbre sa dernière messe en tant qu'évêque le 28 février 2010 à la basilique de Lisieux, avant de prendre sa retraite à 75 ans en rejoignant la congrégation salésienne à Paris [7].

Il meurt à Paris, dans la Communauté des petites sœurs des pauvres, âgé de 83 ans. Ses obsèques sont célébrées le 30 juillet en la cathédrale Notre-Dame de Bayeux (Calvados), où il est ensuite inhumé [8].

Notes et références

  1. « Fichier des personnes décédées », data.gouv.fr, Insee, année 2018.
  2. « Acte de décès n° 1101 - État-civil de Paris 12e arrondissement - Fichier des personnes décédées », data.gouv.fr, Insee, année 2018.
  3. 3,0 3,1 3,2 3,3 3,4 et 3,5 « Pican, Pierre », Who's who in France, éd. Jacques Lafitte, 1994.
  4. Le Monde, 15 juin 2001.
  5. « Déclaration de Mgr Pican (lire en ligne).
  6. AFP, 4 septembre 2001.
  7. Anne Blanchard-Laizé, « Le départ de Mgr Pican salué par 4 000 croyants », Ouest-France, 1er mars 2010.
  8. Éric Marie, « Décès de l'ex-évêque de Bayeux-Lisieux », Ouest-France, 24 juillet 2018.

Article connexe